A Cergy, les premières constatations laissent penser que l'homme de 45 ans décédé a succombé au froid car il dormait à l'air libre près d'un centre commercial, alors que les températures ont chuté dans la nuit sous zéro, a dit Christophe Louis, président du collectif "Les morts de la rue".
A Argenteuil, les conditions de la mort d'un sans-abri de 74 ans connu des services sociaux sont plus floues. Il n'est pas certain que le froid soit en cause, a dit la mairie. Une enquête de police a été ouverte. La victime avait pour habitude de dormir dehors en un endroit précis et la police municipale l'avait signalé dimanche soir aux services de secours, qui ne l'ont pas trouvé. Son corps a été retrouvé ailleurs.
L'association "Les morts de la rue" estime que le bilan des SDF décédés dans la rue ou à l'hôpital en 2008 en France est ainsi porté à 360 personnes.
Un agent de la SNCF qui dormait dans un local de service de la gare Saint-Lazare à Paris a par ailleurs été retrouvé mort lundi, a-t-on aussi appris auprès du collectif.
Le plan "grand froid", qui permet l'ouverture de places d'urgence dès que les températures nocturnes oscillent entre 0°C et 5°C, a été déclenché dans une trentaine de départements en France depuis le début de la vague de froid, qui doit se prolonger cette semaine.
Ce plan est jugé insuffisant par certaines associations.
"Il faut une politique globale et volontariste", estime Christophe Louis, qui juge que le problème n'a pas été véritablement pris en compte par la ministre du Logement, Christine Boutin, malgré un vif débat lors de l'hiver 2007-2008, l'annonce de mesures et l'entrée en vigueur du droit "opposable" au logement.
Christine Boutin a réaffirmé dimanche que les capacités d'hébergement en France étaient à ses yeux suffisantes pour prendre en charge les sans-abri.
"Des places sont ouvertes en supplément, des nuits d'hôtel sont même prises en charge par l'Etat pour pouvoir héberger les personnes qui le souhaitent. Heureusement, pour l'instant, il n'y a pas de mort supplémentaire", a-t-elle dit.
La ministre du Logement avait suscité une polémique en novembre en suggérant l'hébergement de force des SDF par grand froid. Le projet a finalement été amendé par l'Elysée, qui propose de contraindre les sans-abri à se rendre dans un centre d'hébergement puis de les laisser ensuite libres de partir.
Lors de sa campagne électorale pour l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait promis le 18 décembre 2006 que s'il était élu président, "plus personne ne serait obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid" d'ici à deux ans.
Les Enfants de Don Quichotte, association qui avait amené le gouvernement à instaurer le droit opposable au logement en installant un campement de tentes le long du canal Saint-Martin à Paris en 2006, a annoncé qu'elle allait recommencer l'opération dans toute la France.
Selon le ministère du Logement, 99.600 places, dont 16.400 en hébergement d'urgence, sont disponibles en France pour les sans-abri, dont il estime le nombre à 100.000. Les deux tiers des problèmes d'hébergement se concentrent en Ile-de-France.
Source: Yahoo News
A Argenteuil, les conditions de la mort d'un sans-abri de 74 ans connu des services sociaux sont plus floues. Il n'est pas certain que le froid soit en cause, a dit la mairie. Une enquête de police a été ouverte. La victime avait pour habitude de dormir dehors en un endroit précis et la police municipale l'avait signalé dimanche soir aux services de secours, qui ne l'ont pas trouvé. Son corps a été retrouvé ailleurs.
L'association "Les morts de la rue" estime que le bilan des SDF décédés dans la rue ou à l'hôpital en 2008 en France est ainsi porté à 360 personnes.
Un agent de la SNCF qui dormait dans un local de service de la gare Saint-Lazare à Paris a par ailleurs été retrouvé mort lundi, a-t-on aussi appris auprès du collectif.
Le plan "grand froid", qui permet l'ouverture de places d'urgence dès que les températures nocturnes oscillent entre 0°C et 5°C, a été déclenché dans une trentaine de départements en France depuis le début de la vague de froid, qui doit se prolonger cette semaine.
Ce plan est jugé insuffisant par certaines associations.
"Il faut une politique globale et volontariste", estime Christophe Louis, qui juge que le problème n'a pas été véritablement pris en compte par la ministre du Logement, Christine Boutin, malgré un vif débat lors de l'hiver 2007-2008, l'annonce de mesures et l'entrée en vigueur du droit "opposable" au logement.
Christine Boutin a réaffirmé dimanche que les capacités d'hébergement en France étaient à ses yeux suffisantes pour prendre en charge les sans-abri.
"Des places sont ouvertes en supplément, des nuits d'hôtel sont même prises en charge par l'Etat pour pouvoir héberger les personnes qui le souhaitent. Heureusement, pour l'instant, il n'y a pas de mort supplémentaire", a-t-elle dit.
La ministre du Logement avait suscité une polémique en novembre en suggérant l'hébergement de force des SDF par grand froid. Le projet a finalement été amendé par l'Elysée, qui propose de contraindre les sans-abri à se rendre dans un centre d'hébergement puis de les laisser ensuite libres de partir.
Lors de sa campagne électorale pour l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait promis le 18 décembre 2006 que s'il était élu président, "plus personne ne serait obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid" d'ici à deux ans.
Les Enfants de Don Quichotte, association qui avait amené le gouvernement à instaurer le droit opposable au logement en installant un campement de tentes le long du canal Saint-Martin à Paris en 2006, a annoncé qu'elle allait recommencer l'opération dans toute la France.
Selon le ministère du Logement, 99.600 places, dont 16.400 en hébergement d'urgence, sont disponibles en France pour les sans-abri, dont il estime le nombre à 100.000. Les deux tiers des problèmes d'hébergement se concentrent en Ile-de-France.
Source: Yahoo News
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