Face à la crise, les syndicats veulent aboutir à la rédaction d'une convention permettant d'indemniser mieux un plus grand nombre de chômeurs.
Cette nouvelle convention doit déterminer les règles d'indemnisation des demandeurs d'emploi pour la période 2009-2011, alors que le chômage est en hausse et que la France est repassée au-dessus de la barre symbolique des deux millions de chômeurs en octobre.
Les discussions pour cette septième séance, censée être la dernière, ont commencé mardi à 9h15 au siège du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) à Paris. "La première version du texte qui nous a été remise n'a pas permis d'avancer", a déclaré le porte-parole de la délégation CGT Maurad Rahbi.
La simplification du système, une filière d'indemnisation au lieu de quatre actuellement, semblait acquise mardi soir, de même que le maintien d'une durée de couverture de 36 mois pour les chômeurs à partir de 50 ans.
Pour le reste, les syndicats réclament une indemnisation à partir de quatre mois de travail sur une période de référence de 36 mois, et une indemnisation d'une durée maximale de 24 à 30 mois. Le patronat propose lui un minimum de cinq mois de travail et une indemnisation d'une durée de 22 mois au plus.
Autre sujet de discorde, le patronat, qui a renoncé à une baisse des cotisations à partir du 1er janvier, souhaite que celle-ci reste actée dans le texte en fonction du montant des excédents de l'UNEDIC.
"Personne ne veut aller sur un texte selon lequel au-delà d'un certain nombre de milliards, on acte une baisse de cotisation. Et ça, c'est un point dur", a ajouté Maurad Rahbi.
"On verra ce soir s'il y a une volonté d'aboutir. Après, soit il y a un accord, soit on prolonge les discussions de quelques jours, soit on renvoie tout à l'Etat puisque c'est lui qui de toute façon donnera son agrément à la nouvelle convention", a-t-il souligné.
"Rien n'a bougé depuis ce matin. Juridiquement, la discussion peut toujours être prolongée mais ce n'est pas l'objectif. On ne va pas non plus s'éterniser. Soit il y a une volonté d'aboutir, soit il n'y en a pas", a expliqué de son côté le responsable de la délégation FO Stéphane Lardy. "Tout dépend de la volonté politique du patronat".
Le gouvernement presse les partenaires sociaux d'aboutir avant le 31 décembre, comme pour la négociation sur la formation professionnelle dont une séance s'est tenue lundi. Mais sur ce dernier dossier, le patronat et les syndicats sont passés outre et ont décidé, lundi en fin de soirée, de se donner plus de temps en reportant la fin de leurs discussions au 6 janvier devant la difficulté d'aboutir à un accord.
Source: Yahoo News
Cette nouvelle convention doit déterminer les règles d'indemnisation des demandeurs d'emploi pour la période 2009-2011, alors que le chômage est en hausse et que la France est repassée au-dessus de la barre symbolique des deux millions de chômeurs en octobre.
Les discussions pour cette septième séance, censée être la dernière, ont commencé mardi à 9h15 au siège du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) à Paris. "La première version du texte qui nous a été remise n'a pas permis d'avancer", a déclaré le porte-parole de la délégation CGT Maurad Rahbi.
La simplification du système, une filière d'indemnisation au lieu de quatre actuellement, semblait acquise mardi soir, de même que le maintien d'une durée de couverture de 36 mois pour les chômeurs à partir de 50 ans.
Pour le reste, les syndicats réclament une indemnisation à partir de quatre mois de travail sur une période de référence de 36 mois, et une indemnisation d'une durée maximale de 24 à 30 mois. Le patronat propose lui un minimum de cinq mois de travail et une indemnisation d'une durée de 22 mois au plus.
Autre sujet de discorde, le patronat, qui a renoncé à une baisse des cotisations à partir du 1er janvier, souhaite que celle-ci reste actée dans le texte en fonction du montant des excédents de l'UNEDIC.
"Personne ne veut aller sur un texte selon lequel au-delà d'un certain nombre de milliards, on acte une baisse de cotisation. Et ça, c'est un point dur", a ajouté Maurad Rahbi.
"On verra ce soir s'il y a une volonté d'aboutir. Après, soit il y a un accord, soit on prolonge les discussions de quelques jours, soit on renvoie tout à l'Etat puisque c'est lui qui de toute façon donnera son agrément à la nouvelle convention", a-t-il souligné.
"Rien n'a bougé depuis ce matin. Juridiquement, la discussion peut toujours être prolongée mais ce n'est pas l'objectif. On ne va pas non plus s'éterniser. Soit il y a une volonté d'aboutir, soit il n'y en a pas", a expliqué de son côté le responsable de la délégation FO Stéphane Lardy. "Tout dépend de la volonté politique du patronat".
Le gouvernement presse les partenaires sociaux d'aboutir avant le 31 décembre, comme pour la négociation sur la formation professionnelle dont une séance s'est tenue lundi. Mais sur ce dernier dossier, le patronat et les syndicats sont passés outre et ont décidé, lundi en fin de soirée, de se donner plus de temps en reportant la fin de leurs discussions au 6 janvier devant la difficulté d'aboutir à un accord.
Source: Yahoo News
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