Cette attaque s'est produite alors que le Pakistan connaît une pause toute relative dans une vague sans précédent d'attentats perpétrés par les fondamentalistes musulmans, qui a fait plus de 1.100 morts en un peu plus d'un an.
Car le nouveau gouvernement négocie un accord de paix avec les combattants pakistanais proches d'Al-Qaïda et des talibans, au grand dam des Etats-Unis, qui considèrent que le réseau d'Oussama Ben Laden s'est constitué un "sanctuaire" dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan.
En fin de matinée lundi, un kamikaze a fait exploser sa voiture piégée contre le mur d'enceinte de l'ambassade danoise en plein coeur d'un quartier résidentiel du centre d'Islamabad, a indiqué un haut responsable des services de sécurité, sous couvert de l'anonymat.
La télévision d'Etat faisait état de huit morts à la mi-journée. Un autre responsable des forces de sécurité parlait, lui, de six personnes tuées, dont deux policiers qui gardaient l'ambassade, et de 27 blessés au moins. Selon des sources diplomatiques, les personnes décédées sont toutes pakistanaises.
A Copenhague, le ministre danois des Affaires étrangères, Per Stig Moeller, a aussitôt convoqué son cabinet en réunion de crise et évoqué un acte "totalement inacceptable". Il a précisé qu'un agent de nettoyage pakistanais de l'ambassade figurait parmi les personnes tuées. Les quatre ressortissants danois qui se trouvaient dans l'ambassade, dont le chargé d'affaire, sont sains et saufs.
Après une nouvelle publication en février, deux ans et demi après la première parution des caricatures très controversées du prophète de l'islam dans des journaux danois, Copenhague avait rapatrié la plupart de son personnel danois de l'ambassade, après la multiplication des menaces par les extrémistes musulmans. L'ambassadeur avait été remplacé par un chargé d'affaires.
Lundi, l'explosion a détruit en partie le mur d'enceinte de la représentation danoise, selon des témoins.
Les fenêtres des maisons ont volé en éclats jusqu'à 100 m autour des lieux du drame, ont témoigné des habitants.
"J'étais dans ma chambre quand j'ai entendu une violente explosion qui a fait éclater mes vitres et j'ai été blessé à la jambe par un objet tranchant", racontait Mohammad Dilshad, un voisin.
"Il y avait des gens qui criaient à l'aide et j'ai vu des corps étendus à terre baignant dans leur sang", témoignait Mohammad Salim, un habitant du quartier.
Cette attaque est la seconde cette année visant directement les étrangers après celle du 15 mars, lors de laquelle une bombe avait tué une femme turque et blessé une dizaine d'étrangers, dont quatre agents du FBI américain dans un restaurant fréquenté par les Occidentaux à Islamabad.
Même si les attaques ont considérablement diminué depuis début 2008, près de 340 personnes ont péri cette année dans des attentats, commis par des kamikazes pour la quasi-totalité. Cette relative trêve est due aux négociations de paix en cours depuis deux mois entre le nouveau gouvernement, issu des législatives du 18 février, et les talibans pakistanais proches d'Al-Qaïda et des talibans afghans.
Leur porte-parole, le maulvi Omar, a cependant assuré qu'il n'avait "pas connaissance" de l'attentat de lundi, dans un entretien téléphonique depuis les zones tribales du nord-ouest.
Les plus hauts responsables américains ne tarissent pas de critiques ces derniers temps à l'égard de ces négociations entre Islamabad et les talibans pakistanais dans les zones tribales, estimant qu'un accord de paix favoriserait l'expansion des activités d'Al-Qaïda qui y a, selon Washington, reconstitué ses forces.
Source: yahoo news
Car le nouveau gouvernement négocie un accord de paix avec les combattants pakistanais proches d'Al-Qaïda et des talibans, au grand dam des Etats-Unis, qui considèrent que le réseau d'Oussama Ben Laden s'est constitué un "sanctuaire" dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan.
En fin de matinée lundi, un kamikaze a fait exploser sa voiture piégée contre le mur d'enceinte de l'ambassade danoise en plein coeur d'un quartier résidentiel du centre d'Islamabad, a indiqué un haut responsable des services de sécurité, sous couvert de l'anonymat.
La télévision d'Etat faisait état de huit morts à la mi-journée. Un autre responsable des forces de sécurité parlait, lui, de six personnes tuées, dont deux policiers qui gardaient l'ambassade, et de 27 blessés au moins. Selon des sources diplomatiques, les personnes décédées sont toutes pakistanaises.
A Copenhague, le ministre danois des Affaires étrangères, Per Stig Moeller, a aussitôt convoqué son cabinet en réunion de crise et évoqué un acte "totalement inacceptable". Il a précisé qu'un agent de nettoyage pakistanais de l'ambassade figurait parmi les personnes tuées. Les quatre ressortissants danois qui se trouvaient dans l'ambassade, dont le chargé d'affaire, sont sains et saufs.
Après une nouvelle publication en février, deux ans et demi après la première parution des caricatures très controversées du prophète de l'islam dans des journaux danois, Copenhague avait rapatrié la plupart de son personnel danois de l'ambassade, après la multiplication des menaces par les extrémistes musulmans. L'ambassadeur avait été remplacé par un chargé d'affaires.
Lundi, l'explosion a détruit en partie le mur d'enceinte de la représentation danoise, selon des témoins.
Les fenêtres des maisons ont volé en éclats jusqu'à 100 m autour des lieux du drame, ont témoigné des habitants.
"J'étais dans ma chambre quand j'ai entendu une violente explosion qui a fait éclater mes vitres et j'ai été blessé à la jambe par un objet tranchant", racontait Mohammad Dilshad, un voisin.
"Il y avait des gens qui criaient à l'aide et j'ai vu des corps étendus à terre baignant dans leur sang", témoignait Mohammad Salim, un habitant du quartier.
Cette attaque est la seconde cette année visant directement les étrangers après celle du 15 mars, lors de laquelle une bombe avait tué une femme turque et blessé une dizaine d'étrangers, dont quatre agents du FBI américain dans un restaurant fréquenté par les Occidentaux à Islamabad.
Même si les attaques ont considérablement diminué depuis début 2008, près de 340 personnes ont péri cette année dans des attentats, commis par des kamikazes pour la quasi-totalité. Cette relative trêve est due aux négociations de paix en cours depuis deux mois entre le nouveau gouvernement, issu des législatives du 18 février, et les talibans pakistanais proches d'Al-Qaïda et des talibans afghans.
Leur porte-parole, le maulvi Omar, a cependant assuré qu'il n'avait "pas connaissance" de l'attentat de lundi, dans un entretien téléphonique depuis les zones tribales du nord-ouest.
Les plus hauts responsables américains ne tarissent pas de critiques ces derniers temps à l'égard de ces négociations entre Islamabad et les talibans pakistanais dans les zones tribales, estimant qu'un accord de paix favoriserait l'expansion des activités d'Al-Qaïda qui y a, selon Washington, reconstitué ses forces.
Source: yahoo news
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