Dans le même temps, une délégation de la junte était attendue à Addis Abeba pour des entretiens avec des responsables de l'Union africaine, quelques heures seulement avant l'expiration lundi à minuit de l'ultimatum de l'UA en vue d'un "retour à l'ordre constitutionnel".
"Nous réclamons l'application immédiate de sanctions contre la junte, conformément à l'ultimatum posé par l'UA car les militaires n'entendent pas quitter le pouvoir", a déclaré le responsable des relations extérieures du Front national de défense de la démocratie (FNDD) Mohamed Ould Mouloud.
Selon lui, les putschistes "se sont engagés dans l'escalade de la répression contre toute opposition politique".
Dimanche, des policiers antiémeutes ont en effet réprimé à Nouakchott de petites manifestations de partisans du président renversé demandant le retour au pouvoir de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier chef d'Etat démocratiquement élu depuis l'indépendance du pays en 1960.
Hier soir, les dirigeants du Front se sont réunis avec deux des enfants du président renversé et de nombreux militants pour discuter de la situation.
Omar Ould Yali, président en exercice du Front, a lancé un avertissement à l'encontre des putschistes : "nous les mettons en garde de ne pas mettre le feu à la Mauritanie".
Il a également demandé "à tous les policiers et les militaires de ne pas accepter d'être instrumentalisés pour réprimer les manifestations".
Le Front a également maintenu la pression, en annonçant une marche de six centrales syndicales mardi à 16h00 (locales et GMT) à Nouakchott, bravant une nouvelle fois l'interdiction de toutes manifestations décidée par la junte.
Les organisations de défense des droits de l'Homme ont de leur côté haussé le ton hier.
La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et son organisation membre en Mauritanie, l'Association mauritanienne des droits de l'Homme (AMDH), ont appelé la junte à "libérer immédiatement et sans condition le président élu et à rétablir le pouvoir constitutionnel".
Elles "demandent à l'Union africaine, l'Organisation internationale de la Francophonie(OIF), l'Union européenne, et l'Organisation des Nations unies à prendre des sanctions ciblées à l'encontre des généraux de la junte et des individus qui les soutiennent".
Le projet de "rectification politique" de la junte est "dans l'impasse", a pour sa part déclaré la Rencontre africaine des droits de l'Homme (Raddho), une ONG dont le siège est à Dakar, qui encourage l'Union africaine (UA) à appliquer "fermement" des sanctions.
L'organisation "soutient et encourage l'Union africaine à appliquer fermement les sanctions les plus appropriés pour amener le général Mohamed Ould Abdel Aziz (chef de la junte) à libérer le président démocratiquement élu et à restaurer l'ordre constitutionnel".
Le 22 septembre, le Conseil de paix et de sécurité de l'organisation continentale avait exigé le rétablissement du président Abdallahi dans ses fonctions, le 6 octobre "au plus tard".
L'UA avait également évoqué "les risques de sanctions et d'isolement" encourus par les putschistes s'ils ne satisfaisaient pas à cette "exigence".
En cas d'échec des pourparlers avec l'UA, les sanctions envisagées pourraient prendre la forme d'interdictions individuelles de voyager ou de gel des avoirs financiers à l'étranger des putschistes et de leurs soutiens.
Un porte-parole de parlementaires pro-putsch, Sidi Mohamed Ould Maham, interrogé par l'AFP, a relativisé lundi la portée de l'ultimatum, en estimant que "ce style" de pression "ne fait peur à personne" et "n'a jamais réglé aucun problème".
De son côté, la junte a gardé le silence toute la journée d'hier.
Source: Yahoo News
"Nous réclamons l'application immédiate de sanctions contre la junte, conformément à l'ultimatum posé par l'UA car les militaires n'entendent pas quitter le pouvoir", a déclaré le responsable des relations extérieures du Front national de défense de la démocratie (FNDD) Mohamed Ould Mouloud.
Selon lui, les putschistes "se sont engagés dans l'escalade de la répression contre toute opposition politique".
Dimanche, des policiers antiémeutes ont en effet réprimé à Nouakchott de petites manifestations de partisans du président renversé demandant le retour au pouvoir de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier chef d'Etat démocratiquement élu depuis l'indépendance du pays en 1960.
Hier soir, les dirigeants du Front se sont réunis avec deux des enfants du président renversé et de nombreux militants pour discuter de la situation.
Omar Ould Yali, président en exercice du Front, a lancé un avertissement à l'encontre des putschistes : "nous les mettons en garde de ne pas mettre le feu à la Mauritanie".
Il a également demandé "à tous les policiers et les militaires de ne pas accepter d'être instrumentalisés pour réprimer les manifestations".
Le Front a également maintenu la pression, en annonçant une marche de six centrales syndicales mardi à 16h00 (locales et GMT) à Nouakchott, bravant une nouvelle fois l'interdiction de toutes manifestations décidée par la junte.
Les organisations de défense des droits de l'Homme ont de leur côté haussé le ton hier.
La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et son organisation membre en Mauritanie, l'Association mauritanienne des droits de l'Homme (AMDH), ont appelé la junte à "libérer immédiatement et sans condition le président élu et à rétablir le pouvoir constitutionnel".
Elles "demandent à l'Union africaine, l'Organisation internationale de la Francophonie(OIF), l'Union européenne, et l'Organisation des Nations unies à prendre des sanctions ciblées à l'encontre des généraux de la junte et des individus qui les soutiennent".
Le projet de "rectification politique" de la junte est "dans l'impasse", a pour sa part déclaré la Rencontre africaine des droits de l'Homme (Raddho), une ONG dont le siège est à Dakar, qui encourage l'Union africaine (UA) à appliquer "fermement" des sanctions.
L'organisation "soutient et encourage l'Union africaine à appliquer fermement les sanctions les plus appropriés pour amener le général Mohamed Ould Abdel Aziz (chef de la junte) à libérer le président démocratiquement élu et à restaurer l'ordre constitutionnel".
Le 22 septembre, le Conseil de paix et de sécurité de l'organisation continentale avait exigé le rétablissement du président Abdallahi dans ses fonctions, le 6 octobre "au plus tard".
L'UA avait également évoqué "les risques de sanctions et d'isolement" encourus par les putschistes s'ils ne satisfaisaient pas à cette "exigence".
En cas d'échec des pourparlers avec l'UA, les sanctions envisagées pourraient prendre la forme d'interdictions individuelles de voyager ou de gel des avoirs financiers à l'étranger des putschistes et de leurs soutiens.
Un porte-parole de parlementaires pro-putsch, Sidi Mohamed Ould Maham, interrogé par l'AFP, a relativisé lundi la portée de l'ultimatum, en estimant que "ce style" de pression "ne fait peur à personne" et "n'a jamais réglé aucun problème".
De son côté, la junte a gardé le silence toute la journée d'hier.
Source: Yahoo News
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