L'Arabie saoudite, qui a convoqué la réunion, veut faire passer le message que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) fera ce qu'elle peut pour stabiliser les prix, mais que les pays producteurs ne sont pas responsables de l'envolée des cours. Un effort collectif incluant les pays consommateurs est nécessaire pour faire baisser les prix, a insisté la riche monarchie pétrolière ces derniers mois.
Durant la réunion, Riyad, premier producteur mondial de pétrole, devrait officialiser sa décision d'augmenter sa production journalière de 200.000 barils pour la porter à 9,7 millions de barils. Il devrait également signer un accord avec le groupe français Total pour la construction d'une raffinerie à Jubail (est) capable de traiter 400.000 barils par jour et dont la mise en service est prévue en 2012.
Mais les marchés ne sont pas impressionnés par les initiatives de l'Arabie saoudite. La nouvelle augmentation annoncée de la production saoudienne qui intervient après une autre hausse de son offre de brut de 300.000 barils/jour le mois dernier, n'a pas fait baisser les prix.
Trente-cinq pays, 25 compagnies pétrolières et sept organisations seront présents à Djeddah, a annoncé le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Naimi dans un communiqué jeudi. Parmi les participants, sont attendus le secrétaire général de l'OPEP Abdalla Salem El-Badri, le Premier ministre britannique Gordon Brown, le secrétaire américain à l'Energie Samuel Bodman ou encore Noe Van Hulst, de l'Agence internationale de l'énergie.
M. Al-Naimi espère que la réunion produira des "résultats positifs qui contribueront à stabiliser les marchés pétroliers". Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a convoqué la conférence le 9 juin, trois jours après la plus forte hausse du prix du pétrole en une journée qui avait vu le baril gagner plus de 11 dollars pour dépasser les 139 dollars à New York. Selon le monarque saoudien, la réunion vise à débattre de la réponse à apporter à la hausse "injustifiée" des prix.
Les Occidentaux pressent les pays producteurs d'augmenter leur offre. Mais Riyad, des économistes et des observateurs soulignent que le problème ne réside pas seulement dans une insuffisance de la production.
Ils mettent en cause la spéculation, les taxes élevées sur le brut et ses produits dérivés dans les pays occidentaux, la faiblesse du dollar et l'instabilité au Moyen-Orient, notamment les violences en Irak et les tensions entre l'Iran et la communauté internationale.
Selon l'économiste saoudien Ihsan Bu-Hulaiga, il est de la "responsabilité collective" des producteurs et des consommateurs de discuter ensemble du problème. "Lorsque l'on parle du marché du pétrole, on parle de l'offre et de la demande", explique-t-il. "Cela ne peut pas être la demande seule ou l'offre seule. Pour faire baisser les prix, il faut agir sur les deux."
Reste que Jim Ritterbusch, président du cabinet américain spécialisé Ritterbusch and Associates à Galena (Illinois) ne voit "rien sortir de cette réunion qui aura un impact appréciable sur les prix du pétrole dimanche soir ou lundi matin".
Les analystes craignent que la réunion ne s'enlise dans des querelles stériles sur les responsabilités de chacun dans la situation actuelle au lieu de s'occuper des vrais problèmes. Quand autant de pays sont invités à une telle réunion et que rien de concret n'en sort, "on ne change pas la philosophie du marché", avertit Frank Verrastro, du Centre pour les études internationales et stratégiques (CSIS), basé à Washington.
Source: yahoo news
Durant la réunion, Riyad, premier producteur mondial de pétrole, devrait officialiser sa décision d'augmenter sa production journalière de 200.000 barils pour la porter à 9,7 millions de barils. Il devrait également signer un accord avec le groupe français Total pour la construction d'une raffinerie à Jubail (est) capable de traiter 400.000 barils par jour et dont la mise en service est prévue en 2012.
Mais les marchés ne sont pas impressionnés par les initiatives de l'Arabie saoudite. La nouvelle augmentation annoncée de la production saoudienne qui intervient après une autre hausse de son offre de brut de 300.000 barils/jour le mois dernier, n'a pas fait baisser les prix.
Trente-cinq pays, 25 compagnies pétrolières et sept organisations seront présents à Djeddah, a annoncé le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Naimi dans un communiqué jeudi. Parmi les participants, sont attendus le secrétaire général de l'OPEP Abdalla Salem El-Badri, le Premier ministre britannique Gordon Brown, le secrétaire américain à l'Energie Samuel Bodman ou encore Noe Van Hulst, de l'Agence internationale de l'énergie.
M. Al-Naimi espère que la réunion produira des "résultats positifs qui contribueront à stabiliser les marchés pétroliers". Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a convoqué la conférence le 9 juin, trois jours après la plus forte hausse du prix du pétrole en une journée qui avait vu le baril gagner plus de 11 dollars pour dépasser les 139 dollars à New York. Selon le monarque saoudien, la réunion vise à débattre de la réponse à apporter à la hausse "injustifiée" des prix.
Les Occidentaux pressent les pays producteurs d'augmenter leur offre. Mais Riyad, des économistes et des observateurs soulignent que le problème ne réside pas seulement dans une insuffisance de la production.
Ils mettent en cause la spéculation, les taxes élevées sur le brut et ses produits dérivés dans les pays occidentaux, la faiblesse du dollar et l'instabilité au Moyen-Orient, notamment les violences en Irak et les tensions entre l'Iran et la communauté internationale.
Selon l'économiste saoudien Ihsan Bu-Hulaiga, il est de la "responsabilité collective" des producteurs et des consommateurs de discuter ensemble du problème. "Lorsque l'on parle du marché du pétrole, on parle de l'offre et de la demande", explique-t-il. "Cela ne peut pas être la demande seule ou l'offre seule. Pour faire baisser les prix, il faut agir sur les deux."
Reste que Jim Ritterbusch, président du cabinet américain spécialisé Ritterbusch and Associates à Galena (Illinois) ne voit "rien sortir de cette réunion qui aura un impact appréciable sur les prix du pétrole dimanche soir ou lundi matin".
Les analystes craignent que la réunion ne s'enlise dans des querelles stériles sur les responsabilités de chacun dans la situation actuelle au lieu de s'occuper des vrais problèmes. Quand autant de pays sont invités à une telle réunion et que rien de concret n'en sort, "on ne change pas la philosophie du marché", avertit Frank Verrastro, du Centre pour les études internationales et stratégiques (CSIS), basé à Washington.
Source: yahoo news
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