"J'accepterai évidemment la première tâche de militant, si les socialistes me la confient", a déclaré M. Delanoë dans un entretien publié par "Le Monde", dans lequel il confirme son intention de déposer une motion avant la date-limite du 23 septembre.
La décision, qui n'a surpris personne au PS, relevait du secret de polichinelle. Depuis la sortie de son livre "De l'audace!" en mai dernier, suivie du dépôt de sa contribution, la candidature de M. Delanoë à la succession de François Hollande ne faisait guère de doute, même s'il n'avait pas annoncé officiellement ses intentions.
Le maire de Paris, qui fera sa rentrée politique mercredi à Bergerac (Dordogne), a choisi son moment. Alors que personne ne se dégageait avant l'été, il semble avoir pris l'ascendant sur Ségolène Royal dans les enquêtes d'opinion. Selon un sondage CSA publié dimanche dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France", 27% des Français le soutiennent, soit deux points de mieux qu'en juillet, alors que la finaliste de la présidentielle de 2007 arrive en deuxième position avec 18% (-2). Il devance plus légèrement sa rivale parmi les sympathisants socialistes, avec 29% contre 27%. Son annonce, destinée à pousser ce petit avantage, survient juste avant le rendez-vous de La Rochelle, qui marquera comme chaque année la rentrée socialiste.
Le pari est cependant loin d'être gagné, tant les rapports de force restent incertains au sein d'un PS balkanisé et inaudible depuis sa défaite de 2007, la troisième consécutive à la présidentielle. A deux mois et demi du congrès, aucun des nombreux prétendants au leadership socialiste n'est en mesure de réunir une majorité. D'où l'appel lancé par M. Delanoë pour un rassemblement autour d'une "orientation claire, c'est-à-dire réformiste, européenne, écologiste, dédiée à une efficacité de gauche".
Esquissant les contours de la majorité qu'il entend constituer, le maire de Paris invite "les militants et les élus qui ont soutenu les contributions de Martine Aubry, de François Hollande, de Pierre Moscovici ou de Jean-Marc Ayrault", ainsi que le pôle écologique du PS, à le rejoindre. Il ne mentionne en revanche pas Ségolène Royal, Laurent Fabius et l'aile gauche du parti. Dans un pas en direction de tous ceux qui refusent la "présidentialisation" du PS, il assure que le congrès de Reims "n'a rien à voir avec la question du futur candidat à la présidentielle", "qui ne sera posée qu'en 2011".
Bertrand Delanoë, qui avait troublé ses amis en se présentant au printemps comme "libéral", se montre en revanche vague sur ses propositions de fond, hormis sa volonté de "redresser les finances publiques et relancer l'investissement".
Ses alliés potentiels restaient dubitatifs mardi. "La vraie question qui va être posée maintenant, c'est le contenu de ces candidatures et leur capacité de rassemblement pour faire un pôle majoritaire", a déclaré à l'Associated Press François Lamy, bras droit de Martine Aubry, autre candidate potentielle, mais non déclarée, au poste de Premier secrétaire. La maire de Lille, qui sort mercredi un livre "Et si on se retrouvait" (éditions de l'Aube) "prendra ses décisions dans les jours qui viennent". "Dans le congrès du PS, c'est d'abord les idées qui doivent primer", rappelait de son côté Julien Dray, candidat déclaré.
Sous couvert d'anonymat, d'autres déploraient la "fuite en avant" de M. Delanoë. "On ne peut pas faire des reproches à Ségolène Royal sur la présidentialisation et faire la même chose", jugeait un responsable socialiste.
La candidature de Bertrand Delanoë porte à quatre le nombre de candidats déclarés au poste de Premier secrétaire. En plus des deux "présidentiables" Delanoë et Royal et de Julien Dray, le strauss-kahnien Pierre Moscovici est lui aussi sur les rangs.
L'UMP a brocardé mardi cette succession de candidatures. "Le Parti socialiste est devenu la ruelle des boutiques obscures, avec de petites échoppes, très nombreuses, côte à côte et concurrentes", a ironisé sa porte-parole Chantal Brunel. Dominique Paillé accusait pour sa part M. Delanoë d'avoir fait fi de son engagement, pris avant sa réélection en mars à Paris, de n'être "candidat à rien d'autre".
