Globalement la gauche l'a emporté par 49% des suffrages contre 47,5% à la droite aux municipales. Sa victoire est encore plus nette aux cantonales (51,1% contre 44,4% à la droite). Le scrutin a été marqué par une abstention record depuis 1959.
Voyant dans la défaite un "simple rééquilibrage" sept ans après la déroute de la gauche aux municipales de 2001, le Premier ministre François Fillon a annoncé dès dimanche soir que le gouvernement poursuivrait dans la voie des réformes. "La bataille pour l'emploi et le pouvoir d'achat doit s'accentuer" a-t-il plaidé.
Le président de la République Nicolas Sarkozy avait quant à lui assuré après le premier tour qu'il "tiendrait naturellement compte" du résultat des élections. Pour autant, il ne devrait pas y avoir de remaniement gouvernemental de grande ampleur, plutôt des changements dans le style et l'équipe de l'Elysée.
Mais dans la majorité, certains ne l'entendent pas de cette oreille. "Le gouvernement doit corriger le tir sur un certain nombre de points", a déclaré l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, jugeant que le rapport Attali sur la libéralisation de la croissance, voulu par Nicolas Sarkozy, "avait été une cause d'échec" pour la majorité. Selon lui, l'UMP "trop à droite" doit s'ouvrir "au centre" en profitant de "la disparition" du président du MoDem, François Bayrou, battu à Pau et dont le parti sort éreinté du scrutin.
"Il est clair que les victoires de l'UMP dans l'avenir ne se feront pas contre le centre", a souligné le vice-président de l'UMP qui veut partir à la conquête de l'électorat centriste abandonné, selon lui, par M. Bayrou.
Le patron des députés UMP Jean-François Copé a lui réclamé plus de "lisibilité" dans la feuille de route du gouvernement et demandé que les parlementaires soient désormais associés "plus en amont" aux réformes.
Selon le politologue Jean-Luc Parodi (Cevipof) interrogé par l'AFP, "les résistances diverses" que le chef de l'Etat "va rencontrer se sont renforcées", dans l'opposition, les syndicats et surtout dans sa propre majorité.
Fort de la victoire du PS, qui a ravi à la droite une bonne trentaine de villes de plus de 30.000 habitants, même si Marseille a échappé à cette vague rose, François Hollande a réclamé lundi "un remaniement de la politique" de Nicolas Sarkozy, demandant "une revalorisation immédiate des petites retraites" et une augmentation anticipée du Smic.
La victoire pourrait précipiter la course à la succession de François Hollande. Même si elle n'a pas réaffirmé explicitement ses ambitions pour la direction du parti, Ségolène Royal a annoncé dès dimanche soir qu'elle voulait, "avec d'autres", "présenter aux Français un projet crédible, solide, cohérent".
Le PCF de son côté n'a pas confirmé son bon premier tour: il perd plusieurs bastions, et notamment le département de Seine-Saint-Denis. Chez les Verts, l'ancienne ministre Dominique Voynet a réussi son pari de détrôner Jean-Pierre Brard (app-PCF) à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Même si elle a sauvé la cité phocéenne, l'UMP a essuyé un sérieux revers "payant le prix de ses divisions" dans certaines villes (Metz, Reims), comme l'a reconnu le ministre du Travail Xavier Bertrand.
Le FN confirme sa marginalisation électorale.
laprovence.com
Voyant dans la défaite un "simple rééquilibrage" sept ans après la déroute de la gauche aux municipales de 2001, le Premier ministre François Fillon a annoncé dès dimanche soir que le gouvernement poursuivrait dans la voie des réformes. "La bataille pour l'emploi et le pouvoir d'achat doit s'accentuer" a-t-il plaidé.
Le président de la République Nicolas Sarkozy avait quant à lui assuré après le premier tour qu'il "tiendrait naturellement compte" du résultat des élections. Pour autant, il ne devrait pas y avoir de remaniement gouvernemental de grande ampleur, plutôt des changements dans le style et l'équipe de l'Elysée.
Mais dans la majorité, certains ne l'entendent pas de cette oreille. "Le gouvernement doit corriger le tir sur un certain nombre de points", a déclaré l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, jugeant que le rapport Attali sur la libéralisation de la croissance, voulu par Nicolas Sarkozy, "avait été une cause d'échec" pour la majorité. Selon lui, l'UMP "trop à droite" doit s'ouvrir "au centre" en profitant de "la disparition" du président du MoDem, François Bayrou, battu à Pau et dont le parti sort éreinté du scrutin.
"Il est clair que les victoires de l'UMP dans l'avenir ne se feront pas contre le centre", a souligné le vice-président de l'UMP qui veut partir à la conquête de l'électorat centriste abandonné, selon lui, par M. Bayrou.
Le patron des députés UMP Jean-François Copé a lui réclamé plus de "lisibilité" dans la feuille de route du gouvernement et demandé que les parlementaires soient désormais associés "plus en amont" aux réformes.
Selon le politologue Jean-Luc Parodi (Cevipof) interrogé par l'AFP, "les résistances diverses" que le chef de l'Etat "va rencontrer se sont renforcées", dans l'opposition, les syndicats et surtout dans sa propre majorité.
Fort de la victoire du PS, qui a ravi à la droite une bonne trentaine de villes de plus de 30.000 habitants, même si Marseille a échappé à cette vague rose, François Hollande a réclamé lundi "un remaniement de la politique" de Nicolas Sarkozy, demandant "une revalorisation immédiate des petites retraites" et une augmentation anticipée du Smic.
La victoire pourrait précipiter la course à la succession de François Hollande. Même si elle n'a pas réaffirmé explicitement ses ambitions pour la direction du parti, Ségolène Royal a annoncé dès dimanche soir qu'elle voulait, "avec d'autres", "présenter aux Français un projet crédible, solide, cohérent".
Le PCF de son côté n'a pas confirmé son bon premier tour: il perd plusieurs bastions, et notamment le département de Seine-Saint-Denis. Chez les Verts, l'ancienne ministre Dominique Voynet a réussi son pari de détrôner Jean-Pierre Brard (app-PCF) à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Même si elle a sauvé la cité phocéenne, l'UMP a essuyé un sérieux revers "payant le prix de ses divisions" dans certaines villes (Metz, Reims), comme l'a reconnu le ministre du Travail Xavier Bertrand.
Le FN confirme sa marginalisation électorale.
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