Compromis par plusieurs indices matériels, Bruno Cholet, un délinquant sexuel multi-récidiviste de 50 ans, a été mis en examen à Paris dans l'enquête sur le meurtre d'un étudiante suédoise de 19 ans, Sussanna Zetterberg, le 19 avril, a-t-on appris de source judiciaire.
Il a été placé en détention dans la nuit.
Cet homme arrêté vendredi dans les Yvelines est poursuivi pour "enlèvement, séquestration suivie de la mort de la victime, vol de cartes bancaires, escroqueries et tentatives", le tout en récidive légale, ce qui est passible de la perpétuité.
En une semaine, les 40 enquêteurs de la Brigade criminelle mobilisés sur ce dossier qui a suscité une vive émotion en Suède et une mise en garde de l'ambassadeur à ses ressortissantes ont réuni de nombreux éléments à charge.
Elément principal, selon une source policière, un sac portant la mention "Sussanna 777" a été retrouvé dans la voiture du suspect. Dans ce même sac, se trouvaient un pistolet 22 LR avec silencieux, le même calibre que celle qui a servi à tuer la jeune fille, ainsi qu'une boîte de cartouches et des menottes.
Sussanna Zetterberg, qui étudiait le français à la Sorbonne, a été retrouvée menottée les mains dans le dos, poignardée et tuée de quatre balles dans la tête dans le bois de Chantilly. Son corps avait été partiellement calciné avec de l'essence.
La police a également lancé des expertises scientifiques dans son véhicule monospace, du même type que celui utilisé pour piéger la jeune fille. Les policiers disposent enfin d'enregistrements de vidéo-surveillance d'un guichet automatique de banque où le tueur a utilisé la carte de crédit de la Suédoise. Sans l'identifier, ces expertises évoqueraient Bruno Cholet.
DEUX ANOMALIES DANS LE SUIVI DE CHOLET
Le dossier pourrait relancer une nouvelle fois le débat sur la récidive car Bruno Cholet, sorti de prison en octobre dernier, a passé la majeure partie de sa vie en prison.
Il a été condamné une première fois et incarcéré pour un viol commis au milieu des années 1970. En 1989, il a été condamné à 18 ans de réclusion pour le viol d'une fillette de douze ans et celui d'une auto-stoppeuse en 1983. Il a été libéré en 1999 après une quinzaine d'années de détention.
D'autres emprisonnements plus brefs ont suivi pour des petits délits. Deux anomalies dans le suivi de ce criminel ont déjà été relevées pendant l'enquête.
Son empreinte génétique ne figure pas au Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG), censé pourtant recenser tous les condamnés. Alors qu'il est inscrit au Fichier des délinquants sexuels, son adresse dans le Xe arrondissement n'était pas en possession de la justice.
Employé comme chauffeur dans une société, il exerçait frauduleusement la profession de chauffeur de taxi. Les policiers l'ont retrouvé en détectant la trace d'un récent contrôle.
La jeune Suédoise avait été prise en charge vers 04h30 du matin le 19 avril à la sortie d'une discothèque, rue de Rivoli. Elle a dans les minutes suivantes envoyé un SMS à une amie pour lui dire qu'elle était dans un taxi dont le chauffeur lui semblait étrange, puis n'a plus donné de nouvelles.
Les policiers ont repris l'enquête sur l'enlèvement d'une autre Suédoise de 19 ans, le 23 février, dans des circonstances similaires. Prise en charge par un taxi à la sortie d'une discothèque du VIIIe arrondissement, conduite dans les Yvelines et violée, elle avait été laissée en vie.
Selon le "Journal du Dimanche", d'autres dossiers vont aussi être rouverts, notamment celui du meurtre de la directrice d'une agence bancaire, Elodie Kulik, dans la Somme en 2002. Le défaut de saisie de son ADN dans le FNAEG pourrait donc s'avérer avoir eu de lourdes conséquences.
Source: news.yahoo.com
Il a été placé en détention dans la nuit.
Cet homme arrêté vendredi dans les Yvelines est poursuivi pour "enlèvement, séquestration suivie de la mort de la victime, vol de cartes bancaires, escroqueries et tentatives", le tout en récidive légale, ce qui est passible de la perpétuité.
En une semaine, les 40 enquêteurs de la Brigade criminelle mobilisés sur ce dossier qui a suscité une vive émotion en Suède et une mise en garde de l'ambassadeur à ses ressortissantes ont réuni de nombreux éléments à charge.
Elément principal, selon une source policière, un sac portant la mention "Sussanna 777" a été retrouvé dans la voiture du suspect. Dans ce même sac, se trouvaient un pistolet 22 LR avec silencieux, le même calibre que celle qui a servi à tuer la jeune fille, ainsi qu'une boîte de cartouches et des menottes.
Sussanna Zetterberg, qui étudiait le français à la Sorbonne, a été retrouvée menottée les mains dans le dos, poignardée et tuée de quatre balles dans la tête dans le bois de Chantilly. Son corps avait été partiellement calciné avec de l'essence.
La police a également lancé des expertises scientifiques dans son véhicule monospace, du même type que celui utilisé pour piéger la jeune fille. Les policiers disposent enfin d'enregistrements de vidéo-surveillance d'un guichet automatique de banque où le tueur a utilisé la carte de crédit de la Suédoise. Sans l'identifier, ces expertises évoqueraient Bruno Cholet.
DEUX ANOMALIES DANS LE SUIVI DE CHOLET
Le dossier pourrait relancer une nouvelle fois le débat sur la récidive car Bruno Cholet, sorti de prison en octobre dernier, a passé la majeure partie de sa vie en prison.
Il a été condamné une première fois et incarcéré pour un viol commis au milieu des années 1970. En 1989, il a été condamné à 18 ans de réclusion pour le viol d'une fillette de douze ans et celui d'une auto-stoppeuse en 1983. Il a été libéré en 1999 après une quinzaine d'années de détention.
D'autres emprisonnements plus brefs ont suivi pour des petits délits. Deux anomalies dans le suivi de ce criminel ont déjà été relevées pendant l'enquête.
Son empreinte génétique ne figure pas au Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG), censé pourtant recenser tous les condamnés. Alors qu'il est inscrit au Fichier des délinquants sexuels, son adresse dans le Xe arrondissement n'était pas en possession de la justice.
Employé comme chauffeur dans une société, il exerçait frauduleusement la profession de chauffeur de taxi. Les policiers l'ont retrouvé en détectant la trace d'un récent contrôle.
La jeune Suédoise avait été prise en charge vers 04h30 du matin le 19 avril à la sortie d'une discothèque, rue de Rivoli. Elle a dans les minutes suivantes envoyé un SMS à une amie pour lui dire qu'elle était dans un taxi dont le chauffeur lui semblait étrange, puis n'a plus donné de nouvelles.
Les policiers ont repris l'enquête sur l'enlèvement d'une autre Suédoise de 19 ans, le 23 février, dans des circonstances similaires. Prise en charge par un taxi à la sortie d'une discothèque du VIIIe arrondissement, conduite dans les Yvelines et violée, elle avait été laissée en vie.
Selon le "Journal du Dimanche", d'autres dossiers vont aussi être rouverts, notamment celui du meurtre de la directrice d'une agence bancaire, Elodie Kulik, dans la Somme en 2002. Le défaut de saisie de son ADN dans le FNAEG pourrait donc s'avérer avoir eu de lourdes conséquences.
Source: news.yahoo.com
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