M. Obama et son ancienne adversaire vont tenter de ressouder en fanfare les fractures du parti démocrate lors d'une collecte de fonds, jeudi à Washington, et d'une réunion dans la ville au nom symbolique d'Unity (unité), vendredi dans le New Hampshire (nord-est).
Mais les alliés du candidat républicain John McCain espèrent gâcher la fête de la réconciliation en recyclant à leur profit les nombreuses attaques de Mme Clinton contre M. Obama. Les démocrates ont toujours craint que les piques acides du camp Clinton qui ont émaillé la longue course à l'investiture démocrate, et ont divisé le parti, nuisent à celui finalement choisi comme champion.
C'est pourquoi Mme Clinton, en dépit de son échec, conserve un rôle priomordial dans l'unification du parti et demeure une alliée incontournable pour gagner les élections en novembre. L'ancienne Première dame, son mari Bill Clinton et leurs partisans ont mis en cause pendant les primaires la capacité de Barack Obama à assumer les fonctions de "commandant en chef" et l'ont accusé d'avoir un discours creux, en dépit de ses talents d'orateur.
Ces attaques ont pu causer du tort au sénateur de l'Illinois mais n'ont pas été décicives. La question est maintenant de savoir si ces mêmes piques, reprises à son compte par John McCain, feront mouche et recevront plus d'écho lors de l'élection générale de novembre.
"Le sénateur McCain apportera une vie entière d'expérience à la campagne, j'apporterai l'expérience de toute une vie, et le sénateur Obama apportera un discours qu'il a fait en 2002," avait lancé Mme Clinton en mars. Ces commentaires, ainsi que beaucoup d'autres remarques acerbes de Mme Clinton, ont déjà été relayés à l'envi par le Comité national républicain (RNC).
Sans compter le fameux clip de campagne la montrant décrocher le téléphone, en pleine nuit, une voix off demandant: "Qui préférez-vous voir dans le Bureau ovale si le téléphone sonne à 3 heures du matin, annonçant une crise majeure?".
Comme Mme Clinton en son temps, le candidat républicain fustige l'inexpérience présumée de M. Obama, tentant de transformer l'élection présidentielle en référendum sur la capacité supposée des candidats d'assurer la sécurité du pays, ce qui avait réussi à George W. Bush en 2004 face à John Kerry.
"Si Obama recevait effectivement cet appel de 03h00 du matin, je parie que sa réponse serait d'appeler les juristes du ministère de la Justice," a ironisé récemment Randy Scheunemann, conseiller pour la politique étrangère de M. McCain.
Au Sénat, M. Obama "n'a pas organisé une seule audition sur l'Afghanistan où de jeunes Américains souffrent," a affirmé en mai M. McCain, reprenant une attaque de Mme Clinton deux mois plus tôt.
L'équipe de M. Obama avait alors répliqué que le sénateur présidait un comité chargé des affaires européennes.
Les attaques du républicain contre son rival démocrate se font particulièrement au profit des "cols bleus", qui ont apporté leurs suffrages à Mme Clinton pendant les primaires et représentent une force politique dans les Etats pouvant basculer dans un camp ou un autre, comme l'Ohio ou la Pennsylvanie.
"De telles attaques ont plus de crédibilité quand elles émanent du propre parti d'un candidat," estime Dante Scala, politologue de l'Université du New Hampshire.
Source: yahoo news
Mais les alliés du candidat républicain John McCain espèrent gâcher la fête de la réconciliation en recyclant à leur profit les nombreuses attaques de Mme Clinton contre M. Obama. Les démocrates ont toujours craint que les piques acides du camp Clinton qui ont émaillé la longue course à l'investiture démocrate, et ont divisé le parti, nuisent à celui finalement choisi comme champion.
C'est pourquoi Mme Clinton, en dépit de son échec, conserve un rôle priomordial dans l'unification du parti et demeure une alliée incontournable pour gagner les élections en novembre. L'ancienne Première dame, son mari Bill Clinton et leurs partisans ont mis en cause pendant les primaires la capacité de Barack Obama à assumer les fonctions de "commandant en chef" et l'ont accusé d'avoir un discours creux, en dépit de ses talents d'orateur.
Ces attaques ont pu causer du tort au sénateur de l'Illinois mais n'ont pas été décicives. La question est maintenant de savoir si ces mêmes piques, reprises à son compte par John McCain, feront mouche et recevront plus d'écho lors de l'élection générale de novembre.
"Le sénateur McCain apportera une vie entière d'expérience à la campagne, j'apporterai l'expérience de toute une vie, et le sénateur Obama apportera un discours qu'il a fait en 2002," avait lancé Mme Clinton en mars. Ces commentaires, ainsi que beaucoup d'autres remarques acerbes de Mme Clinton, ont déjà été relayés à l'envi par le Comité national républicain (RNC).
Sans compter le fameux clip de campagne la montrant décrocher le téléphone, en pleine nuit, une voix off demandant: "Qui préférez-vous voir dans le Bureau ovale si le téléphone sonne à 3 heures du matin, annonçant une crise majeure?".
Comme Mme Clinton en son temps, le candidat républicain fustige l'inexpérience présumée de M. Obama, tentant de transformer l'élection présidentielle en référendum sur la capacité supposée des candidats d'assurer la sécurité du pays, ce qui avait réussi à George W. Bush en 2004 face à John Kerry.
"Si Obama recevait effectivement cet appel de 03h00 du matin, je parie que sa réponse serait d'appeler les juristes du ministère de la Justice," a ironisé récemment Randy Scheunemann, conseiller pour la politique étrangère de M. McCain.
Au Sénat, M. Obama "n'a pas organisé une seule audition sur l'Afghanistan où de jeunes Américains souffrent," a affirmé en mai M. McCain, reprenant une attaque de Mme Clinton deux mois plus tôt.
L'équipe de M. Obama avait alors répliqué que le sénateur présidait un comité chargé des affaires européennes.
Les attaques du républicain contre son rival démocrate se font particulièrement au profit des "cols bleus", qui ont apporté leurs suffrages à Mme Clinton pendant les primaires et représentent une force politique dans les Etats pouvant basculer dans un camp ou un autre, comme l'Ohio ou la Pennsylvanie.
"De telles attaques ont plus de crédibilité quand elles émanent du propre parti d'un candidat," estime Dante Scala, politologue de l'Université du New Hampshire.
Source: yahoo news
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