Mélanie Delloye, la fille de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, a dit jeudi être "extrêmement angoissée" après les nouvelles alarmantes sur l'état de santé de sa mère .
"C'est extrêmement inquiétant, et je sais que le temps nous est vraiment compté. Maman est vivante, mais je ne sais pas pour combien de temps, et je sais qu'il faut qu'on la sorte de là le plus vite possible", a dit Mélanie Delloye à la radio RTL. "Donc je suis extrêmement angoissée de ce côté-là. J'espère que les Farc et le gouvernement colombien vont faire un accord humanitaire le plus vite possible", a-t-elle poursuivi. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont toutefois averti qu'elles attendaient désormais un retrait militaire pour procéder à toute nouvelle libération de prisonniers.
L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt a une hépatite B récurrente, a affirmé jeudi l'ex-mari de l'otage, aux mains de la guérilla des Farc depuis six ans et dont l'état de santé semble critique, selon le témoignage alarmant d'un otage libéré mercredi par les Farc. "On savait qu'elle avait déjà eu une hépatite et bien sûr elle est récurrente. Et nous savons que lorsque les hépatites reviennent, elles sont à chaque fois plus dangereuses", a expliqué Fabrice Delloye, confirmant les informations fournies par l'un des quatre otages libérés.
Mercredi soir, le président du Venezuela, Hugo Chavez, a demandé au chef des Farc, Manuel Marulanda, alias "Tirofijo", de transférer de toute urgence en lieu sûr la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, retenue en otage par la guérilla colombienne depuis 2002 et qui est "dans une situation extrêmement difficile" selon l'un des otages libérés. Le président vénézuélien a expliqué qu'il allait envoyer un message par les canaux dont il dispose pour tenter d'obtenir la libération de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle colombienne parce qu'elle est "l'unique femme qui reste aux mains des Farc".
Les ex-otages, quatre anciens parlementaires, ont été récupérés dans la forêt colombienne par des hélicoptères portant l'emblème du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), avant d'être acheminés en jets à Caracas depuis la base vénézuélienne de Santo Domingo.
Gloria Polanco, Orlando Beltran, Luis Eladio Perez et Jorge Gechem, qui ont retrouvé leurs proches au Venezuela, doivent être reçus par Hugo Chavez, auprès duquel la guérilla s'était engagée à remettre ses otages, en gage de reconnaissance de ses efforts de médiation.
A son arrivée à l'aéroport de Caracas, M. Perez a donné à la presse des informations inquiétantes sur Ingrid Betancourt, affirmant qu'elle est soumise à des "conditions inhumaines" et se trouve dans une "situation extrêmement difficile".
"Elle est très mal traitée par la guérilla. Cela il faut le dire au monde entier. La guérilla s'est acharnée contre Ingrid Betancourt et elle est dans des conditions inhumaines, entourée de gens qui n'ont rien fait pour lui rendre la vie agréable", a-t-il dit.
Cet ancien otage indique avoir rencontré pour la dernière fois le 4 février dernier l'ex-candidate présidentielle franco-colombienne, enlevée le 23 février 2002. Il a entretenu en captivité une relation d'amitié avec Ingrid Betancourt qui le mentionnait dans son dernier message à sa famille comme son confident.
Selon lui, "il faut d'une manière ou d'une autre réussir à ce que cette situation s'améliore, au moins pendant les jours qu'elle doit encore passer en captivité". "Elle est très mal, très malade, physiquement épuisée", a-t-il ajouté.
Depuis janvier, les rebelles ont libéré six otages sans contrepartie. Le 10 janvier, Clara Rojas, ex-collaboratrice de Mme Betancourt, et la parlementaire Consuelo Gonzalez ont recouvré la liberté à la faveur d'une opération semblable. Les six otages libérés depuis le début de l'année font partie du groupe de 43 otages dits "politiques", dont trois Américains et Ingrid Betancourt, que les Farc ont proposé de relâcher en échange de 500 guérilleros emprisonnés.
Dans un communiqué à la radio colombienne Caracol, les Farc ont exigé un retrait militaire dans les localités de Pradera et Florida (sud-ouest de la Colombie), un corridor d'approvisionnement stratégique dans les Andes, pour poursuivre les libérations, une condition toujours refusée juqu'ici par les autorités.
Le président colombien Alvaro Uribea remercié Hugo Chavez pour ses efforts et souhaité que la guérilla libère tous ses otages. Le porte-parole de la présidence vénézuélienne, Jesse Chacon, a estimé que seule une "sortie négociée et politique" mettrait fin à la crise des otages, rejetant toute option militaire.
La libération des quatre otages a été saluée comme une nouvelle "extrêmement positive" par les comités de soutien à Ingrid Betancourt. Le président français Nicolas Sarkozy a jugé que cet acte "positif" allait confirmer "sa détermination à travailler" pour la libération de tous les otages. Les Etats-unis se sont aussi montrés "reconnaissants", tout en qualifiant de "répréhensibles" les actions de la guérilla.
