Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
La baisse du tabagisme des adolescents en France est confirmée par les dernières données publiées mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), à l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, samedi.
En 2007, six adolescents de 16 ans sur 10 (58% des garçons, 61% des filles) déclaraient avoir déjà fumé une cigarette au cours de leur vie, selon les tout premiers résultats de l'enquête "Espad 2007" réalisée auprès de 2.950 élèves nés en 1991.
La consommation quotidienne de cigarettes concernait en 2007 près d'un adolescent sur 5, soit 18% des garçons et 16% des filles, contre respectivement 30% et 33% en 1999. Les auteurs de l'étude relèvent néanmoins que "l'essentiel de la baisse s'est opéré entre 1999 et 2003". De plus, la part des gros fumeurs (plus de 10 cigarettes par jour) reste stable.
Une enquête conduite en février/mars 2008 par l'association Paris sans tabac montrait par ailleurs que les jeunes Parisiens fument plus cette année qu'au cours des quatre années précédentes.
L'interdiction de vente de cigarettes aux mineurs de moins de 16 ans est effective en France depuis septembre 2004 et l'interdiction totale de fumer dans les établissements scolaires depuis février 2007.
L'étude Espad, sous la responsabilité scientifique de l'Observatoire français des drogues et toxicomanies et de l'équipe "santé de l'adolescent" de l'Inserm, montre des "zones d'ombre où les mesures prises apparaissent encore insuffisantes". De nombreux jeunes adolescents de moins de 16 ans déclarent ainsi pouvoir encore acheter régulièrement des cigarettes dans un tabac.
Enfin l'enquête Espad 2007 a posé une question inédite sur l'usage de la chicha : un jeune de 16 ans sur trois dit déjà l'avoir expérimentée.
Globalement, comparativement aux autres pays d'Europe, les fumeurs français consomment moins de cigarettes par jour et apparaissent moins souvent dépendants, selon une autre étude publiée dans le BEH.
Selon cette enquête "ITC France", réalisée fin 2006/début 2007, la motivation d'arrêt le plus fréquemment citée par les fumeurs français est le désir de montrer l'exemple aux enfants (80%), devant le prix des cigarettes (61,5%), les conséquences de la fumée sur les non-fumeurs (59,5%), puis les conséquences sur leur propre santé (48%).
Le BEH publie enfin un article invitant la France à revoir les messages sanitaires apposés sur les paquets de cigarettes, des textes qui n'ont pas évolué depuis 2003. Il serait "souhaitable d'agrandir la taille des avertissements" et "d'apposer rapidement" sur les paquets de cigarettes français des messages visuels, estime Karine Gallopel-Morvan (Institut de gestion de Rennes).
Les avertissements sanitaires visuels de grande taille "contrent" le marketing élaboré par les industriels du tabac autour du paquet de cigarettes, explique cette chercheuse en marketing social.
"De plus en plus de pays dans le monde adoptent des avertissements graphiques", souligne de son côté l'enquête ITC, appelant la France à "s'aligner sur les meilleures pratiques internationales".
Le tabac tue chaque année environ 5 millions d'individus dans le monde, 500.000 en Europe et 66.000 en France.
Source: news.yahoo.com
En 2007, six adolescents de 16 ans sur 10 (58% des garçons, 61% des filles) déclaraient avoir déjà fumé une cigarette au cours de leur vie, selon les tout premiers résultats de l'enquête "Espad 2007" réalisée auprès de 2.950 élèves nés en 1991.
La consommation quotidienne de cigarettes concernait en 2007 près d'un adolescent sur 5, soit 18% des garçons et 16% des filles, contre respectivement 30% et 33% en 1999. Les auteurs de l'étude relèvent néanmoins que "l'essentiel de la baisse s'est opéré entre 1999 et 2003". De plus, la part des gros fumeurs (plus de 10 cigarettes par jour) reste stable.
Une enquête conduite en février/mars 2008 par l'association Paris sans tabac montrait par ailleurs que les jeunes Parisiens fument plus cette année qu'au cours des quatre années précédentes.
L'interdiction de vente de cigarettes aux mineurs de moins de 16 ans est effective en France depuis septembre 2004 et l'interdiction totale de fumer dans les établissements scolaires depuis février 2007.
L'étude Espad, sous la responsabilité scientifique de l'Observatoire français des drogues et toxicomanies et de l'équipe "santé de l'adolescent" de l'Inserm, montre des "zones d'ombre où les mesures prises apparaissent encore insuffisantes". De nombreux jeunes adolescents de moins de 16 ans déclarent ainsi pouvoir encore acheter régulièrement des cigarettes dans un tabac.
Enfin l'enquête Espad 2007 a posé une question inédite sur l'usage de la chicha : un jeune de 16 ans sur trois dit déjà l'avoir expérimentée.
Globalement, comparativement aux autres pays d'Europe, les fumeurs français consomment moins de cigarettes par jour et apparaissent moins souvent dépendants, selon une autre étude publiée dans le BEH.
Selon cette enquête "ITC France", réalisée fin 2006/début 2007, la motivation d'arrêt le plus fréquemment citée par les fumeurs français est le désir de montrer l'exemple aux enfants (80%), devant le prix des cigarettes (61,5%), les conséquences de la fumée sur les non-fumeurs (59,5%), puis les conséquences sur leur propre santé (48%).
Le BEH publie enfin un article invitant la France à revoir les messages sanitaires apposés sur les paquets de cigarettes, des textes qui n'ont pas évolué depuis 2003. Il serait "souhaitable d'agrandir la taille des avertissements" et "d'apposer rapidement" sur les paquets de cigarettes français des messages visuels, estime Karine Gallopel-Morvan (Institut de gestion de Rennes).
Les avertissements sanitaires visuels de grande taille "contrent" le marketing élaboré par les industriels du tabac autour du paquet de cigarettes, explique cette chercheuse en marketing social.
"De plus en plus de pays dans le monde adoptent des avertissements graphiques", souligne de son côté l'enquête ITC, appelant la France à "s'aligner sur les meilleures pratiques internationales".
Le tabac tue chaque année environ 5 millions d'individus dans le monde, 500.000 en Europe et 66.000 en France.
Source: news.yahoo.com
Le gène de la paresse
