La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont annoncé lundi à Hanovre être parvenus à un "compromis" en faveur d'une "Union pour la Méditerranée", pomme de discorde des derniers mois entre Paris et Berlin.
"Nous sommes d'accord pour que ce soit un projet de l'Union européenne", a souligné Mme merkel.
Nicolas Sarkozy était venu inaugurer, à Hanovre le Cebit, plus grand salon des nouvelles technologies du monde, aux côtés du président de la Commission européenne, Jose-Manuel Barroso.
Un entretien et un dîner avec Mme Merkel ont permis d'évoquer la présidence française de l'UE, au deuxième semestre, et divers sujets sur lesquels Paris et Berlin n'ont pas été sur la même longueur d'onde. Le principal était ce projet dont Nicolas Sarkozy veut faire une priorité de sa présidence, Berlin ayant émis la crainte qu'il divise à terme l'UE s'il excluait les Européens non riverains de la Méditérranée.
Les deux dirigeants se sont aussi rapprochés sur un autre dossier contentieux, correspondant à des intérêts économiques forts : la chancelière a annoncé qu'"un accord est en vue avec la France sur les objectifs européens de réduction de CO2 des voitures". Nicolas Sarkozy a parlé d'une "position commune de la France et de l'Allemagne dans les jours qui viennent".
Berlin s'oppose au projet de l'UE de réductions des émissions de CO2 des voitures en fonction de leur poids, qui pénalise trop à son goût son industrie automobile, spécialiste des modèles lourds et polluants. Au grand dam de la France, productrice de voitures plus légères.
Lors de sa visite de quatre heures, le président français a fait l'éloge du "modèle" que constitue l'Allemagne pour la France, dans un message destiné à assurer la chancelière de la loyauté française en dépit des nuages. "Venir au Cebit, ce n'était pas tout à fait une mondanité, c'était un engagement du coeur, un engagement de la raison pour dire à Angela Merkel, à vous, chers amis allemands, que nous voulons travailler avec vous, comme des amis de toujours", a-t-il dit avec chaleur dans son discours inaugural du CEBIT dont la France est l'invité d'honneur.
Angela Merkel a rappelé la "responsabilité commune" de la France et de l'Allemagne. S'ils ne sont pas d'accord, "il devient difficile en Europe de trouver des solutions communes". Le président l'a assuré de ses bonnes intentions européennes : "la présidence que j'aurai de l'Union, je ne veux pas que ce soit un succès de la France, un succès de la France et de l'Allemagne. Ca doit être un succès de l'Europe", a-t-il lancé alors même que la presse allemande le soupçonne de vouloir profiter de la présidence européenne pour mettre en avant les ambitions de la France.
Un éloge appuyé a porté sur les réformes socio-économiques allemandes. "Si nous réformons l'économie française, c'est bon pour l'Allemagne. Vous êtes un modèle, on va tout faire comme vous", s'est-il exclamé. "Il n'y a pas l'ombre d'une feuille de papier à cigarette entre nous", a-t-il ajouté à l'adresse d'Angela Merkel.
Le président cherchait à apaiser le climat quelque peu tendu entre la France et l'Allemagne. Berlin semble parfois être pris de court par le nouveau style de l'Elysée, se sentant parfois insuffisamment consulté.
Nicolas Sarkozy a cité la récente commande de l'armée de l'air américaine au groupe européen d'aéronautique et de défense EADS comme une exemple d'une crise industrielle surmontée en commun et aussi d'une convergence diplomatique entre Paris et Berlin ayant porté du fruit.
yahoo.com
"Nous sommes d'accord pour que ce soit un projet de l'Union européenne", a souligné Mme merkel.
Nicolas Sarkozy était venu inaugurer, à Hanovre le Cebit, plus grand salon des nouvelles technologies du monde, aux côtés du président de la Commission européenne, Jose-Manuel Barroso.
Un entretien et un dîner avec Mme Merkel ont permis d'évoquer la présidence française de l'UE, au deuxième semestre, et divers sujets sur lesquels Paris et Berlin n'ont pas été sur la même longueur d'onde. Le principal était ce projet dont Nicolas Sarkozy veut faire une priorité de sa présidence, Berlin ayant émis la crainte qu'il divise à terme l'UE s'il excluait les Européens non riverains de la Méditérranée.
Les deux dirigeants se sont aussi rapprochés sur un autre dossier contentieux, correspondant à des intérêts économiques forts : la chancelière a annoncé qu'"un accord est en vue avec la France sur les objectifs européens de réduction de CO2 des voitures". Nicolas Sarkozy a parlé d'une "position commune de la France et de l'Allemagne dans les jours qui viennent".
Berlin s'oppose au projet de l'UE de réductions des émissions de CO2 des voitures en fonction de leur poids, qui pénalise trop à son goût son industrie automobile, spécialiste des modèles lourds et polluants. Au grand dam de la France, productrice de voitures plus légères.
Lors de sa visite de quatre heures, le président français a fait l'éloge du "modèle" que constitue l'Allemagne pour la France, dans un message destiné à assurer la chancelière de la loyauté française en dépit des nuages. "Venir au Cebit, ce n'était pas tout à fait une mondanité, c'était un engagement du coeur, un engagement de la raison pour dire à Angela Merkel, à vous, chers amis allemands, que nous voulons travailler avec vous, comme des amis de toujours", a-t-il dit avec chaleur dans son discours inaugural du CEBIT dont la France est l'invité d'honneur.
Angela Merkel a rappelé la "responsabilité commune" de la France et de l'Allemagne. S'ils ne sont pas d'accord, "il devient difficile en Europe de trouver des solutions communes". Le président l'a assuré de ses bonnes intentions européennes : "la présidence que j'aurai de l'Union, je ne veux pas que ce soit un succès de la France, un succès de la France et de l'Allemagne. Ca doit être un succès de l'Europe", a-t-il lancé alors même que la presse allemande le soupçonne de vouloir profiter de la présidence européenne pour mettre en avant les ambitions de la France.
Un éloge appuyé a porté sur les réformes socio-économiques allemandes. "Si nous réformons l'économie française, c'est bon pour l'Allemagne. Vous êtes un modèle, on va tout faire comme vous", s'est-il exclamé. "Il n'y a pas l'ombre d'une feuille de papier à cigarette entre nous", a-t-il ajouté à l'adresse d'Angela Merkel.
Le président cherchait à apaiser le climat quelque peu tendu entre la France et l'Allemagne. Berlin semble parfois être pris de court par le nouveau style de l'Elysée, se sentant parfois insuffisamment consulté.
Nicolas Sarkozy a cité la récente commande de l'armée de l'air américaine au groupe européen d'aéronautique et de défense EADS comme une exemple d'une crise industrielle surmontée en commun et aussi d'une convergence diplomatique entre Paris et Berlin ayant porté du fruit.
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