Musharraf, arrivé au pouvoir lors d'un putsch en 1999, a vu son influence décliner et son isolement croître depuis la victoire de ses adversaires aux élections législatives de février, qui se sont soldées par l'avènement d'un gouvernement dominé par le PPP.
Les appels à sa démission se sont multipliés et nombre de ses adversaires veulent qu'il soit jugé pour avoir violé la Constitution. Sharif, l'ancien Premier ministre renversé en 1999, est allé jusqu'à évoquer la pendaison de Musharraf.
"Il n'y a pas d'accord total entre nous", a dit Khawaja Mohammad Asif, un conseiller de Sharif, à l'issue des dernières discussions entre celui-ci et Asif Ali Zardari, qui a succédé à la tête du PPP à sa femme Benazir Bhutto, assassinée en décembre dernier.
"Il y aura encore une ou deux séries d'entretiens pour tenter de surmonter nos divergences", a-t-il ajouté.
Jeudi soir, lors d'une réunion publique à Lahore, Zardari avait annoncé à ses partisans que le PPP entendait remplacer prochainement à la présidence Musharraf par son propre candidat.
"Le jour n'est pas éloigné où nous demanderons au candidat du Parti du peuple pakistanais de devenir président du Pakistan", avait-il lancé.
"Le jour n'est pas loin, mes frères et mes soeurs, où un rassemblement comme celui d'aujourd'hui se tiendra à la résidence du président et, si Dieu le veut, votre président sera investi et il lancera comme slogan 'Vive Bhutto'!", avait continué Zardari.
Les adversaires de Musharraf ne sont pas assez nombreux au Parlement pour obtenir l'adoption d'une procédure de destitution.
Contrairement à Sharif, Zardari, même s'il juge Musharraf comme un chef de l'Etat anticonstitutionnel, n'a guère envie de l'affronter directement car cela pourrait provoquer des troubles à travers le pays, déjà en proie à des violences religieuses et à l'activisme d'organisations tribales incontrôlées.
Aussi le PPP cherche-t-il à ce que Musharraf soit en mesure de se ménager une porte de sortie dans la dignité et espère-t-il qu'il démissionnera de lui-même.
Le chef de l'Etat ne se mêle pas de la gestion du pays au quotidien mais jouit de pouvoirs importants, comme celui de dissoudre l'Assemblée nationale et de nommer les chefs des forces armées.
Source: yahoo news
Les appels à sa démission se sont multipliés et nombre de ses adversaires veulent qu'il soit jugé pour avoir violé la Constitution. Sharif, l'ancien Premier ministre renversé en 1999, est allé jusqu'à évoquer la pendaison de Musharraf.
"Il n'y a pas d'accord total entre nous", a dit Khawaja Mohammad Asif, un conseiller de Sharif, à l'issue des dernières discussions entre celui-ci et Asif Ali Zardari, qui a succédé à la tête du PPP à sa femme Benazir Bhutto, assassinée en décembre dernier.
"Il y aura encore une ou deux séries d'entretiens pour tenter de surmonter nos divergences", a-t-il ajouté.
Jeudi soir, lors d'une réunion publique à Lahore, Zardari avait annoncé à ses partisans que le PPP entendait remplacer prochainement à la présidence Musharraf par son propre candidat.
"Le jour n'est pas éloigné où nous demanderons au candidat du Parti du peuple pakistanais de devenir président du Pakistan", avait-il lancé.
"Le jour n'est pas loin, mes frères et mes soeurs, où un rassemblement comme celui d'aujourd'hui se tiendra à la résidence du président et, si Dieu le veut, votre président sera investi et il lancera comme slogan 'Vive Bhutto'!", avait continué Zardari.
Les adversaires de Musharraf ne sont pas assez nombreux au Parlement pour obtenir l'adoption d'une procédure de destitution.
Contrairement à Sharif, Zardari, même s'il juge Musharraf comme un chef de l'Etat anticonstitutionnel, n'a guère envie de l'affronter directement car cela pourrait provoquer des troubles à travers le pays, déjà en proie à des violences religieuses et à l'activisme d'organisations tribales incontrôlées.
Aussi le PPP cherche-t-il à ce que Musharraf soit en mesure de se ménager une porte de sortie dans la dignité et espère-t-il qu'il démissionnera de lui-même.
Le chef de l'Etat ne se mêle pas de la gestion du pays au quotidien mais jouit de pouvoirs importants, comme celui de dissoudre l'Assemblée nationale et de nommer les chefs des forces armées.
Source: yahoo news
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