De ce vote dépend le rapport de forces entre courants internes et l'issue du congrès national, à Reims la semaine prochaine, dont le but est de construire une majorité.
Le nouveau premier secrétaire sera élu le 20 novembre, directement par les adhérents.
De 17h00 à 22h00, les militants sont appelés à voter dans plus de 3.000 sections dans toute la France. Les premiers résultats ne sont pas attendus avant la fin de la soirée.
Pour la première fois depuis les années 1990, la majorité sortante, dirigée pendant onze ans par François Hollande, a volé en éclats, ce qui accentue l'incertitude. Depuis l'été, des coalitions hétéroclites se sont formées pour prendre la tête du parti. Face à un émiettement des voix, elles pourraient exploser avant le congrès, qui s'ouvre le 14 novembre.
La majorité sortante s'est fracturée en trois camps, dirigés respectivement par Martine Aubry, Ségolène Royal et Bertrand Delanoë. Ce dernier arrive en tête des sondages mais sa campagne a peu mobilisé les militants.
Jeudi soir, ils devraient composer le tiercé de tête mais aucun de leurs proches ne se risque à prédire qui arrivera à la première place. Les trois courants pourraient se tenir au coude-à-coude entre 25% et 30% des suffrages.
"CASE DÉPART"
Trois autres programmes sont soumis aux militants : ceux des "petits" courants Utopia et Pôle écologique et la motion défendue par Benoît Hamon, candidat de l'aile gauche du parti, persuadé de créer la surprise. "Nous ne sommes pas des faire-valoir. Nous sommes candidats à la direction de ce parti", a rappelé mardi le jeune député européen.
Dans la dernière ligne droite, les tensions se sont exacerbées. François Hollande, qui soutient Bertrand Delanoë, a brandi le risque d'un parti "ingouvernable".
"Je dis la clarté, la clarté, la clarté", a renchéri le maire de Paris mercredi soir, lors de son dernier meeting de campagne, à Strasbourg.
Ségolène Royal a laissé entendre qu'elle craignait une manipulation du vote en sa défaveur. "Je sens plutôt bien les choses si le vote est régulier", a confié l'ancienne candidate présidentielle mercredi.
Accréditant la thèse d'un émiettement des voix entre les trois principaux camps, Martine Aubry a déclaré mercredi qu'il fallait discuter "le plus tôt possible" après le vote des militants pour construire une ligne majoritaire.
Le scénario d'une neutralisation des "gros" candidats relance en effet le suspense pour les huit jours à venir.
Dans le camp de Ségolène Royal, certains sont favorables à un rapprochement avec Martine Aubry ou Bertrand Delanoë mais la présidente de la région Poitou-Charentes exclut cette dernière hypothèse. Pour elle, ce serait "un retour à la case départ".
Auprès de Martine Aubry, des voix se sont élevées pour prôner une alliance avec Benoît Hamon, au nom de la gauche du parti, mais également avec Bertrand Delanoë, que la maire de Lille a maintes fois égratigné pendant la campagne interne.
Source: Yahoo News
Le nouveau premier secrétaire sera élu le 20 novembre, directement par les adhérents.
De 17h00 à 22h00, les militants sont appelés à voter dans plus de 3.000 sections dans toute la France. Les premiers résultats ne sont pas attendus avant la fin de la soirée.
Pour la première fois depuis les années 1990, la majorité sortante, dirigée pendant onze ans par François Hollande, a volé en éclats, ce qui accentue l'incertitude. Depuis l'été, des coalitions hétéroclites se sont formées pour prendre la tête du parti. Face à un émiettement des voix, elles pourraient exploser avant le congrès, qui s'ouvre le 14 novembre.
La majorité sortante s'est fracturée en trois camps, dirigés respectivement par Martine Aubry, Ségolène Royal et Bertrand Delanoë. Ce dernier arrive en tête des sondages mais sa campagne a peu mobilisé les militants.
Jeudi soir, ils devraient composer le tiercé de tête mais aucun de leurs proches ne se risque à prédire qui arrivera à la première place. Les trois courants pourraient se tenir au coude-à-coude entre 25% et 30% des suffrages.
"CASE DÉPART"
Trois autres programmes sont soumis aux militants : ceux des "petits" courants Utopia et Pôle écologique et la motion défendue par Benoît Hamon, candidat de l'aile gauche du parti, persuadé de créer la surprise. "Nous ne sommes pas des faire-valoir. Nous sommes candidats à la direction de ce parti", a rappelé mardi le jeune député européen.
Dans la dernière ligne droite, les tensions se sont exacerbées. François Hollande, qui soutient Bertrand Delanoë, a brandi le risque d'un parti "ingouvernable".
"Je dis la clarté, la clarté, la clarté", a renchéri le maire de Paris mercredi soir, lors de son dernier meeting de campagne, à Strasbourg.
Ségolène Royal a laissé entendre qu'elle craignait une manipulation du vote en sa défaveur. "Je sens plutôt bien les choses si le vote est régulier", a confié l'ancienne candidate présidentielle mercredi.
Accréditant la thèse d'un émiettement des voix entre les trois principaux camps, Martine Aubry a déclaré mercredi qu'il fallait discuter "le plus tôt possible" après le vote des militants pour construire une ligne majoritaire.
Le scénario d'une neutralisation des "gros" candidats relance en effet le suspense pour les huit jours à venir.
Dans le camp de Ségolène Royal, certains sont favorables à un rapprochement avec Martine Aubry ou Bertrand Delanoë mais la présidente de la région Poitou-Charentes exclut cette dernière hypothèse. Pour elle, ce serait "un retour à la case départ".
Auprès de Martine Aubry, des voix se sont élevées pour prôner une alliance avec Benoît Hamon, au nom de la gauche du parti, mais également avec Bertrand Delanoë, que la maire de Lille a maintes fois égratigné pendant la campagne interne.
Source: Yahoo News
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