"Moi, je ne parlerai pas à M. Mugabe parce que j'ai un jugement très sévère sur ce qu'il a fait, mais on ne peut pas reprocher au président (sud-africain Thabo) Mbeki d'être médiateur et de parler avec les parties", a affirmé M. Sarkozy.
Le chef de l'Etat s'exprimait lors d'une conférence de presse commune avec M. Mbeki et le président de la Commission européenne, José-Manuel Barroso.
Robert Mugabe a été réélu le 27 juin lors d'un simulacre de présidentielle, et après de multiples violences dans son pays, ce qui avait poussé le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai à se retirer de la course.
Une large part de la communauté internationale juge "illégitime" cette réélection. L'Afrique du Sud exerce actuellement une médiation très critiquée entre les différentes parties du Zimbabwe.
Selon M. Sarkozy, "il y a un accord (au sein de l'UE) pour soutenir la médiation courageuse du président Mbeki (...) parce qu'il n'y a pas d'autre voie possible dans l'immédiat", et "pour lui donner un peu de temps puisque nous avons enregistré quelques progrès que nous saluons".
"Il faut donner un peu de temps mais pas trop de temps", a-t-il insisté.
"Mais en tant que président du Conseil, je dois également dire l'horreur qu'ont suscitée les images de violences à la suite du premier tour des élections du mois de mars dernier", a-t-il ajouté.
"L'Europe ne veut pas faire d'ingérence, mais en même temps l'Europe n'accepte pas un certain nombre d'images et de comportements. Trois millions de Zimbabwéens ne sont plus au Zimbabwe parce qu'ils ne peuvent pas rester chez eux, ce qui est un problème pour toute la région", a également mis en avant M. Sarkozy.
De son côté, le président sud-africain a estimé que les parties dans ce pays devaient "arriver rapidement à un accord". "Je suis très reconnaissant à l'UE pour son soutien au procesus de médiation et nous continuons à nous fonder sur ce soutien", a-t-il ajouté.
Il a précisé que lors de ses discussions avec MM. Sarkozy et Barroso, "on n'a pas parlé des sanctions" envers Harare.
Bruxelles a voté mardi de nouvelles sanctions contre le Zimbabwe.
Source: Edicom
Le chef de l'Etat s'exprimait lors d'une conférence de presse commune avec M. Mbeki et le président de la Commission européenne, José-Manuel Barroso.
Robert Mugabe a été réélu le 27 juin lors d'un simulacre de présidentielle, et après de multiples violences dans son pays, ce qui avait poussé le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai à se retirer de la course.
Une large part de la communauté internationale juge "illégitime" cette réélection. L'Afrique du Sud exerce actuellement une médiation très critiquée entre les différentes parties du Zimbabwe.
Selon M. Sarkozy, "il y a un accord (au sein de l'UE) pour soutenir la médiation courageuse du président Mbeki (...) parce qu'il n'y a pas d'autre voie possible dans l'immédiat", et "pour lui donner un peu de temps puisque nous avons enregistré quelques progrès que nous saluons".
"Il faut donner un peu de temps mais pas trop de temps", a-t-il insisté.
"Mais en tant que président du Conseil, je dois également dire l'horreur qu'ont suscitée les images de violences à la suite du premier tour des élections du mois de mars dernier", a-t-il ajouté.
"L'Europe ne veut pas faire d'ingérence, mais en même temps l'Europe n'accepte pas un certain nombre d'images et de comportements. Trois millions de Zimbabwéens ne sont plus au Zimbabwe parce qu'ils ne peuvent pas rester chez eux, ce qui est un problème pour toute la région", a également mis en avant M. Sarkozy.
De son côté, le président sud-africain a estimé que les parties dans ce pays devaient "arriver rapidement à un accord". "Je suis très reconnaissant à l'UE pour son soutien au procesus de médiation et nous continuons à nous fonder sur ce soutien", a-t-il ajouté.
Il a précisé que lors de ses discussions avec MM. Sarkozy et Barroso, "on n'a pas parlé des sanctions" envers Harare.
Bruxelles a voté mardi de nouvelles sanctions contre le Zimbabwe.
Source: Edicom
À lire également :
-
La BCE optimiste sur un retour de l'inflation à 2% en 2025
-
Crise en Géorgie : Les manifestations pro-UE s'intensifient, Bruxelles hausse le ton
-
Géorgie : Les manifestations pro-européennes réprimées, plus de 220 arrestations
-
Élection présidentielle en Roumanie : Marcel Ciolacu reconnaît sa défaite face à des résultats inattendus
-
Inondations en Espagne : 219 morts et 93 disparus