Les manifestants, une centaine selon un témoin, brûlaient des pneus et bloquaient des routes dans un bidonville de Nairobi pour protester contre l'impasse politique.
Selon des habitants, les manifestants ont également pillé des magasins et arraché des rails de chemin de fer sur la ligne reliant le port de Mombasa à l'Ouganda.
Ces émeutes sont les plus violentes depuis la conclusion en février de l'accord de principe sur le partage du pouvoir.
Le président Mwai Kibaki et le chef de l'opposition Raila Odinga se sont chacun rejeté lundi la responsabilité du blocage des négociations sur la formation d'un gouvernement d'union.
"Nous avons décidé que ces négociations (...) seraient suspendues jusqu'à ce que (le Parti de l'unité nationale de Kibaki) reconnaisse pleinement l'accord de partage à 50-50 et le principe de l'équilibre entre les ministères", a déclaré Anyang Nyong'o, secrétaire général de l'ODM.
L'annonce de la composition du cabinet a été reportée à deux reprises et aucune date n'a été fixée pour une reprise des pourparlers, qui butent sur la répartition des ministères.
Seuls quelques-uns des portefeuilles posent problème, l'ODM assurant que le Parti de l'unité nationale du président Kibaki avait promis de les lui céder.
La formation de ce gouvernement est le point central de l'accord de principe conclu en février pour sortir le pays de la spirale de violence déclenchée par la réélection contestée de Kibaki le 27 décembre.
Les luttes politico-ethniques entre les partisans du président et ceux du chef de file du Mouvement démocratique Orange ont fait au moins 1.200 morts et 300.000 déplacés dans les semaines qui ont suivi le scrutin.
Source: yahoo news
Selon des habitants, les manifestants ont également pillé des magasins et arraché des rails de chemin de fer sur la ligne reliant le port de Mombasa à l'Ouganda.
Ces émeutes sont les plus violentes depuis la conclusion en février de l'accord de principe sur le partage du pouvoir.
Le président Mwai Kibaki et le chef de l'opposition Raila Odinga se sont chacun rejeté lundi la responsabilité du blocage des négociations sur la formation d'un gouvernement d'union.
"Nous avons décidé que ces négociations (...) seraient suspendues jusqu'à ce que (le Parti de l'unité nationale de Kibaki) reconnaisse pleinement l'accord de partage à 50-50 et le principe de l'équilibre entre les ministères", a déclaré Anyang Nyong'o, secrétaire général de l'ODM.
L'annonce de la composition du cabinet a été reportée à deux reprises et aucune date n'a été fixée pour une reprise des pourparlers, qui butent sur la répartition des ministères.
Seuls quelques-uns des portefeuilles posent problème, l'ODM assurant que le Parti de l'unité nationale du président Kibaki avait promis de les lui céder.
La formation de ce gouvernement est le point central de l'accord de principe conclu en février pour sortir le pays de la spirale de violence déclenchée par la réélection contestée de Kibaki le 27 décembre.
Les luttes politico-ethniques entre les partisans du président et ceux du chef de file du Mouvement démocratique Orange ont fait au moins 1.200 morts et 300.000 déplacés dans les semaines qui ont suivi le scrutin.
Source: yahoo news
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