Ce résultat est une catastrophe pour le Parti démocrate (PD) de centre gauche de Walter Veltroni, déjà nettement battu aux législatives des 13 et 14 avril par Silvio Berlusconi.
C'est "une victoire historique", s'est félicité le futur chef du gouvernement, tandis que Walter Veltroni déplorait "une défaite très grave, très lourde". M. Alemanno l'a emporté avec 53,65% des voix, contre 46,34% à son rival, le ministre de la Culture sortant et ex-maire de Rome Francesco Rutelli.
Ce succès "vient compléter notre victoire aux législatives" et "les Romains ont choisi le programme de bonne gouvernance du PDL dont l'objectif est de conjuguer une plus grande sécurité à Rome et la modernisation des infrastructures urbaines", a estimé Silvio Berlusconi, chef du parti du Peuple de la liberté (PDL).
"J'ai la ferme intention d'être le maire de tous les Romains. Je remercie ceux qui ont voté pour moi et aussi ceux qui ont fait un autre choix que je respecte", a déclaré Gianni Alemanno, un ancien néo-fasciste passé au parti conservateur Alliance Nationale.
Le visage défait, M. Rutelli a reconnu la victoire de son adversaire en faisant état d'"une très grande amertume".
Comme le craignaient les états-majors politiques, en particulier la gauche qui en a le plus pâti, la participation s'est inscrite en forte baisse à 63% contre 73,5% au premier tour il y a quinze jours. Les Romains ont en effet été nombreux à déserter la capitale (2,7 millions d'habitants) à l'occasion d'un week-end ensoleillé.
La gauche avait subi un revers inattendu au premier tour il y a 15 jours avec la mise en ballottage de Francesco Rutelli (54 ans) par Gianni Alemanno (50 ans), ex-ministre de l'Agriculture de Silvio Berlusconi. Au premier tour, M. Rutelli, déjà maire de Rome entre 1993 et 2001, avait recueilli 45,8% des voix face à Gianni Alemanno qui avait obtenu 40,7% des suffrages.
La campagne électorale, beaucoup plus virulente que celle des législatives, a été dominée par le thème de la sécurité, après le meurtre d'une Romaine à l'automne dont est accusé un immigré roumain. Deux viols commis la semaine dernière à Milan et à Rome pour lesquels sont poursuivis un Egyptien et un Roumain ont contribué à durcir la bataille opposant les deux candidats, la droite reprochant à la gauche son laxisme en matière de criminalité et d'immigration.
M. Alemanno a promis notamment d'expulser 20.000 immigrés clandestins ayant eu maille à partir avec la justice tandis que M. Rutelli s'est engagé à renforcer les mesures de surveillance et de prévention pour faire face à la criminalité. Rappelant les débuts en politique du candidat de la droite, au sein du parti MSI, héritier du fascisme, la gauche radicale avait appelé à la mobilisation contre l'élection d'un "maire fasciste" et le "retour de la marée noire" à Rome.
Walter Veltroni avait dû démissionner à la mi-février de son poste de maire de Rome avant le terme de son second mandat de cinq ans, pour conduire le centre gauche aux législatives. Il avait été élu en 2006 dès le premier tour avec 61,4% des voix dans la capitale italienne, contre 37% à M. Alemanno.
Source: yahoo news
C'est "une victoire historique", s'est félicité le futur chef du gouvernement, tandis que Walter Veltroni déplorait "une défaite très grave, très lourde". M. Alemanno l'a emporté avec 53,65% des voix, contre 46,34% à son rival, le ministre de la Culture sortant et ex-maire de Rome Francesco Rutelli.
Ce succès "vient compléter notre victoire aux législatives" et "les Romains ont choisi le programme de bonne gouvernance du PDL dont l'objectif est de conjuguer une plus grande sécurité à Rome et la modernisation des infrastructures urbaines", a estimé Silvio Berlusconi, chef du parti du Peuple de la liberté (PDL).
"J'ai la ferme intention d'être le maire de tous les Romains. Je remercie ceux qui ont voté pour moi et aussi ceux qui ont fait un autre choix que je respecte", a déclaré Gianni Alemanno, un ancien néo-fasciste passé au parti conservateur Alliance Nationale.
Le visage défait, M. Rutelli a reconnu la victoire de son adversaire en faisant état d'"une très grande amertume".
Comme le craignaient les états-majors politiques, en particulier la gauche qui en a le plus pâti, la participation s'est inscrite en forte baisse à 63% contre 73,5% au premier tour il y a quinze jours. Les Romains ont en effet été nombreux à déserter la capitale (2,7 millions d'habitants) à l'occasion d'un week-end ensoleillé.
La gauche avait subi un revers inattendu au premier tour il y a 15 jours avec la mise en ballottage de Francesco Rutelli (54 ans) par Gianni Alemanno (50 ans), ex-ministre de l'Agriculture de Silvio Berlusconi. Au premier tour, M. Rutelli, déjà maire de Rome entre 1993 et 2001, avait recueilli 45,8% des voix face à Gianni Alemanno qui avait obtenu 40,7% des suffrages.
La campagne électorale, beaucoup plus virulente que celle des législatives, a été dominée par le thème de la sécurité, après le meurtre d'une Romaine à l'automne dont est accusé un immigré roumain. Deux viols commis la semaine dernière à Milan et à Rome pour lesquels sont poursuivis un Egyptien et un Roumain ont contribué à durcir la bataille opposant les deux candidats, la droite reprochant à la gauche son laxisme en matière de criminalité et d'immigration.
M. Alemanno a promis notamment d'expulser 20.000 immigrés clandestins ayant eu maille à partir avec la justice tandis que M. Rutelli s'est engagé à renforcer les mesures de surveillance et de prévention pour faire face à la criminalité. Rappelant les débuts en politique du candidat de la droite, au sein du parti MSI, héritier du fascisme, la gauche radicale avait appelé à la mobilisation contre l'élection d'un "maire fasciste" et le "retour de la marée noire" à Rome.
Walter Veltroni avait dû démissionner à la mi-février de son poste de maire de Rome avant le terme de son second mandat de cinq ans, pour conduire le centre gauche aux législatives. Il avait été élu en 2006 dès le premier tour avec 61,4% des voix dans la capitale italienne, contre 37% à M. Alemanno.
Source: yahoo news
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