Depuis sa libération le 2 juillet par les forces spéciales colombiennes, l'ex-candidate à la présidentielle colombienne a multiplié les voyages et les rencontres pour créer une fondation destinée à défendre les droits de l'Homme mais a refusé toute explication et toute interview en France.
Sa priorité: la libération des 28 otages dits "politiques" retenus comme elle l'a été pendant plus de six ans par la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie.
"Nous ne nous démobiliserons jamais", a-t-elle répété jeudi soir, en appelant à participer à un rassemblement à Paris en faveur des otages de Colombie, en écho aux marches organisées en Colombie. Sa mère Yolanda Pulecio et sa soeur Astrid Betancourt, devaient être présentes vendredi soir au Châtelet, dans le centre de Paris. Ingrid Betancourt était, elle, à Madrid.
Mais ses décisions contradictoires, son caractère trempé et ses changements d'agenda de dernières minutes ont parfois désorienté voire déçus certains militants des comités de soutien, même si tous soulignent leur admiration pour celle qui a vécu "des souffrances au-delà de l'imaginable".
Elle a demandé aux comités de soutien de changer de nom et de ne plus utiliser son image, les remerciant toutefois chaudement pour leur action et leur proposant des collaborations dans certaines actions de sa future fondation qu'elle devrait présenter le 13 décembre.
"Moi j'ai senti qu'elle ne voulait plus qu'on l'associe aux 3.000 otages de Colombie", dit Arnaud Crepel, un des militants de la Fédération internationale des Comités Ingrid Betancourt rebaptisée samedi Fédération internationale des Comités Libertad (Ficib).
"J'ai été déçu parce que je pensais qu'elle allait continuer à nous suivre dans notre combat pour tous les otages de Colombie", confie-t-il, comme d'autres.
L'entourage de l'ex-otage souligne sa "forte personnalité" et sa volonté de "tout maîtriser". "Elle ne se laisse pas facilement influencer. Avec ce qu'elle a vécu, c'est normal qu'elle ait du mal à faire confiance aux autres", reconnaît Dominique Bouillon, un des responsables de la Ficib.
D'autres sont plus sévères. Elle est allée "rencontrer des responsables politiques européens à Bruxelles pour sa fondation alors qu'ils n'avaient pas levé le petit doigt pour elle!", s'emporte un militant de la première heure sous couvert d'anonymat.
"Elle est complètement dans son monde! Je ne comprends pas qu'elle aille marcher à Madrid et pas à Paris alors que l'Espagne n'a jamais rien fait pour elle", vitupère un autre.
Les cauchemars qui la hantent la nuit l'ont poussée à vouloir "prendre ses distances avec le conflit armé en Colombie même si elle est évidemment très préoccupé par le sort des 28 otages", explique Luis Guillermo Perez Casas, secrétaire général de la Fédération internationale des Ligues de Droits de l'Homme (FIDH). Selon lui, après la présentation de sa fondation, elle devrait "se retirer quelques mois" pour "se reposer" et "écrire ses mémoires".
"Elle a toujours une force de persuasion incroyable. Il faut lui laisser le temps de se reconstruire", ajoute Hervé Marro, vice-président de l'ancien comité de soutien à Ingrid Betancourt (CSIB), rival de la Ficib, qui doit se réunir le 13 décembre pour se dissoudre.
Mais tous sont d'accord sur une chose. "Elle ne nous doit rien. Nos efforts ont été remerciés par sa libération. C'est une grande dame", résume Nicole Courvoisier, une militante suisse de Neufchâtel.
Source: Yahoo News
Sa priorité: la libération des 28 otages dits "politiques" retenus comme elle l'a été pendant plus de six ans par la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie.
"Nous ne nous démobiliserons jamais", a-t-elle répété jeudi soir, en appelant à participer à un rassemblement à Paris en faveur des otages de Colombie, en écho aux marches organisées en Colombie. Sa mère Yolanda Pulecio et sa soeur Astrid Betancourt, devaient être présentes vendredi soir au Châtelet, dans le centre de Paris. Ingrid Betancourt était, elle, à Madrid.
Mais ses décisions contradictoires, son caractère trempé et ses changements d'agenda de dernières minutes ont parfois désorienté voire déçus certains militants des comités de soutien, même si tous soulignent leur admiration pour celle qui a vécu "des souffrances au-delà de l'imaginable".
Elle a demandé aux comités de soutien de changer de nom et de ne plus utiliser son image, les remerciant toutefois chaudement pour leur action et leur proposant des collaborations dans certaines actions de sa future fondation qu'elle devrait présenter le 13 décembre.
"Moi j'ai senti qu'elle ne voulait plus qu'on l'associe aux 3.000 otages de Colombie", dit Arnaud Crepel, un des militants de la Fédération internationale des Comités Ingrid Betancourt rebaptisée samedi Fédération internationale des Comités Libertad (Ficib).
"J'ai été déçu parce que je pensais qu'elle allait continuer à nous suivre dans notre combat pour tous les otages de Colombie", confie-t-il, comme d'autres.
L'entourage de l'ex-otage souligne sa "forte personnalité" et sa volonté de "tout maîtriser". "Elle ne se laisse pas facilement influencer. Avec ce qu'elle a vécu, c'est normal qu'elle ait du mal à faire confiance aux autres", reconnaît Dominique Bouillon, un des responsables de la Ficib.
D'autres sont plus sévères. Elle est allée "rencontrer des responsables politiques européens à Bruxelles pour sa fondation alors qu'ils n'avaient pas levé le petit doigt pour elle!", s'emporte un militant de la première heure sous couvert d'anonymat.
"Elle est complètement dans son monde! Je ne comprends pas qu'elle aille marcher à Madrid et pas à Paris alors que l'Espagne n'a jamais rien fait pour elle", vitupère un autre.
Les cauchemars qui la hantent la nuit l'ont poussée à vouloir "prendre ses distances avec le conflit armé en Colombie même si elle est évidemment très préoccupé par le sort des 28 otages", explique Luis Guillermo Perez Casas, secrétaire général de la Fédération internationale des Ligues de Droits de l'Homme (FIDH). Selon lui, après la présentation de sa fondation, elle devrait "se retirer quelques mois" pour "se reposer" et "écrire ses mémoires".
"Elle a toujours une force de persuasion incroyable. Il faut lui laisser le temps de se reconstruire", ajoute Hervé Marro, vice-président de l'ancien comité de soutien à Ingrid Betancourt (CSIB), rival de la Ficib, qui doit se réunir le 13 décembre pour se dissoudre.
Mais tous sont d'accord sur une chose. "Elle ne nous doit rien. Nos efforts ont été remerciés par sa libération. C'est une grande dame", résume Nicole Courvoisier, une militante suisse de Neufchâtel.
Source: Yahoo News
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