Celle qu'on surnommait "Mama Africa" fut la première musicienne noire sud-africaine à obtenir une reconnaissance internationale, à la fin des années 1950 aux Etats-Unis. Ses plus grands succès, dont "Pata Pata", firent le tour du monde.
Elle passa 31 ans de sa vie en exil, de 1959 à 1990, pour ses prises de position publiques contre le régime ségrégationniste blanc.
L'une de ses chansons réclamait la libération de Nelson Mandela, emprisonné pendant 27 ans pour son combat contre l'apartheid avant de devenir le premier président de la "nation arc en ciel".
L'ancien détenu politique le plus célèbre au monde a rendu un vibrant hommage à la défunte. "Malgré ses immenses sacrifices et ses souffrances ressenties en laissant derrière elle sa famille et son pays bien-aimés pendant l'exil, elle nous a toujours fait honneur en utilisant sa célébrité mondiale pour dénoncer l'abomination de l'apartheid", a-t-il dit via sa fondation.
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Nkosazana Dlamini-Zuma, a elle aussi célébré le message de la chanteuse "(...) sur l'inéluctabilité et la justesse de la victoire sur les forces obscures du colonialisme de l'apartheid via ses chansons".
Miriam Makeba est morte d'une crise cardiaque dans une clinique de Castel Volturno peu après s'être produite en concert à Baia Verde, près de Caserte dans la région de Naples.
Ce concert avait été organisé en soutien à l'écrivain Roberto Saviano, l'auteur de "Gomorra", livre sur le crime organisé dans le sud de l'Italie, qui a été porté à l'écran et a valu des menaces à l'écrivain.
"C'est une crise cardiaque, mais elle n'était pas bien depuis longtemps", a déclaré son agent, Mark Lechat, à Reuters, précisant qu'elle souffrait d'arthrite.
Les radios sud-africaines ont multiplié les hommages à l'annonce de son décès. De nombreux messages d'auditeurs ont été lus à l'antenne, témoignant de l'attachement du pays à l'une de ses plus grandes stars.
Miriam Makeba était née le 4 mars 1932 dans un bidonville des environs de Johannesburg.
Fille d'une femme de ménage, elle avait débuté dans la chorale de l'école et appris son art en écoutant des enregistrements de chanteuses américaines comme Ella Fitzgerald.
Son style mélangeait le jazz avec des sons traditionnels africains. Sa manière d'inclure les "clics", des claquements de langue propres à la langue Xhosa, lui valut la notoriété.
Elle commença à attirer l'attention d'un large public en devenant chanteuse d'un groupe célèbre dans son pays, les Manhattan Brothers, puis perça sur la scène internationale quand Harry Belafonte la fit venir à New York en 1959.
Elle ne regagna plus son pays avant 1990, ses prises de position contre le régime d'apartheid la condamnant à l'exil, de l'Europe aux Etats-Unis.
En 1969, elle se maria avec le militant américain des Black Panthers Stokely Carmichael et le couple s'installa dans la Guinée de Sékou Touré avant de se séparer cinq ans plus tard.
Miriam Makeba, qui racontait que son premier mari la frappait souvent, avait divorcé à quatre reprises.
Source: Yahoo News
Elle passa 31 ans de sa vie en exil, de 1959 à 1990, pour ses prises de position publiques contre le régime ségrégationniste blanc.
L'une de ses chansons réclamait la libération de Nelson Mandela, emprisonné pendant 27 ans pour son combat contre l'apartheid avant de devenir le premier président de la "nation arc en ciel".
L'ancien détenu politique le plus célèbre au monde a rendu un vibrant hommage à la défunte. "Malgré ses immenses sacrifices et ses souffrances ressenties en laissant derrière elle sa famille et son pays bien-aimés pendant l'exil, elle nous a toujours fait honneur en utilisant sa célébrité mondiale pour dénoncer l'abomination de l'apartheid", a-t-il dit via sa fondation.
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Nkosazana Dlamini-Zuma, a elle aussi célébré le message de la chanteuse "(...) sur l'inéluctabilité et la justesse de la victoire sur les forces obscures du colonialisme de l'apartheid via ses chansons".
Miriam Makeba est morte d'une crise cardiaque dans une clinique de Castel Volturno peu après s'être produite en concert à Baia Verde, près de Caserte dans la région de Naples.
Ce concert avait été organisé en soutien à l'écrivain Roberto Saviano, l'auteur de "Gomorra", livre sur le crime organisé dans le sud de l'Italie, qui a été porté à l'écran et a valu des menaces à l'écrivain.
"C'est une crise cardiaque, mais elle n'était pas bien depuis longtemps", a déclaré son agent, Mark Lechat, à Reuters, précisant qu'elle souffrait d'arthrite.
Les radios sud-africaines ont multiplié les hommages à l'annonce de son décès. De nombreux messages d'auditeurs ont été lus à l'antenne, témoignant de l'attachement du pays à l'une de ses plus grandes stars.
Miriam Makeba était née le 4 mars 1932 dans un bidonville des environs de Johannesburg.
Fille d'une femme de ménage, elle avait débuté dans la chorale de l'école et appris son art en écoutant des enregistrements de chanteuses américaines comme Ella Fitzgerald.
Son style mélangeait le jazz avec des sons traditionnels africains. Sa manière d'inclure les "clics", des claquements de langue propres à la langue Xhosa, lui valut la notoriété.
Elle commença à attirer l'attention d'un large public en devenant chanteuse d'un groupe célèbre dans son pays, les Manhattan Brothers, puis perça sur la scène internationale quand Harry Belafonte la fit venir à New York en 1959.
Elle ne regagna plus son pays avant 1990, ses prises de position contre le régime d'apartheid la condamnant à l'exil, de l'Europe aux Etats-Unis.
En 1969, elle se maria avec le militant américain des Black Panthers Stokely Carmichael et le couple s'installa dans la Guinée de Sékou Touré avant de se séparer cinq ans plus tard.
Miriam Makeba, qui racontait que son premier mari la frappait souvent, avait divorcé à quatre reprises.
Source: Yahoo News
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