Dans le centre de l'Afghanistan, trois policiers ont aussi été tués et quatre blessés dans l'explosion d'une bombe artisanale au passage de leur convoi, sur le principal axe routier reliant le sud à la capitale.
Ces deux attentats ont été revendiqués par les talibans.
Le président Hamid Karzaï, actuellement à Dakar pour le sommet de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), a "fermement condamné l'attaque terroriste" et s'est déclaré "profondément attristé", dans un communiqué.
Le commandant de la police régionale de Kaboul, le général Salim Ahsas, a dénombré six tués et 18 blessés dans l'attentat de Kaboul, tous Afghans, alors que l'attaque visait "les forces de la coalition, qui n'ont eu aucune victime".
Ces forces, sous commandement américain, n'ont pas voulu commenter l'attentat.
Pour sa part, le ministre afghan de la Santé, Sayed Mohammad Amin Fatimi, a fait état d'au moins 5 tués et 33 blessés.
"Parmi les morts figurent une femme et sa fille et parmi les blessés, cinq femmes", a-t-il précisé.
"Dix véhicules civils ont été endommagés et les blessés ont été transportés d'urgence dans les hôpitaux", a indiqué le chef de la police criminelle pour la capitale, le général Alishah Paktiawal.
L'explosion a eu lieu vers 8hO0 (04h30 GMT), heure de pointe, sur l'une des routes les plus fréquentées de la capitale, selon ces sources.
Les carcasses du véhicule piégé et de deux véhicules civils étaient en flammes, tandis que des monceaux de chair et du sang jonchaient la zone, a constaté un photographe de l'AFP.
Le dernier attentat suicide à Kaboul, le 31 janvier, a blessé un passant, mais l'attaque la plus spectaculaire des talibans dans la capitale avait visé le 14 janvier l'hôtel de luxe Serena, réputé être entièrement sécurisé, tuant huit personnes, dont trois étrangers.
Par ailleurs, jeudi matin, trois policiers ont été tués et trois autres blessés dans l'explosion d'une bombe artisanale au passage de leur convoi sur la ceinture routière menant vers la capitale. Il remontait de Ghazni en direction de Wardak, au nord, a précisé à l'AFP Muzafarudin, un haut responsable régional de la police.
Un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahed, a revendiqué l'attaque dans un second appel téléphonique à l'AFP, après un premier où il avait endossé la responsabilité de l'attaque suicide à Kaboul.
Mercredi, les talibans avaient déjà perpétré un attentat suicide contre un convoi canadien de l'Otan dans la ville de Kandahar, dans le sud du pays, tuant au moins un civil, et en blessant un autre, ainsi qu'un soldat canadien.
C'est dans cette ville que, le 17 février, l'attentat suicide le plus meurtrier jamais perpétré dans le pays a tué une centaine de spectateurs et policiers lors d'un combat de chiens.
L'an dernier, plus de 140 attentats suicide ont eu lieu en Afghanistan.
Enfin, la coalition a annoncé jeudi dans un communiqué la mort d'une douzaine de talibans et l'arrestation de deux suspects lors de perquisitions dans le district très instable de Garmsir, dans la province de Helmand (sud).
Chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale, les talibans mènent depuis une insurrection sanglante contre les institutions de l'Etat et les quelque 60.000 soldats étrangers qui le soutiennent.
yahoo.com
Ces deux attentats ont été revendiqués par les talibans.
Le président Hamid Karzaï, actuellement à Dakar pour le sommet de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), a "fermement condamné l'attaque terroriste" et s'est déclaré "profondément attristé", dans un communiqué.
Le commandant de la police régionale de Kaboul, le général Salim Ahsas, a dénombré six tués et 18 blessés dans l'attentat de Kaboul, tous Afghans, alors que l'attaque visait "les forces de la coalition, qui n'ont eu aucune victime".
Ces forces, sous commandement américain, n'ont pas voulu commenter l'attentat.
Pour sa part, le ministre afghan de la Santé, Sayed Mohammad Amin Fatimi, a fait état d'au moins 5 tués et 33 blessés.
"Parmi les morts figurent une femme et sa fille et parmi les blessés, cinq femmes", a-t-il précisé.
"Dix véhicules civils ont été endommagés et les blessés ont été transportés d'urgence dans les hôpitaux", a indiqué le chef de la police criminelle pour la capitale, le général Alishah Paktiawal.
L'explosion a eu lieu vers 8hO0 (04h30 GMT), heure de pointe, sur l'une des routes les plus fréquentées de la capitale, selon ces sources.
Les carcasses du véhicule piégé et de deux véhicules civils étaient en flammes, tandis que des monceaux de chair et du sang jonchaient la zone, a constaté un photographe de l'AFP.
Le dernier attentat suicide à Kaboul, le 31 janvier, a blessé un passant, mais l'attaque la plus spectaculaire des talibans dans la capitale avait visé le 14 janvier l'hôtel de luxe Serena, réputé être entièrement sécurisé, tuant huit personnes, dont trois étrangers.
Par ailleurs, jeudi matin, trois policiers ont été tués et trois autres blessés dans l'explosion d'une bombe artisanale au passage de leur convoi sur la ceinture routière menant vers la capitale. Il remontait de Ghazni en direction de Wardak, au nord, a précisé à l'AFP Muzafarudin, un haut responsable régional de la police.
Un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahed, a revendiqué l'attaque dans un second appel téléphonique à l'AFP, après un premier où il avait endossé la responsabilité de l'attaque suicide à Kaboul.
Mercredi, les talibans avaient déjà perpétré un attentat suicide contre un convoi canadien de l'Otan dans la ville de Kandahar, dans le sud du pays, tuant au moins un civil, et en blessant un autre, ainsi qu'un soldat canadien.
C'est dans cette ville que, le 17 février, l'attentat suicide le plus meurtrier jamais perpétré dans le pays a tué une centaine de spectateurs et policiers lors d'un combat de chiens.
L'an dernier, plus de 140 attentats suicide ont eu lieu en Afghanistan.
Enfin, la coalition a annoncé jeudi dans un communiqué la mort d'une douzaine de talibans et l'arrestation de deux suspects lors de perquisitions dans le district très instable de Garmsir, dans la province de Helmand (sud).
Chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale, les talibans mènent depuis une insurrection sanglante contre les institutions de l'Etat et les quelque 60.000 soldats étrangers qui le soutiennent.
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