"Le message remis aujourd'hui n'est pas la réponse de l'Iran aux six nations", a dit à l'AFP une source du Conseil suprême iranien de la sécurité nationale, en référence aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ---Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie et Chine-- et à l'Allemagne.
Une autre source au sein de ce Conseil iranien a ensuite expliqué à l'agence officielle Irna que le message, remis au chef de la diplomatie de l'UE, Javier Solana, était un compte-rendu de l'entretien téléphonique que ce dernier avait eu lundi avec le principal négociateur du nucléaire iranien, Saïd Jalili.
A Washington, le département d'Etat a annoncé que les directeurs politiques des six grandes puissances avaient "prévu une conférence téléphonique" mercredi, lorsque la réponse écrite promise par les Iraniens aura été reçue et analysée.
"Nous avons vérifié il y a peu de temps et les assistants de Solana nous ont dit qu'ils n'avaient encore rien reçu", a-t-il précisé. "D'abord, nous allons voir ce qui se passe pendant le reste de la journée, puis ils se réuniront et nous déciderons de la suite".
"Comme nous l'avons déjà dit, si nous ne recevons pas une réponse claire, un message clair de leur part, nous n'aurons d'autre choix que d'étudier des mesures additionnelles", a rappelé le porte-parole américain.
Les Six attendaient depuis samedi une réponse à leur offre, présentée le 19 juillet à M. Jalili. Ce dernier avait indiqué lundi à M. Solana que Téhéran fournirait mardi sa réponse à l'offre.
A Bruxelles, l'entourage de M. Solana avait assuré en fin de matinée que "pour le moment, rien" ne leur était "parvenu".
Une récente déclaration de la plus haute autorité de l'Etat iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, laissait présager de la "non-réponse" apportée mardi. "Si nous faisons un pas en arrière, les puissances arrogantes avanceront d'autant", avait-il dit.
Lundi, après une conférence téléphonique des directeurs politiques des Six, le ministère français des Affaires étrangères avait averti qu'"en l'absence de réponse positive à l'offre des Six, l'Iran devra alors faire face à de nouvelles sanctions".
Les grandes puissances exigent de l'Iran qu'il suspende ses activités controversées d'enrichissement de l'uranium, qu'elles soupçonnent d'être destinées à acquérir l'arme nucléaire. Téhéran refuse et affirme que son programme nucléaire est civil.
Pour faciliter une décision de Téhéran, les Six ont proposé, avant de s'engager dans des négociations, un "double gel" de six semaines: durant cette période, l'Iran s'engagerait à ne pas installer de nouvelles centrifugeuses pour l'enrichissement et les Six s'abstiendraient d'étudier de nouvelles sanctions.
Selon le ministère iranien des Affaires étrangères lundi, Téhéran est "décidé à poursuivre la négociation avec une approche positive".
Mais ces déclarations sont en contradiction avec la fin de non recevoir opposée samedi par le président Mahmoud Ahmadinejad, à l'offre des Six: "La nation iranienne ne cèdera pas un pouce sur ses droits au nucléaire".
L'Iran fait déjà l'objet de trois séries de sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l'ONU à cause de son refus de suspendre l'enrichissement d'uranium.
Source: yahoo news
Une autre source au sein de ce Conseil iranien a ensuite expliqué à l'agence officielle Irna que le message, remis au chef de la diplomatie de l'UE, Javier Solana, était un compte-rendu de l'entretien téléphonique que ce dernier avait eu lundi avec le principal négociateur du nucléaire iranien, Saïd Jalili.
A Washington, le département d'Etat a annoncé que les directeurs politiques des six grandes puissances avaient "prévu une conférence téléphonique" mercredi, lorsque la réponse écrite promise par les Iraniens aura été reçue et analysée.
"Nous avons vérifié il y a peu de temps et les assistants de Solana nous ont dit qu'ils n'avaient encore rien reçu", a-t-il précisé. "D'abord, nous allons voir ce qui se passe pendant le reste de la journée, puis ils se réuniront et nous déciderons de la suite".
"Comme nous l'avons déjà dit, si nous ne recevons pas une réponse claire, un message clair de leur part, nous n'aurons d'autre choix que d'étudier des mesures additionnelles", a rappelé le porte-parole américain.
Les Six attendaient depuis samedi une réponse à leur offre, présentée le 19 juillet à M. Jalili. Ce dernier avait indiqué lundi à M. Solana que Téhéran fournirait mardi sa réponse à l'offre.
A Bruxelles, l'entourage de M. Solana avait assuré en fin de matinée que "pour le moment, rien" ne leur était "parvenu".
Une récente déclaration de la plus haute autorité de l'Etat iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, laissait présager de la "non-réponse" apportée mardi. "Si nous faisons un pas en arrière, les puissances arrogantes avanceront d'autant", avait-il dit.
Lundi, après une conférence téléphonique des directeurs politiques des Six, le ministère français des Affaires étrangères avait averti qu'"en l'absence de réponse positive à l'offre des Six, l'Iran devra alors faire face à de nouvelles sanctions".
Les grandes puissances exigent de l'Iran qu'il suspende ses activités controversées d'enrichissement de l'uranium, qu'elles soupçonnent d'être destinées à acquérir l'arme nucléaire. Téhéran refuse et affirme que son programme nucléaire est civil.
Pour faciliter une décision de Téhéran, les Six ont proposé, avant de s'engager dans des négociations, un "double gel" de six semaines: durant cette période, l'Iran s'engagerait à ne pas installer de nouvelles centrifugeuses pour l'enrichissement et les Six s'abstiendraient d'étudier de nouvelles sanctions.
Selon le ministère iranien des Affaires étrangères lundi, Téhéran est "décidé à poursuivre la négociation avec une approche positive".
Mais ces déclarations sont en contradiction avec la fin de non recevoir opposée samedi par le président Mahmoud Ahmadinejad, à l'offre des Six: "La nation iranienne ne cèdera pas un pouce sur ses droits au nucléaire".
L'Iran fait déjà l'objet de trois séries de sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l'ONU à cause de son refus de suspendre l'enrichissement d'uranium.
Source: yahoo news
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