Les forces britanniques auront quitté l'Irak le 31 mai 2009 au plus tard, a annoncé mercredi le Premier ministre britannique Gordon Brown. Londres mettra ainsi un terme à la mission qui aura fourni le plus important contingent militaire étranger en Irak, après les Etats-Unis.
"Nous sommes tombés d'accord aujourd'hui pour dire que la mission s'achèvera au plus tard le 31 mai", a déclaré Gordon Brown mercredi à l'occasion d'une visite-surprise à Bagdad, et à l'issue d'un entretien avec son homologue irakien Nouri al-Maliki. Le calendrier de retrait semble encore s'accélérer, pour cette mission en Irak qui aura été très impopulaire auprès des Britanniques.
Cette visite impromptue survenait une semaine après que Londres a annoncé le retrait de l'essentiel de ses troupes d'Irak d'ici le début de l'été, avec le départ définitif d'ici à la fin juillet.
Avec quelque 4.000 soldats britanniques actuellement déployés, essentiellement dans le sud de l'Irak, la Grande-Bretagne est le deuxième plus gros contributeur à la coalition militaire internationale.
L'annonce du départ britannique st intervenue alors que la violence frappait une nouvelle fois l'Irak, avec un double attentat dans l'est de Bagdad, qui, visant la police de la circulation, a fait au moins 18 morts et 52 blessés.
Elle a également lieu alors que de leur côté, les derniers soldats bulgares déployés en Irak sont rentrés au pays ce mercredi.
"Nous remercions (les troupes britanniques) pour les efforts qu'ils ont fait afin de nous débarasser de la dictature et du terrorisme. Ils ont fait beaucoup de sacrifices", a déclaré al-Maliki au cours de la conférence de presse conjointe avec Gordon Brown.
Cette rencontre avec la presse s'est déroulée sans incident, à la différence de celle de dimanche avec un autre visiteur de la coalition, George W. Bush, qui avait été interrompue par un journaliste lançant ses chaussures à la tête du président des Etats-Unis.
Selon le ministère britannique de la Défense, la principale base britannique en Irak, près de l'aéroport de Bassorah, passera sous contrôle américain après le départ des soldats de Sa Majesté. Les Américains devraient s'y concentrer sur la surveillance des lignes d'approvisionnement entre le Koweït et le sud Irakien.
A la différence des Américains, Londres n'a en revanche pas l'intention de transférer des forces d'Irak vers l'Afghanistan.
Brown et al-Maliki ont également discuté du sort de cinq Britanniques, enlevés par une milice chiite il y a un an et demi. Le consultant en technologie de l'information Peter Moore et quatre gardes avaient été kidnappés le 29 mai 2007 lors d'un raid sur le ministère des Finances irakien. On n'a depuis guère de nouvelles d'eux, et le chef du gouvernement britannique a appelé à leur libération, "immédiate et sans conditions".
Source: Yahoo News
"Nous sommes tombés d'accord aujourd'hui pour dire que la mission s'achèvera au plus tard le 31 mai", a déclaré Gordon Brown mercredi à l'occasion d'une visite-surprise à Bagdad, et à l'issue d'un entretien avec son homologue irakien Nouri al-Maliki. Le calendrier de retrait semble encore s'accélérer, pour cette mission en Irak qui aura été très impopulaire auprès des Britanniques.
Cette visite impromptue survenait une semaine après que Londres a annoncé le retrait de l'essentiel de ses troupes d'Irak d'ici le début de l'été, avec le départ définitif d'ici à la fin juillet.
Avec quelque 4.000 soldats britanniques actuellement déployés, essentiellement dans le sud de l'Irak, la Grande-Bretagne est le deuxième plus gros contributeur à la coalition militaire internationale.
L'annonce du départ britannique st intervenue alors que la violence frappait une nouvelle fois l'Irak, avec un double attentat dans l'est de Bagdad, qui, visant la police de la circulation, a fait au moins 18 morts et 52 blessés.
Elle a également lieu alors que de leur côté, les derniers soldats bulgares déployés en Irak sont rentrés au pays ce mercredi.
"Nous remercions (les troupes britanniques) pour les efforts qu'ils ont fait afin de nous débarasser de la dictature et du terrorisme. Ils ont fait beaucoup de sacrifices", a déclaré al-Maliki au cours de la conférence de presse conjointe avec Gordon Brown.
Cette rencontre avec la presse s'est déroulée sans incident, à la différence de celle de dimanche avec un autre visiteur de la coalition, George W. Bush, qui avait été interrompue par un journaliste lançant ses chaussures à la tête du président des Etats-Unis.
Selon le ministère britannique de la Défense, la principale base britannique en Irak, près de l'aéroport de Bassorah, passera sous contrôle américain après le départ des soldats de Sa Majesté. Les Américains devraient s'y concentrer sur la surveillance des lignes d'approvisionnement entre le Koweït et le sud Irakien.
A la différence des Américains, Londres n'a en revanche pas l'intention de transférer des forces d'Irak vers l'Afghanistan.
Brown et al-Maliki ont également discuté du sort de cinq Britanniques, enlevés par une milice chiite il y a un an et demi. Le consultant en technologie de l'information Peter Moore et quatre gardes avaient été kidnappés le 29 mai 2007 lors d'un raid sur le ministère des Finances irakien. On n'a depuis guère de nouvelles d'eux, et le chef du gouvernement britannique a appelé à leur libération, "immédiate et sans conditions".
Source: Yahoo News
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