Même si la maire de Lille part favorite sur le papier face à l'ex-candidate présidentielle de 2007, l'issue du vote reste incertaine, aucun des candidats n'ayant réuni une majorité sur son nom au sortir du congrès de Reims qui a mis au jour de profondes divisions.
Le vote se déroule de 17h00 à 22h00. Si aucun des postulants ne dépasse la barre des 50% plus une voix, un second tour aura lieu vendredi.
L'hypothèse d'un ultime affrontement entre Ségolène Royal, 55 ans, et Martine Aubry, 58 ans, n'est pas écartée dans les états-majors.
Lors du vote des militants sur les motions, le 6 novembre, Ségolène Royal est arrivée en tête avec 29,08% des suffrages. Martine Aubry avait recueilli 24,32% et le maire de Paris Bertrand Delanoë, qui s'est finalement rallié à l'ancienne ministre de l'Emploi, avait obtenu 25,24%.
Le député européen Benoît Hamon, 41 ans, représentant de l'aile gauche du parti, a obtenu 18,52% des voix.
"J'ai totalement confiance", a réaffirmé jeudi sur France Info Martine Aubry, qui a de nouveau tendu la main à "Ségolène" si les militants la désignent pour succéder à François Hollande.
Ce dernier, qui quitte la direction du PS après onze années de mandat, n'a pas donné de consigne de vote.
Renouant avec l'acidité des joutes de Reims, Martine Aubry a invité Ségolène Royal à faire passer le parti avant son ego.
"Il faut revenir à un peu de raison : 29%, ce n'est pas la majorité. Nous sommes un grand parti démocratique et cela veut dire que 71% n'avaient pas voté pour elle. On ne peut pas à la fois dire, 'Je suis dans le Parti socialiste' et dire 'Je suis dans une rupture'", a-t-elle souligné.
"Il faut qu'on arrête de parler de soi. Et je le dis aussi à Ségolène : nous voulons un parti qui s'engage avec des militants qui sont dans la société, nous voulons un parti qui ouvre les portes et les fenêtres", a-t-elle ajouté.
Dans un entretien publié jeudi dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, la présidente de Poitou-Charentes dit avant tout "tendre la main aux militants socialistes pour avoir demain la légitimité la plus forte".
Invitée jeudi d'Europe 1, elle a de nouveau appelé à une mobilisation massive des militants en sa faveur dès le premier tour, affirmant, l'horizon présidentiel 2012 à l'esprit, que "les gens s'habitueront à mon identité politique".
"Quand je parle de fraternité, tout le monde ricane. Mais quand Barack Obama fait sa campagne sur la fraternité, tout le monde s'extasie", a-t-elle relevé.
"Je ne veux pas anticiper le vote des militants", mais "c'est vrai que si les choses sont tranchées dès le premier tour, ça donne une légitimité très forte", a-t-elle estimé.
Dans Le Parisien, elle s'engage à ouvrir son équipe à toutes les sensibilités si elle est portée à la tête du parti.
"Martine, Bertrand et Benoît sont les bienvenus", dit-elle.
Quant à Benoît Hamon, il ne se fait guère d'illusion sur sa candidature - "Je sais que je vais faire un tout petit score" - mais il réaffirme son ambition de "jeter des ponts entre les socialistes" loin de la guerre de "tranchées".
"Cette affaire ne se joue ni sur le style, ni sur le tempérament, mais plus sur le projet politique", a-t-il dit sur i-Télé, regrettant que les médias réduisent l'enjeu à un duel de femmes. "Je ne pense pas que le fait d'être femme suffise à rénover la vie politique."
"Ça ne changera pas beaucoup si, au bout du compte, on se retrouve avec à peu près les mêmes, qui pensent toujours les mêmes choses dans les mêmes postes, sauf qu'ils auront joué un jeu de chaises musicales entre eux", a-t-il jugé.
L'invite de Martine Aubry à la rejoindre ? "C'est sympathique tout ça, mais à un moment, il y a des choix politiques qui doivent être faits, et les militants le feront."
"Il faut arrêter de demander à des gens qui sont candidats sur une orientation politique qui n'est pas la même que la vôtre de les rejoindre avant que le scrutin et le verdict aient lieu."
