"Nous avons bien reçu la lettre nous invitant à étudier collectivement les moyens de sortir de la politique de guerre perpétuelle suivie par l'actuel gouvernement", écrivent les Farc dans un communiqué publié sur le site Anncol qui relaie régulièrement les messages des rebelles.
Le communiqué date du 16 octobre, quelques jours avant la défection d'un membre du groupe des rebelles en compagnie d'Oscar Lizcano, ancien député colombien retenu en otage depuis huit ans dans la jungle.
La France avait fait savoir qu'elle était prête à accueillir le transfuge si sa situation judiciaire le permettait.
Les modalités de la négociation acceptée par les rebelles restent pour l'instant inconnues, mais des analystes estiment que cette prise de contact peut être de nature à rouvrir le dialogue sur le sort des otages que les rebelles sont prêts à échanger contre des prisonniers détenus en Colombie.
Les tentatives de négociations entre le gouvernement du président Alvaro Uribe ont pour l'instant achoppé sur une revendication des Farc qui exigent la création d'une zone démilitarisée pour procéder aux libérations.
Les Farc avaient précédemment affirmé qu'il ne pourrait pas y avoir d'échange d'otages tandis qu'Uribe, qu'ils considèrent comme un allié de Washington, sera au pouvoir.
"Ils tentent de rouvrir un éventuel dialogue, ils parlent de discussions exploratoires", a fait remarquer un ancien rebelle, Leon Valencia, aujourd'hui enseignant. "Mais toutes les négociations ne peuvent se faire pour l'instant qu'avec l'Etat."
Les Farc souhaitent également que des présidents de pays d'Amérique du Sud se joignent à cette initiative.
L'ancienne candidate écologiste à la présidence, la Franco-colombienne Ingrid Betancourt avait été libérée au mois de juillet lors d'une opération commando de l'armée colombienne.
Source: Yahoo News
Le communiqué date du 16 octobre, quelques jours avant la défection d'un membre du groupe des rebelles en compagnie d'Oscar Lizcano, ancien député colombien retenu en otage depuis huit ans dans la jungle.
La France avait fait savoir qu'elle était prête à accueillir le transfuge si sa situation judiciaire le permettait.
Les modalités de la négociation acceptée par les rebelles restent pour l'instant inconnues, mais des analystes estiment que cette prise de contact peut être de nature à rouvrir le dialogue sur le sort des otages que les rebelles sont prêts à échanger contre des prisonniers détenus en Colombie.
Les tentatives de négociations entre le gouvernement du président Alvaro Uribe ont pour l'instant achoppé sur une revendication des Farc qui exigent la création d'une zone démilitarisée pour procéder aux libérations.
Les Farc avaient précédemment affirmé qu'il ne pourrait pas y avoir d'échange d'otages tandis qu'Uribe, qu'ils considèrent comme un allié de Washington, sera au pouvoir.
"Ils tentent de rouvrir un éventuel dialogue, ils parlent de discussions exploratoires", a fait remarquer un ancien rebelle, Leon Valencia, aujourd'hui enseignant. "Mais toutes les négociations ne peuvent se faire pour l'instant qu'avec l'Etat."
Les Farc souhaitent également que des présidents de pays d'Amérique du Sud se joignent à cette initiative.
L'ancienne candidate écologiste à la présidence, la Franco-colombienne Ingrid Betancourt avait été libérée au mois de juillet lors d'une opération commando de l'armée colombienne.
Source: Yahoo News
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