Avant cette réunion cruciale à Paris, l'ambiance s'est encore dégradée entre les partisans de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, Ségolène Royal, et ceux de la maire de Lille, Martine Aubry, qui se sont accusés respectivement de "coup d'Etat" et de "putsch médiatique".
Les quatre courants internes du PS qui composent le Conseil national, le "Parlement" du parti, doivent se réunir en fin d'après-midi pour décider de leur attitude lors de la séance plénière, qui aura lieu dans la salle de La Mutualité.
Trois courants sont a priori hostiles à la présidente de la région Poitou-Charentes - autour des partisans de Martine Aubry, on trouve ceux de Bertrand Delanoë et de Benoît Hamon. Ils totalisent 70% des voix au sein de cette instance.
Selon les résultats diffusés samedi par la direction du PS après une soirée électorale à rebondissements, la maire de Lille l'a emporté de 42 voix sur l'ancienne candidate à l'Elysée, qui réclame un nouveau vote "clair et incontestable".
Sur France Info, Vincent Peillon a affirmé mardi matin qu'il n'y avait plus que quatre voix d'écart entre les deux rivales au vu des vérifications effectuées par une commission interne.
"Ce n'est pas le mensonge médiatique organisé par quelques malfaisants qui va faire plier ceux qui considèrent que la rénovation et les votes doivent être respectés", a estimé le député européen, un des lieutenants de Ségolène Royal.
Cette dernière a dès lors demandé mardi dans un document officiel l'annulation du scrutin, ce qui ouvrirait la voie au nouveau vote qu'elle réclame depuis samedi dernier.
En revanche, les proches de Martine Aubry se montrent confiants dans la possibilité de confirmer leur victoire.
"Mon interprétation, c'est que Martine Aubry sera ce soir la première secrétaire du PS", a déclaré le député de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone sur France Info.
Alors que les proches de Ségolène Royal parlent de fraudes et de tricheries, notamment dans le bastion nordiste de la maire de Lille, il a mis en doute l'avance de l'ancienne rivale de Sarkozy en Guadeloupe, où l'on a voté plus tard qu'en métropole.
"J'ai entendu plus d'éléments génériques que je n'ai eu de preuves, sauf sur la Guadeloupe, où il y a eu triche à un niveau industriel", a dit Bartolone.
Pour lui, Ségolène Royal ne joue pas le jeu.
"J'ai l'impression que la seule chose qui est attendue c'est: 'déclarez-moi gagnante et j'accepterai la règle du jeu", a-t-il ajouté. "Ce n'est pas la première fois, je me souviens qu'après la défaite à l'élection présidentielle elle était montée sur le toit de Solférino (le siège du PS) en proclamant que c'était une victoire."
L'étroitesse du score a déclenché l'une des pires crises que le PS ait jamais traversées, plongeant le parti dans une amère guerre des chiffres après 18 mois de guerre des chefs née de la défaite présidentielle face à Nicolas Sarkozy.
Des voix s'élèvent depuis pour mettre en place une "direction collégiale" avec ou sans les deux rivales, qui, elles, rejettent cette option.
Depuis vendredi et le deuxième tour de scrutin, "chaque jour on pense avoir atteint le pire mais le pire est toujours à venir", commente un dirigeant du PS pour qui les "morceaux seront bien plus difficiles" à recoller que lors du congrès fratricide de Rennes en 1990.
Chargée d'examiner les contestations, la "commission de récolement" s'est réunie lundi au siège du PS, à Paris. Ses membres devaient se retrouver à 14h00 mardi.
Les partisans de Ségolène Royal ont lancé un ultimatum, exigeant la prise en compte des contestations du camp Royal, faute de quoi des actions en justice serait intentée et une manifestation serait organisée devant le siège du PS mardi.
"Un baroud d'honneur", veut croire un ancien ministre pour qui le camp Royal est désormais divisé avec d'un côté "les pyromanes" et de l'autre "ceux qui pensent qu'ils vont être grièvement brûlés par le feu".