Donnera-t-il une consigne de vote en cas de second tour, au profit de la maire de Lille? "Il ne faut pas spéculer."
Source: Yahoo News
Le vote se déroule de 17h00 à 22h00. Si aucun des postulants ne dépasse la barre des 50% plus une voix, un second tour aura lieu vendredi.
L'hypothèse d'un ultime affrontement entre Ségolène Royal, 55 ans, et Martine Aubry, 58 ans, n'est pas écartée dans les états-majors.
Lors du vote des militants sur les motions, le 6 novembre, Ségolène Royal est arrivée en tête avec 29,08% des suffrages. Martine Aubry avait recueilli 24,32% et le maire de Paris Bertrand Delanoë, qui s'est finalement rallié à l'ancienne ministre de l'Emploi, avait obtenu 25,24%.
Le député européen Benoît Hamon, 41 ans, représentant de l'aile gauche du parti, a obtenu 18,52% des voix.
"J'ai totalement confiance", a réaffirmé jeudi sur France Info Martine Aubry, qui a de nouveau tendu la main à "Ségolène" si les militants la désignent pour succéder à François Hollande.
Ce dernier, qui quitte la direction du PS après onze années de mandat, n'a pas donné de consigne de vote.
Renouant avec l'acidité des joutes de Reims, Martine Aubry a invité Ségolène Royal à faire passer le parti avant son ego.
"Il faut revenir à un peu de raison : 29%, ce n'est pas la majorité. Nous sommes un grand parti démocratique et cela veut dire que 71% n'avaient pas voté pour elle. On ne peut pas à la fois dire, 'Je suis dans le Parti socialiste' et dire 'Je suis dans une rupture'", a-t-elle souligné.
"Il faut qu'on arrête de parler de soi. Et je le dis aussi à Ségolène : nous voulons un parti qui s'engage avec des militants qui sont dans la société, nous voulons un parti qui ouvre les portes et les fenêtres", a-t-elle ajouté.
Dans un entretien publié jeudi dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, la présidente de Poitou-Charentes dit avant tout "tendre la main aux militants socialistes pour avoir demain la légitimité la plus forte".
Invitée jeudi d'Europe 1, elle a de nouveau appelé à une mobilisation massive des militants en sa faveur dès le premier tour, affirmant, l'horizon présidentiel 2012 à l'esprit, que "les gens s'habitueront à mon identité politique".
"Quand je parle de fraternité, tout le monde ricane. Mais quand Barack Obama fait sa campagne sur la fraternité, tout le monde s'extasie", a-t-elle relevé.
"Je ne veux pas anticiper le vote des militants", mais "c'est vrai que si les choses sont tranchées dès le premier tour, ça donne une légitimité très forte", a-t-elle estimé.
Dans Le Parisien, elle s'engage à ouvrir son équipe à toutes les sensibilités si elle est portée à la tête du parti.
"Martine, Bertrand et Benoît sont les bienvenus", dit-elle.
Quant à Benoît Hamon, il ne se fait guère d'illusion sur sa candidature - "Je sais que je vais faire un tout petit score" - mais il réaffirme son ambition de "jeter des ponts entre les socialistes" loin de la guerre de "tranchées".
"Cette affaire ne se joue ni sur le style, ni sur le tempérament, mais plus sur le projet politique", a-t-il dit sur i-Télé, regrettant que les médias réduisent l'enjeu à un duel de femmes. "Je ne pense pas que le fait d'être femme suffise à rénover la vie politique."
"Ça ne changera pas beaucoup si, au bout du compte, on se retrouve avec à peu près les mêmes, qui pensent toujours les mêmes choses dans les mêmes postes, sauf qu'ils auront joué un jeu de chaises musicales entre eux", a-t-il jugé.
L'invite de Martine Aubry à la rejoindre ? "C'est sympathique tout ça, mais à un moment, il y a des choix politiques qui doivent être faits, et les militants le feront."
"Il faut arrêter de demander à des gens qui sont candidats sur une orientation politique qui n'est pas la même que la vôtre de les rejoindre avant que le scrutin et le verdict aient lieu."
Donnera-t-il une consigne de vote en cas de second tour, au profit de la maire de Lille? "Il ne faut pas spéculer."
Source: Yahoo News
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