Parmi les litiges dénoncés, le plus spectaculaire a été, en Gironde, une mauvaise retranscription au détriment de Martine Aubry, selon son mandataire. L'erreur a été rectifiée d'un commun accord, selon le PS local. De Guadeloupe, Moselle, Nouvelle-Calédonie, de Lille sont aussi venues des dénonciations d'"anomalies", des demandes croisées de corrections. De leur côté, les présidents socialistes de huit régions, dontJean-Paul Huchon (Ile-de-France) et Martin Malvy (Midi-Pyrénées) ontapporté dimanche leur soutien à Martine Aubry.
Dirigée par le député Daniel Vaillant, un proche de Lionel Jospin, avec pour rapporteur Philippe Bonnefoy ("un nom qui garantit", s'amuse un cacique), elle se réunit lundi, à 9 heures, pour un long chantier qui pourrait se prolonger mardi, avant le Conseil national décisionnel. M. Vaillant a promis dimanche sur Europe 1 de veiller "à l'honnêteté et la transparence du scrutin", soulignant qu'il faudrait ensuite "accepter, même si c'est de dix voix, le fait majoritaire".
La commission comprend trois mandataires de chaque camp, avec, en observateur, un représentant de l'eurodéputé Benoît Hamon, éliminé du second tour. La commission adressera un rapport au conseil national qui prendra sa décision sur la base de chiffres définitifs. Des voix au PS se sont élevées pour déplorer les dommages infligés par ces querelles à tout le parti.
Numéro un de l'UMP, Patrick Devedjian a pointé pour sa part une "image désastreuse de la démocratie". Après ce "débat arithmétique", il faudra bien en revenir au "débat politique", affirme un haut responsable socialiste. En attendant, certains élus du parti prennent leurs distances.
Joël Batteux, maire de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a annoncé qu'il se mettait en congé du PS. "Je ne veux plus participer à cette mascarade. C'est lamentable. J'ai honte. Au moment où le parti socialiste se déchire en deux sur une position libérale, ma présence au PS ne sert plus à grand chose à gauche", a déclaré ke vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire.
Surtout, les deux tiers des Français, soit (67 %) et presque la même proportion des sympathisants socialistes (63 %) se déclarent opposés à un nouveau vote des militants PS pour l'élection du premier secrétaire, selon un sondage d'Opinionway pour le Figaro et LCI. Quelque 21 % des Français et 29 % des sympathisants PS estiment que compte tenu du faible écart entre Martine Aubry et Ségolène Royal, "il faudrait revoter". Les Français pensent à 71 % que le PS sort affaibli du congrès de Reims et 67 % des sympathisants PS pensent de même. Ces derniers pensent que le parti manque d'abord d'un leader (55 %) alors que l'ensemble des Français pense plutôt qu'il lui manque un projet (53 %).
Concernant Martine Aubry, 51 % des Français et 58 % des sympathisants PS déclarent qu'ils ne souhaitent pas qu'elle soit candidate à la prochaine présidentielle. Concernant les alliances, les sympathisants socialistes disent par ailleurs à 38 % pencher vers les autres partis de gauche y compris celui d'Olivier Besancenot, à 23 % pour la gauche mais sans Olivier Besancenot, 11 % pour le Modem de François Bayrou. Quelque 24% ne préféreraient aucune alliance.
Source: Yahoo News
Dirigée par le député Daniel Vaillant, un proche de Lionel Jospin, avec pour rapporteur Philippe Bonnefoy ("un nom qui garantit", s'amuse un cacique), elle se réunit lundi, à 9 heures, pour un long chantier qui pourrait se prolonger mardi, avant le Conseil national décisionnel. M. Vaillant a promis dimanche sur Europe 1 de veiller "à l'honnêteté et la transparence du scrutin", soulignant qu'il faudrait ensuite "accepter, même si c'est de dix voix, le fait majoritaire".
La commission comprend trois mandataires de chaque camp, avec, en observateur, un représentant de l'eurodéputé Benoît Hamon, éliminé du second tour. La commission adressera un rapport au conseil national qui prendra sa décision sur la base de chiffres définitifs. Des voix au PS se sont élevées pour déplorer les dommages infligés par ces querelles à tout le parti.
Numéro un de l'UMP, Patrick Devedjian a pointé pour sa part une "image désastreuse de la démocratie". Après ce "débat arithmétique", il faudra bien en revenir au "débat politique", affirme un haut responsable socialiste. En attendant, certains élus du parti prennent leurs distances.
Joël Batteux, maire de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a annoncé qu'il se mettait en congé du PS. "Je ne veux plus participer à cette mascarade. C'est lamentable. J'ai honte. Au moment où le parti socialiste se déchire en deux sur une position libérale, ma présence au PS ne sert plus à grand chose à gauche", a déclaré ke vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire.
Surtout, les deux tiers des Français, soit (67 %) et presque la même proportion des sympathisants socialistes (63 %) se déclarent opposés à un nouveau vote des militants PS pour l'élection du premier secrétaire, selon un sondage d'Opinionway pour le Figaro et LCI. Quelque 21 % des Français et 29 % des sympathisants PS estiment que compte tenu du faible écart entre Martine Aubry et Ségolène Royal, "il faudrait revoter". Les Français pensent à 71 % que le PS sort affaibli du congrès de Reims et 67 % des sympathisants PS pensent de même. Ces derniers pensent que le parti manque d'abord d'un leader (55 %) alors que l'ensemble des Français pense plutôt qu'il lui manque un projet (53 %).
Concernant Martine Aubry, 51 % des Français et 58 % des sympathisants PS déclarent qu'ils ne souhaitent pas qu'elle soit candidate à la prochaine présidentielle. Concernant les alliances, les sympathisants socialistes disent par ailleurs à 38 % pencher vers les autres partis de gauche y compris celui d'Olivier Besancenot, à 23 % pour la gauche mais sans Olivier Besancenot, 11 % pour le Modem de François Bayrou. Quelque 24% ne préféreraient aucune alliance.
Source: Yahoo News
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