Source: Yahoo News
Les quatre courants internes du PS qui composent le Conseil national, le "Parlement" du parti, doivent se réunir en fin d'après-midi pour décider de leur attitude lors de la séance plénière, qui aura lieu dans la salle de La Mutualité.
Trois courants sont a priori hostiles à la présidente de la région Poitou-Charentes - autour des partisans de Martine Aubry, on trouve ceux de Bertrand Delanoë et de Benoît Hamon. Ils totalisent 70% des voix au sein de cette instance.
Selon les résultats diffusés samedi par la direction du PS après une soirée électorale à rebondissements, la maire de Lille l'a emporté de 42 voix sur l'ancienne candidate à l'Elysée, qui réclame un nouveau vote "clair et incontestable".
Sur France Info, Vincent Peillon a affirmé mardi matin qu'il n'y avait plus que quatre voix d'écart entre les deux rivales au vu des vérifications effectuées par une commission interne.
"Ce n'est pas le mensonge médiatique organisé par quelques malfaisants qui va faire plier ceux qui considèrent que la rénovation et les votes doivent être respectés", a estimé le député européen, un des lieutenants de Ségolène Royal.
Cette dernière a dès lors demandé mardi dans un document officiel l'annulation du scrutin, ce qui ouvrirait la voie au nouveau vote qu'elle réclame depuis samedi dernier.
En revanche, les proches de Martine Aubry se montrent confiants dans la possibilité de confirmer leur victoire.
"Mon interprétation, c'est que Martine Aubry sera ce soir la première secrétaire du PS", a déclaré le député de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone sur France Info.
Alors que les proches de Ségolène Royal parlent de fraudes et de tricheries, notamment dans le bastion nordiste de la maire de Lille, il a mis en doute l'avance de l'ancienne rivale de Sarkozy en Guadeloupe, où l'on a voté plus tard qu'en métropole.
"J'ai entendu plus d'éléments génériques que je n'ai eu de preuves, sauf sur la Guadeloupe, où il y a eu triche à un niveau industriel", a dit Bartolone.
Pour lui, Ségolène Royal ne joue pas le jeu.
"J'ai l'impression que la seule chose qui est attendue c'est: 'déclarez-moi gagnante et j'accepterai la règle du jeu", a-t-il ajouté. "Ce n'est pas la première fois, je me souviens qu'après la défaite à l'élection présidentielle elle était montée sur le toit de Solférino (le siège du PS) en proclamant que c'était une victoire."
L'étroitesse du score a déclenché l'une des pires crises que le PS ait jamais traversées, plongeant le parti dans une amère guerre des chiffres après 18 mois de guerre des chefs née de la défaite présidentielle face à Nicolas Sarkozy.
Des voix s'élèvent depuis pour mettre en place une "direction collégiale" avec ou sans les deux rivales, qui, elles, rejettent cette option.
Depuis vendredi et le deuxième tour de scrutin, "chaque jour on pense avoir atteint le pire mais le pire est toujours à venir", commente un dirigeant du PS pour qui les "morceaux seront bien plus difficiles" à recoller que lors du congrès fratricide de Rennes en 1990.
Chargée d'examiner les contestations, la "commission de récolement" s'est réunie lundi au siège du PS, à Paris. Ses membres devaient se retrouver à 14h00 mardi.
Les partisans de Ségolène Royal ont lancé un ultimatum, exigeant la prise en compte des contestations du camp Royal, faute de quoi des actions en justice serait intentée et une manifestation serait organisée devant le siège du PS mardi.
"Un baroud d'honneur", veut croire un ancien ministre pour qui le camp Royal est désormais divisé avec d'un côté "les pyromanes" et de l'autre "ceux qui pensent qu'ils vont être grièvement brûlés par le feu".
Source: Yahoo News
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