L'évacuation reportée mardi pour des raisons techniques d'une cinquantaine de personnes d'El-Fasher (nord-Darfour), a été effectuée mercredi, selon une porte-parole de la mission conjointe ONU-UA au Darfour (Minuad).
"Un avion a décollé ce matin avec les gens d'hier. Deux autres vols sont prévus aujourd'hui" en direction d'Entebbe (Ouganda) et de Al-Obeid (centre du Soudan), a indiqué Joséphine Guerrero.
Au total, environ 150 membres de la Minuad devaient quitter le Darfour mercredi, a ajouté la porte-parole. Un premier contingent de 32 personnes a quitté mardi Nyala, la capitale du sud-Darfour, pour Entebbe.
La Minuad a annoncé qu'elle transférerait en Ethiopie ou en Ouganda du personnel non essentiel malgré les assurances des autorités soudanaises de faire leur possible pour protéger soldats et travailleurs humanitaires.
Ces départs concernent une partie seulement des 10.000 personnels de la Minuad déployés au Darfour, en guerre civile depuis 2003. Selon les responsables locaux, leur retour pourrait intervenir dans les jours ou semaines à venir, si la mission abaisse son niveau de sécurité.
Ce "redéploiement temporaire du personnel non essentiel", selon l'ONU, fait suite à l'appel lundi du procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, à lancer un mandat d'arrêt contre le président soudanais qu'il a accusé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, une province en guerre civile depuis 2003.
Des responsables soudanais et occidentaux ont prédit que la démarche de la CPI pouvait provoquer des représailles contre les ambassades occidentales et les missions de paix de l'ONU au Darfour et dans le sud du pays. L'ONU a cependant assuré que ses missions n'étaient pas remises en cause.
La Minuad a lié ces retraits à une embuscade la semaine dernière où huit soldats ont été tués et une vingtaine blessés par des miliciens.
Source: yahoo news
"Un avion a décollé ce matin avec les gens d'hier. Deux autres vols sont prévus aujourd'hui" en direction d'Entebbe (Ouganda) et de Al-Obeid (centre du Soudan), a indiqué Joséphine Guerrero.
Au total, environ 150 membres de la Minuad devaient quitter le Darfour mercredi, a ajouté la porte-parole. Un premier contingent de 32 personnes a quitté mardi Nyala, la capitale du sud-Darfour, pour Entebbe.
La Minuad a annoncé qu'elle transférerait en Ethiopie ou en Ouganda du personnel non essentiel malgré les assurances des autorités soudanaises de faire leur possible pour protéger soldats et travailleurs humanitaires.
Ces départs concernent une partie seulement des 10.000 personnels de la Minuad déployés au Darfour, en guerre civile depuis 2003. Selon les responsables locaux, leur retour pourrait intervenir dans les jours ou semaines à venir, si la mission abaisse son niveau de sécurité.
Ce "redéploiement temporaire du personnel non essentiel", selon l'ONU, fait suite à l'appel lundi du procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, à lancer un mandat d'arrêt contre le président soudanais qu'il a accusé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, une province en guerre civile depuis 2003.
Des responsables soudanais et occidentaux ont prédit que la démarche de la CPI pouvait provoquer des représailles contre les ambassades occidentales et les missions de paix de l'ONU au Darfour et dans le sud du pays. L'ONU a cependant assuré que ses missions n'étaient pas remises en cause.
La Minuad a lié ces retraits à une embuscade la semaine dernière où huit soldats ont été tués et une vingtaine blessés par des miliciens.
Source: yahoo news
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