Yahoo.fr
"C'est extrêmement inquiétant, et je sais que le temps nous est vraiment compté. Maman est vivante, mais je ne sais pas pour combien de temps, et je sais qu'il faut qu'on la sorte de là le plus vite possible", a dit Mélanie Delloye à la radio RTL. "Donc je suis extrêmement angoissée de ce côté-là. J'espère que les Farc et le gouvernement colombien vont faire un accord humanitaire le plus vite possible", a-t-elle poursuivi. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont toutefois averti qu'elles attendaient désormais un retrait militaire pour procéder à toute nouvelle libération de prisonniers.
L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt a une hépatite B récurrente, a affirmé jeudi l'ex-mari de l'otage, aux mains de la guérilla des Farc depuis six ans et dont l'état de santé semble critique, selon le témoignage alarmant d'un otage libéré mercredi par les Farc. "On savait qu'elle avait déjà eu une hépatite et bien sûr elle est récurrente. Et nous savons que lorsque les hépatites reviennent, elles sont à chaque fois plus dangereuses", a expliqué Fabrice Delloye, confirmant les informations fournies par l'un des quatre otages libérés.
Mercredi soir, le président du Venezuela, Hugo Chavez, a demandé au chef des Farc, Manuel Marulanda, alias "Tirofijo", de transférer de toute urgence en lieu sûr la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, retenue en otage par la guérilla colombienne depuis 2002 et qui est "dans une situation extrêmement difficile" selon l'un des otages libérés. Le président vénézuélien a expliqué qu'il allait envoyer un message par les canaux dont il dispose pour tenter d'obtenir la libération de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle colombienne parce qu'elle est "l'unique femme qui reste aux mains des Farc".
Les ex-otages, quatre anciens parlementaires, ont été récupérés dans la forêt colombienne par des hélicoptères portant l'emblème du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), avant d'être acheminés en jets à Caracas depuis la base vénézuélienne de Santo Domingo.
Gloria Polanco, Orlando Beltran, Luis Eladio Perez et Jorge Gechem, qui ont retrouvé leurs proches au Venezuela, doivent être reçus par Hugo Chavez, auprès duquel la guérilla s'était engagée à remettre ses otages, en gage de reconnaissance de ses efforts de médiation.
A son arrivée à l'aéroport de Caracas, M. Perez a donné à la presse des informations inquiétantes sur Ingrid Betancourt, affirmant qu'elle est soumise à des "conditions inhumaines" et se trouve dans une "situation extrêmement difficile".
"Elle est très mal traitée par la guérilla. Cela il faut le dire au monde entier. La guérilla s'est acharnée contre Ingrid Betancourt et elle est dans des conditions inhumaines, entourée de gens qui n'ont rien fait pour lui rendre la vie agréable", a-t-il dit.
Cet ancien otage indique avoir rencontré pour la dernière fois le 4 février dernier l'ex-candidate présidentielle franco-colombienne, enlevée le 23 février 2002. Il a entretenu en captivité une relation d'amitié avec Ingrid Betancourt qui le mentionnait dans son dernier message à sa famille comme son confident.
Selon lui, "il faut d'une manière ou d'une autre réussir à ce que cette situation s'améliore, au moins pendant les jours qu'elle doit encore passer en captivité". "Elle est très mal, très malade, physiquement épuisée", a-t-il ajouté.
Depuis janvier, les rebelles ont libéré six otages sans contrepartie. Le 10 janvier, Clara Rojas, ex-collaboratrice de Mme Betancourt, et la parlementaire Consuelo Gonzalez ont recouvré la liberté à la faveur d'une opération semblable. Les six otages libérés depuis le début de l'année font partie du groupe de 43 otages dits "politiques", dont trois Américains et Ingrid Betancourt, que les Farc ont proposé de relâcher en échange de 500 guérilleros emprisonnés.
Dans un communiqué à la radio colombienne Caracol, les Farc ont exigé un retrait militaire dans les localités de Pradera et Florida (sud-ouest de la Colombie), un corridor d'approvisionnement stratégique dans les Andes, pour poursuivre les libérations, une condition toujours refusée juqu'ici par les autorités.
Le président colombien Alvaro Uribea remercié Hugo Chavez pour ses efforts et souhaité que la guérilla libère tous ses otages. Le porte-parole de la présidence vénézuélienne, Jesse Chacon, a estimé que seule une "sortie négociée et politique" mettrait fin à la crise des otages, rejetant toute option militaire.
La libération des quatre otages a été saluée comme une nouvelle "extrêmement positive" par les comités de soutien à Ingrid Betancourt. Le président français Nicolas Sarkozy a jugé que cet acte "positif" allait confirmer "sa détermination à travailler" pour la libération de tous les otages. Les Etats-unis se sont aussi montrés "reconnaissants", tout en qualifiant de "répréhensibles" les actions de la guérilla.
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