"Le ministère des Affaires étrangères et européennes a toujours exprimé son opposition au projet présenté par les responsables de l'Arche de Zoé. Nous avons tenté de dissuader cette association de le mettre à exécution", dit le Quai d'Orsay dans un communiqué.
"L'opération menée au Tchad sous le nom de l'organisation 'Children rescue' a été dissimulée de bout en bout dans sa finalité", ajoute le ministère. Si des responsables de l'ONG ont bien été reçus avant l'opération, c'était pour les prévenir que l'adoption était impossible au Tchad, souligne-t-il.
Eric Breteau, interrogé par la Brigade de protection des mineurs avant son départ pour le Tchad, a signé un procès-verbal de police où il reconnaissait avoir été averti d'un possible problème légal.
Dans plusieurs interviews accordées lundi, il a expliqué que le gouvernement français connaissait son projet et l'avait approuvé. Il entend porter plainte contre la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, Rama Yade.
La ministre de la Justice, Rachida Dati, a démenti les propos d'Eric Breteau qui affirmait qu'il était prévu qu'elle accueille, en compagnie de Cecilia Sarkozy, les enfants à leur arrivée en France.
"Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais rencontré", a déclaré la ministre sur RTL. Elle a par ailleurs répété que l'Etat français ne prendrait pas en charge les 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts auxquels ont été condamnés les membres de l'Arche de Zoé au Tchad.
"La France n'est pas responsable des infractions que ses ressortissants commettent dans d'autres pays", a-t-elle dit. "L'Etat français ne se substitue pas à une condamnation civile à l'égard d'un ressortissant français".
En revanche, les familles de victimes tchadiennes peuvent obtenir de la justice française l'exécution de cette condamnation civile, malgré la grâce accordée par le président tchadien Idriss Déby sur le volet pénal, a-t-elle ajouté.
Libérés de prison la semaine dernière après cinq mois de prison, les six membres de l'ONG nient tout délit et assurent avoir agi de bonne foi. Arrêtés le 27 octobre dans l'est du Tchad alors qu'ils s'apprêtaient à emmener en France 103 enfants, ils avaient été condamnés en décembre à huit ans de travaux forcés par la cour criminelle de N'Djamena.
Source: yahoo news
"L'opération menée au Tchad sous le nom de l'organisation 'Children rescue' a été dissimulée de bout en bout dans sa finalité", ajoute le ministère. Si des responsables de l'ONG ont bien été reçus avant l'opération, c'était pour les prévenir que l'adoption était impossible au Tchad, souligne-t-il.
Eric Breteau, interrogé par la Brigade de protection des mineurs avant son départ pour le Tchad, a signé un procès-verbal de police où il reconnaissait avoir été averti d'un possible problème légal.
Dans plusieurs interviews accordées lundi, il a expliqué que le gouvernement français connaissait son projet et l'avait approuvé. Il entend porter plainte contre la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, Rama Yade.
La ministre de la Justice, Rachida Dati, a démenti les propos d'Eric Breteau qui affirmait qu'il était prévu qu'elle accueille, en compagnie de Cecilia Sarkozy, les enfants à leur arrivée en France.
"Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais rencontré", a déclaré la ministre sur RTL. Elle a par ailleurs répété que l'Etat français ne prendrait pas en charge les 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts auxquels ont été condamnés les membres de l'Arche de Zoé au Tchad.
"La France n'est pas responsable des infractions que ses ressortissants commettent dans d'autres pays", a-t-elle dit. "L'Etat français ne se substitue pas à une condamnation civile à l'égard d'un ressortissant français".
En revanche, les familles de victimes tchadiennes peuvent obtenir de la justice française l'exécution de cette condamnation civile, malgré la grâce accordée par le président tchadien Idriss Déby sur le volet pénal, a-t-elle ajouté.
Libérés de prison la semaine dernière après cinq mois de prison, les six membres de l'ONG nient tout délit et assurent avoir agi de bonne foi. Arrêtés le 27 octobre dans l'est du Tchad alors qu'ils s'apprêtaient à emmener en France 103 enfants, ils avaient été condamnés en décembre à huit ans de travaux forcés par la cour criminelle de N'Djamena.
Source: yahoo news
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