L'ultimatum "a été étendu", a indiqué un porte-parole du ministère autrichien des Affaires étrangères, Peter Launsky-Tieffenthal, lors d'une conférence de presse à Vienne. "Cela nous donnera plus de temps dans nos efforts pour garantir la sécurité des otages", a-t-il commenté.
Un émissaire autrichien, l'ancien ambassadeur Anton Prohaska, se trouve ainsi depuis samedi pour "une mission d'information" à Bamako, capitale du Mali, pays où les deux otages -- Andrea Kloiber, 44 ans, et Wolfgang Ebner, 51 ans, un spécialiste du désert, tous deux des randonneurs expérimentés -- ont été localisés, à 150 km de Kidal (nord), selon des informations concordantes. Toutefois, le gouvernement malien a déclaré dimanche n'avoir "aucune information" sur la localisation géographique des otages.
Les ravisseurs "sont en contact via plusieurs canaux avec le gouvernement autrichien", a-t-on indiqué dimanche de sources locales dans le nord du Mali, où les autorités maliennes les recherchent.
Les autorités autrichiennes, par la voix de Burkhard Vouk, le chef de la police anti-terroriste de la région de Salzbourg, d'où sont originaires les otages, avaient signalé dès le 14 mars que des "contacts avaient été établis".
Si l'Autriche s'efforce de nouer des contacts avec les ravisseurs, notamment avec l'aide de services secrets occidentaux, en particulier le service d'espionnage français (DGSE), dont le concours a été ordonné par le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, elle se refuse à toute négociation: le chancelier Alfred Gusenbauer a exigé "la libération immédiate et sans condition de ces otages", soulignant que "l'Autriche ne négocie pas avec des terroristes".
Le couple avait été enlevé le 22 février, alors qu'il se trouvait en Tunisie et, le 13 mars, la branche d'Al-Qaïda au Maghreb avait lancé un ultimatum aux autorités autrichiennes soulignant que "l'Autriche est responsable pour la vie des deux otages si les revendications n'étaient pas satisfaites".
Selon une source proche de l'état-major de crise constitué à Vienne au ministère des Affaires étrangères, les ravisseurs demandent la libération de militants emprisonnés et le versement d'une rançon, dont le montant n'a pas été rendu public mais qui serait de cinq millions d'euros selon l'édition du quotidien autrichien Kurier à paraître lundi.
La demande de rançon a été confirmée dimanche de sources locales dans le nord du Mali.
Samedi, le quotidien algérien indépendant Annahar avait révélé que les ravisseurs avaient remis à l'ambassade d'Autriche à Alger une liste comportant les noms de cinq terroristes emprisonnés.
Parmi ces détenus figure notamment Amar Saïfi, dit "El Para" ("le parachutiste"), ancien militaire et l'un des principaux "émirs" (chef) du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).
Ce groupe s'est rallié à Al-Qaïda en septembre 2006. Il avait été l'instigateur de l'enlèvement en 2003 dans le Sahara algérien d'un groupe de 32 touristes européens qui avaient été libérés après le versement par l'Allemagne d'une rançon de près de 5 millions d'euros, selon des informations jamais confirmées officiellement.
Arrêté au Tchad et remis à l'Algérie, "El Para" est depuis en détention dans l'attente d'un procès reporté à plusieurs reprises.
Selon le quotidien arabophone Al Djazaïr News, l'enlèvement des deux touristes autrichiens est la première grande opération menée par le chef algérien des ravisseurs, Abdelhamid Abou Zaïd. Ce dernier est l'adjoint de Yahyia Abou Ammar, responsable pour le Sahara et le Sahel au sein d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique.
Dans le quotidien Annahar paru dimanche, la mère d'Abdelhamid Abou Zaïd, Fatima Hamadou, a "supplié" son fils de libérer les deux otages, tandis que les parents les plus proches d'Andrea Kloiber et de Wolfgang Kloiber se sont réunis dimanche à leurs domiciles à Salzbourg pour veiller.
yahoo.com
Un émissaire autrichien, l'ancien ambassadeur Anton Prohaska, se trouve ainsi depuis samedi pour "une mission d'information" à Bamako, capitale du Mali, pays où les deux otages -- Andrea Kloiber, 44 ans, et Wolfgang Ebner, 51 ans, un spécialiste du désert, tous deux des randonneurs expérimentés -- ont été localisés, à 150 km de Kidal (nord), selon des informations concordantes. Toutefois, le gouvernement malien a déclaré dimanche n'avoir "aucune information" sur la localisation géographique des otages.
Les ravisseurs "sont en contact via plusieurs canaux avec le gouvernement autrichien", a-t-on indiqué dimanche de sources locales dans le nord du Mali, où les autorités maliennes les recherchent.
Les autorités autrichiennes, par la voix de Burkhard Vouk, le chef de la police anti-terroriste de la région de Salzbourg, d'où sont originaires les otages, avaient signalé dès le 14 mars que des "contacts avaient été établis".
Si l'Autriche s'efforce de nouer des contacts avec les ravisseurs, notamment avec l'aide de services secrets occidentaux, en particulier le service d'espionnage français (DGSE), dont le concours a été ordonné par le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, elle se refuse à toute négociation: le chancelier Alfred Gusenbauer a exigé "la libération immédiate et sans condition de ces otages", soulignant que "l'Autriche ne négocie pas avec des terroristes".
Le couple avait été enlevé le 22 février, alors qu'il se trouvait en Tunisie et, le 13 mars, la branche d'Al-Qaïda au Maghreb avait lancé un ultimatum aux autorités autrichiennes soulignant que "l'Autriche est responsable pour la vie des deux otages si les revendications n'étaient pas satisfaites".
Selon une source proche de l'état-major de crise constitué à Vienne au ministère des Affaires étrangères, les ravisseurs demandent la libération de militants emprisonnés et le versement d'une rançon, dont le montant n'a pas été rendu public mais qui serait de cinq millions d'euros selon l'édition du quotidien autrichien Kurier à paraître lundi.
La demande de rançon a été confirmée dimanche de sources locales dans le nord du Mali.
Samedi, le quotidien algérien indépendant Annahar avait révélé que les ravisseurs avaient remis à l'ambassade d'Autriche à Alger une liste comportant les noms de cinq terroristes emprisonnés.
Parmi ces détenus figure notamment Amar Saïfi, dit "El Para" ("le parachutiste"), ancien militaire et l'un des principaux "émirs" (chef) du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).
Ce groupe s'est rallié à Al-Qaïda en septembre 2006. Il avait été l'instigateur de l'enlèvement en 2003 dans le Sahara algérien d'un groupe de 32 touristes européens qui avaient été libérés après le versement par l'Allemagne d'une rançon de près de 5 millions d'euros, selon des informations jamais confirmées officiellement.
Arrêté au Tchad et remis à l'Algérie, "El Para" est depuis en détention dans l'attente d'un procès reporté à plusieurs reprises.
Selon le quotidien arabophone Al Djazaïr News, l'enlèvement des deux touristes autrichiens est la première grande opération menée par le chef algérien des ravisseurs, Abdelhamid Abou Zaïd. Ce dernier est l'adjoint de Yahyia Abou Ammar, responsable pour le Sahara et le Sahel au sein d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique.
Dans le quotidien Annahar paru dimanche, la mère d'Abdelhamid Abou Zaïd, Fatima Hamadou, a "supplié" son fils de libérer les deux otages, tandis que les parents les plus proches d'Andrea Kloiber et de Wolfgang Kloiber se sont réunis dimanche à leurs domiciles à Salzbourg pour veiller.
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