Epoustouflant de maîtrise, Alain Bernard s'est emparé du titre de champion olympique de la plus belle course de la natation, le 100 m nage libre, jeudi à Pékin.
A 25 ans, Bernard est devenu, dès sa première participation aux Jeux, le premier nageur français à être sacré sur la distance-reine et le deuxième de la natation masculine à décrocher un titre olympique après Jean Boiteux en 1952.
Le camp tricolore a vécu une journée mémorable au "Cube" avec la première médaille d'or de la natation, enrichie de la seconde médaille de bronze de Hugues Duboscq sur 200 m brasse, qui porte à trois son total olympique entre 2004 et 2008.
Les Français ont entonné leur première Marseillaise que Bernard a savouré, un large sourire aux lèvres.
Le duel était très attendu entre Bernard et Eamon Sullivan. Les deux avaient successivement battu le record du monde la veille en demi-finales, et c'est l'Australien qui avait eu le dernier mot (47.05).
Le Français, grand favori de l'épreuve avant son arrivée à Pékin, a excellé, appliquant à la lettre les consignes de son entraîneur Denis Auguin qui, aidé d'un autre entraîneur, Richard Martinez, avait disséqué les courses de l'Australien. Le constat était que "l'Aussie" pouvait se retrouver en difficultés sur les 25 derniers mètres.
Pour, le double champion d'Europe 2008, il "suffisait" de ne pas trop s'employer pour faire la différence en toute fin de course.
Ainsi soit-il !
"C'est énorme. Je ne sais pas si je réalise mais voilà, c'est énorme, je ne sais pas quoi dire. A aucun moment, je ne me suis senti abattu", a expliqué Bernard, qui a réalisé son exploit dans une piscine pleine à craquer avec 11.000 spectateurs.
Parti sous les regards de ses coéquipiers et de quelques amis installés en tribunes, Bernard a signé une superbe performance, "la course parfaite pour gagner" selon Auguin, conclue en 47 sec 21 contre 47 sec 32 pour l'Australien.
"Il a mieux nagé que moi, c'est bien le meilleur qui a gagné aujourd'hui", a reconnu Sullivan, qui apprécie beaucoup le Français.
Les six autres nageurs n'ont pas pu lutter. Le double champion du monde en titre néerlandais Pieter van den Hoogenband, malgré le meilleur temps dans les 50 derniers mètres (24.50), a terminé 5e et a vu définitivement s'envoler son rêve d'un troisième sacre consécutif historique.
+VDH+ a mis un terme à sa carrière après être allé le premier embrasser dans l'eau Bernard, celui là-même qui lui avait dérobé en mars, sur ses terres à Eindhoven, la marque mondiale qu'il détenait depuis huit ans.
Lors de la finale, Bernard a également pris sa revanche sur l'Américain Jason Lezak, troisième ex-aequo avec le Brésilien Cesar Cielo (47.67). Lezak avait brisé le rêve d'un sacre français en relais 4x100 libre, devançant Bernard sur le dernier relais.
Le Français avait été très affecté par cette course.
"Je crois que ça n'aurait pas fonctionné après ce qui s'est passé en relais si on n'avait pas une confiance absolue l'un en l'autre, a confié Auguin. Après le relais, je lui ai dit: +Mais tu sais, tu peux toujours être champion olympique !+ Je crois qu'il m'a cru, tout simplement."
Dans les autres finales de la matinée, le Japonais Kosuke Kitajima a conservé son titre sur 200 m brasse, tout comme il l'avait fait trois jours auparavant sur 100 m brasse.
Stephanie Rice a, elle, décroché son troisième titre à Pékin, et autant de records du monde, en enlevant avec l'Australie la finale du relais 4x200 m libre (7:44.31) à la barbe des Chinoises et des Américaines.
La Chine, enfin, a signé un doublé en finale du 200 m papillon grâce à Liu Zige qui a devancé sa compatriote Jiao Liuyang et l'Australienne Jessicah Schipper. Agée de 19 ans, Liu (2:04.18) a amélioré de 1 sec 22/100 le record du monde détenu jusqu'alors par Schipper depuis 2006. Aurore Mongel a pris la 6e place de la finale.