Source: Yahoo News
La décision, qui n'a surpris personne au PS, relevait du secret de polichinelle. Depuis la sortie de son livre "De l'audace!" en mai dernier, suivie du dépôt de sa contribution, la candidature de M. Delanoë à la succession de François Hollande ne faisait guère de doute, même s'il n'avait pas annoncé officiellement ses intentions.
Le maire de Paris, qui fera sa rentrée politique mercredi à Bergerac (Dordogne), a choisi son moment. Alors que personne ne se dégageait avant l'été, il semble avoir pris l'ascendant sur Ségolène Royal dans les enquêtes d'opinion. Selon un sondage CSA publié dimanche dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France", 27% des Français le soutiennent, soit deux points de mieux qu'en juillet, alors que la finaliste de la présidentielle de 2007 arrive en deuxième position avec 18% (-2). Il devance plus légèrement sa rivale parmi les sympathisants socialistes, avec 29% contre 27%. Son annonce, destinée à pousser ce petit avantage, survient juste avant le rendez-vous de La Rochelle, qui marquera comme chaque année la rentrée socialiste.
Le pari est cependant loin d'être gagné, tant les rapports de force restent incertains au sein d'un PS balkanisé et inaudible depuis sa défaite de 2007, la troisième consécutive à la présidentielle. A deux mois et demi du congrès, aucun des nombreux prétendants au leadership socialiste n'est en mesure de réunir une majorité. D'où l'appel lancé par M. Delanoë pour un rassemblement autour d'une "orientation claire, c'est-à-dire réformiste, européenne, écologiste, dédiée à une efficacité de gauche".
Esquissant les contours de la majorité qu'il entend constituer, le maire de Paris invite "les militants et les élus qui ont soutenu les contributions de Martine Aubry, de François Hollande, de Pierre Moscovici ou de Jean-Marc Ayrault", ainsi que le pôle écologique du PS, à le rejoindre. Il ne mentionne en revanche pas Ségolène Royal, Laurent Fabius et l'aile gauche du parti. Dans un pas en direction de tous ceux qui refusent la "présidentialisation" du PS, il assure que le congrès de Reims "n'a rien à voir avec la question du futur candidat à la présidentielle", "qui ne sera posée qu'en 2011".
Bertrand Delanoë, qui avait troublé ses amis en se présentant au printemps comme "libéral", se montre en revanche vague sur ses propositions de fond, hormis sa volonté de "redresser les finances publiques et relancer l'investissement".
Ses alliés potentiels restaient dubitatifs mardi. "La vraie question qui va être posée maintenant, c'est le contenu de ces candidatures et leur capacité de rassemblement pour faire un pôle majoritaire", a déclaré à l'Associated Press François Lamy, bras droit de Martine Aubry, autre candidate potentielle, mais non déclarée, au poste de Premier secrétaire. La maire de Lille, qui sort mercredi un livre "Et si on se retrouvait" (éditions de l'Aube) "prendra ses décisions dans les jours qui viennent". "Dans le congrès du PS, c'est d'abord les idées qui doivent primer", rappelait de son côté Julien Dray, candidat déclaré.
Sous couvert d'anonymat, d'autres déploraient la "fuite en avant" de M. Delanoë. "On ne peut pas faire des reproches à Ségolène Royal sur la présidentialisation et faire la même chose", jugeait un responsable socialiste.
La candidature de Bertrand Delanoë porte à quatre le nombre de candidats déclarés au poste de Premier secrétaire. En plus des deux "présidentiables" Delanoë et Royal et de Julien Dray, le strauss-kahnien Pierre Moscovici est lui aussi sur les rangs.
L'UMP a brocardé mardi cette succession de candidatures. "Le Parti socialiste est devenu la ruelle des boutiques obscures, avec de petites échoppes, très nombreuses, côte à côte et concurrentes", a ironisé sa porte-parole Chantal Brunel. Dominique Paillé accusait pour sa part M. Delanoë d'avoir fait fi de son engagement, pris avant sa réélection en mars à Paris, de n'être "candidat à rien d'autre".
Source: Yahoo News
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