La force internationale a reconnu avoir tiré en direction du territoire pakistanais mais assuré qu'elle visait des talibans.
Le Pakistan a violemment protesté. Il s'agissait de l'incident le plus grave depuis qu'Islamabad a rejoint les Etats-Unis dans leur "guerre contre le terrorisme" fin 2001.
Mardi soir, les forces paramilitaires pakistanaises chargées de surveiller la frontière avaient intercepté des soldats de l'armée afghane qui tentaient d'installer un poste de contrôle en territoire pakistanais dans le district tribal de Mohmand, l'un des bastions des talibans pakistanais et des combattants d'Al-Qaïda, selon Islamabad.
De violents échanges de tirs ont opposé soldats pakistanais et afghans, ces derniers assurant qu'ils étaient dans leur pays, selon ces sources.
"Peu après minuit, un missile tiré d'Afghanistan s'est abattu sur nos positions et a tué au moins 11 soldats dont un officier, et neuf militaires ont été blessés", a assuré un responsable militaire.
Le porte-parole de l'armée pakistanaise a protesté contre "cet acte totalement infondé et lâche" et le Premier ministre Yousuf Raza Gilani a "fermement condamné" l'"agression" de la coalition, promettant de "préserver la souveraineté et la dignité" du Pakistan.
La coalition Operation Enduring Freedom (OEF) en Afghanistan, composée essentiellement de forces américaines, a reconnu dans un communiqué qu'elle avait ouvert le feu en direction du Pakistan, mais assuré qu'elle visait des "éléments anti-Afghans" qui l'avaient pris pour cible. En outre, elle a affirmé que cette riposte avait été "coordonnée avec le Pakistan".
Selon des militaires pakistanais, des combattants islamistes ont bien attaqué également les troupes afghanes qui avaient pénétré au Pakistan et 15 d'entre eux ont été tués par les hélicoptères de la coalition.
Le porte-parole des talibans pakistanais, le maulvi Omar, a d'ailleurs reconnu huit morts dans ses rangs mais a affirmé que son groupe avait abattu un hélicoptère de la coalition et capturé sept soldats afghans. Ces informations n'ont pu être confirmées par d'autres sources.
Washington et Kaboul accusent régulièrement les forces pakistanaises de fermer les yeux sur les infiltrations en Afghanistan de talibans afghans et de combattants d'Al-Qaïda.
Les incidents frontaliers entre le Pakistan et l'Afghanistan sont relativement fréquents depuis fin 2001, quand les forces internationales emmenées par les Etats-Unis ont chassé les talibans du pouvoir en Afghanistan, les accusant d'héberger Oussama ben Laden et son réseau Al-Qaïda.
Islamabad, de son côté, blâme Kaboul et les forces internationales de ne pas être en mesure de vaincre les talibans en Afghanistan et d'être à l'origine de leur repli en territoire pakistanais et des violences qui ensanglantent le Pakistan.
Les islamistes proches d'Al-Qaïda sont à l'origine d'une vague sans précédent d'attentats --suicide pour la plupart-- qui ont fait près de 1.100 morts en plus d'un an au Pakistan.
Washington martèle régulièrement qu'Al-Qaïda et les talibans ont reconstitué leurs forces dans les zones tribales pakistanaises et y fomentent des attentats contre les Etats-Unis et les pays occidentaux.
Une éventuelle attaque visant les Etats-Unis serait certainement planifiée dans ces zones tribales, a ainsi répété mardi le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, dans un avertissement à peine déguisé.
Washington multiplie, ces derniers temps, les pressions sur le nouveau gouvernement issu des élections du 18 février et hostile au président Pervez Musharraf, allié-clé et "ami" de George W. Bush.
Depuis son installation en mars, le gouvernement négocie un accord de paix avec les talibans pakistanais qui jurent, eux, de poursuivre le jihad en Afghanistan.
Source: yahoo news
Le Pakistan a violemment protesté. Il s'agissait de l'incident le plus grave depuis qu'Islamabad a rejoint les Etats-Unis dans leur "guerre contre le terrorisme" fin 2001.
Mardi soir, les forces paramilitaires pakistanaises chargées de surveiller la frontière avaient intercepté des soldats de l'armée afghane qui tentaient d'installer un poste de contrôle en territoire pakistanais dans le district tribal de Mohmand, l'un des bastions des talibans pakistanais et des combattants d'Al-Qaïda, selon Islamabad.
De violents échanges de tirs ont opposé soldats pakistanais et afghans, ces derniers assurant qu'ils étaient dans leur pays, selon ces sources.
"Peu après minuit, un missile tiré d'Afghanistan s'est abattu sur nos positions et a tué au moins 11 soldats dont un officier, et neuf militaires ont été blessés", a assuré un responsable militaire.
Le porte-parole de l'armée pakistanaise a protesté contre "cet acte totalement infondé et lâche" et le Premier ministre Yousuf Raza Gilani a "fermement condamné" l'"agression" de la coalition, promettant de "préserver la souveraineté et la dignité" du Pakistan.
La coalition Operation Enduring Freedom (OEF) en Afghanistan, composée essentiellement de forces américaines, a reconnu dans un communiqué qu'elle avait ouvert le feu en direction du Pakistan, mais assuré qu'elle visait des "éléments anti-Afghans" qui l'avaient pris pour cible. En outre, elle a affirmé que cette riposte avait été "coordonnée avec le Pakistan".
Selon des militaires pakistanais, des combattants islamistes ont bien attaqué également les troupes afghanes qui avaient pénétré au Pakistan et 15 d'entre eux ont été tués par les hélicoptères de la coalition.
Le porte-parole des talibans pakistanais, le maulvi Omar, a d'ailleurs reconnu huit morts dans ses rangs mais a affirmé que son groupe avait abattu un hélicoptère de la coalition et capturé sept soldats afghans. Ces informations n'ont pu être confirmées par d'autres sources.
Washington et Kaboul accusent régulièrement les forces pakistanaises de fermer les yeux sur les infiltrations en Afghanistan de talibans afghans et de combattants d'Al-Qaïda.
Les incidents frontaliers entre le Pakistan et l'Afghanistan sont relativement fréquents depuis fin 2001, quand les forces internationales emmenées par les Etats-Unis ont chassé les talibans du pouvoir en Afghanistan, les accusant d'héberger Oussama ben Laden et son réseau Al-Qaïda.
Islamabad, de son côté, blâme Kaboul et les forces internationales de ne pas être en mesure de vaincre les talibans en Afghanistan et d'être à l'origine de leur repli en territoire pakistanais et des violences qui ensanglantent le Pakistan.
Les islamistes proches d'Al-Qaïda sont à l'origine d'une vague sans précédent d'attentats --suicide pour la plupart-- qui ont fait près de 1.100 morts en plus d'un an au Pakistan.
Washington martèle régulièrement qu'Al-Qaïda et les talibans ont reconstitué leurs forces dans les zones tribales pakistanaises et y fomentent des attentats contre les Etats-Unis et les pays occidentaux.
Une éventuelle attaque visant les Etats-Unis serait certainement planifiée dans ces zones tribales, a ainsi répété mardi le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, dans un avertissement à peine déguisé.
Washington multiplie, ces derniers temps, les pressions sur le nouveau gouvernement issu des élections du 18 février et hostile au président Pervez Musharraf, allié-clé et "ami" de George W. Bush.
Depuis son installation en mars, le gouvernement négocie un accord de paix avec les talibans pakistanais qui jurent, eux, de poursuivre le jihad en Afghanistan.
Source: yahoo news
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