Malia Metella, détentrice du record de France, a pour sa part été éliminée en demi-finale du 100 m nage libre.
Source: Yahooo News
A 25 ans, Bernard est devenu, dès sa première participation aux Jeux, le premier nageur français à être sacré sur la distance-reine et le deuxième de la natation masculine à décrocher un titre olympique après Jean Boiteux en 1952.
Le camp tricolore a vécu une journée mémorable au "Cube" avec la première médaille d'or de la natation, enrichie de la seconde médaille de bronze de Hugues Duboscq sur 200 m brasse, qui porte à trois son total olympique entre 2004 et 2008.
Les Français ont entonné leur première Marseillaise que Bernard a savouré, un large sourire aux lèvres.
Le duel était très attendu entre Bernard et Eamon Sullivan. Les deux avaient successivement battu le record du monde la veille en demi-finales, et c'est l'Australien qui avait eu le dernier mot (47.05).
Le Français, grand favori de l'épreuve avant son arrivée à Pékin, a excellé, appliquant à la lettre les consignes de son entraîneur Denis Auguin qui, aidé d'un autre entraîneur, Richard Martinez, avait disséqué les courses de l'Australien. Le constat était que "l'Aussie" pouvait se retrouver en difficultés sur les 25 derniers mètres.
Pour, le double champion d'Europe 2008, il "suffisait" de ne pas trop s'employer pour faire la différence en toute fin de course.
Ainsi soit-il !
"C'est énorme. Je ne sais pas si je réalise mais voilà, c'est énorme, je ne sais pas quoi dire. A aucun moment, je ne me suis senti abattu", a expliqué Bernard, qui a réalisé son exploit dans une piscine pleine à craquer avec 11.000 spectateurs.
Parti sous les regards de ses coéquipiers et de quelques amis installés en tribunes, Bernard a signé une superbe performance, "la course parfaite pour gagner" selon Auguin, conclue en 47 sec 21 contre 47 sec 32 pour l'Australien.
"Il a mieux nagé que moi, c'est bien le meilleur qui a gagné aujourd'hui", a reconnu Sullivan, qui apprécie beaucoup le Français.
Les six autres nageurs n'ont pas pu lutter. Le double champion du monde en titre néerlandais Pieter van den Hoogenband, malgré le meilleur temps dans les 50 derniers mètres (24.50), a terminé 5e et a vu définitivement s'envoler son rêve d'un troisième sacre consécutif historique.
+VDH+ a mis un terme à sa carrière après être allé le premier embrasser dans l'eau Bernard, celui là-même qui lui avait dérobé en mars, sur ses terres à Eindhoven, la marque mondiale qu'il détenait depuis huit ans.
Lors de la finale, Bernard a également pris sa revanche sur l'Américain Jason Lezak, troisième ex-aequo avec le Brésilien Cesar Cielo (47.67). Lezak avait brisé le rêve d'un sacre français en relais 4x100 libre, devançant Bernard sur le dernier relais.
Le Français avait été très affecté par cette course.
"Je crois que ça n'aurait pas fonctionné après ce qui s'est passé en relais si on n'avait pas une confiance absolue l'un en l'autre, a confié Auguin. Après le relais, je lui ai dit: +Mais tu sais, tu peux toujours être champion olympique !+ Je crois qu'il m'a cru, tout simplement."
Dans les autres finales de la matinée, le Japonais Kosuke Kitajima a conservé son titre sur 200 m brasse, tout comme il l'avait fait trois jours auparavant sur 100 m brasse.
Stephanie Rice a, elle, décroché son troisième titre à Pékin, et autant de records du monde, en enlevant avec l'Australie la finale du relais 4x200 m libre (7:44.31) à la barbe des Chinoises et des Américaines.
La Chine, enfin, a signé un doublé en finale du 200 m papillon grâce à Liu Zige qui a devancé sa compatriote Jiao Liuyang et l'Australienne Jessicah Schipper. Agée de 19 ans, Liu (2:04.18) a amélioré de 1 sec 22/100 le record du monde détenu jusqu'alors par Schipper depuis 2006. Aurore Mongel a pris la 6e place de la finale.
Malia Metella, détentrice du record de France, a pour sa part été éliminée en demi-finale du 100 m nage libre.
Source: Yahooo News
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