« Le commandant Daniel », comme l'appellent les FARC dans leur lettre, a de quoi séduire la guérilla colombienne à plus d'un titre.
L'ancien chef de la rébellion sandiniste, que le peuple du Nicaragua a réélu à la tête de ce petit Etat d'Amérique centrale, ne manque pas de faire usage, encore aujourd'hui, de cette rhétorique révolutionnaire avec laquelle les FARC justifient la lutte armée.
En outre, après le raid qui fut fatal à l'un de leurs chefs, Raul Reyes, Daniel Ortega a suspendu brièvement ses relations diplomatiques avec la Colombie et il continue d'invectiver Alvaro Uribe, seul responsable à ses yeux, avec l'impérialisme nord-américain, de ce foyer d'instabilité régionale.
Autre geste qui lui a valu la reconnaissance des FARC : Daniel Ortega a offert l'asile politique, au nom de la solidarité révolutionnaire, à deux rescapées colombiennes du raid du 1er mars, ce qui a provoqué la fureur de Bogota.
Dernière raison de cette mise en selle par la guérilla du président nicaraguayen : celui qui passait jusque-là pour la référence, l'interlocuteur naturel des rebelles marxistes colombiens, le Vénézuélien Hugo Chavez, a pris récemment ses distances avec eux : il a jugé leur combat anachronique et il a entrepris de se réconcilier avec le président colombien.
Source: RFI
L'ancien chef de la rébellion sandiniste, que le peuple du Nicaragua a réélu à la tête de ce petit Etat d'Amérique centrale, ne manque pas de faire usage, encore aujourd'hui, de cette rhétorique révolutionnaire avec laquelle les FARC justifient la lutte armée.
En outre, après le raid qui fut fatal à l'un de leurs chefs, Raul Reyes, Daniel Ortega a suspendu brièvement ses relations diplomatiques avec la Colombie et il continue d'invectiver Alvaro Uribe, seul responsable à ses yeux, avec l'impérialisme nord-américain, de ce foyer d'instabilité régionale.
Autre geste qui lui a valu la reconnaissance des FARC : Daniel Ortega a offert l'asile politique, au nom de la solidarité révolutionnaire, à deux rescapées colombiennes du raid du 1er mars, ce qui a provoqué la fureur de Bogota.
Dernière raison de cette mise en selle par la guérilla du président nicaraguayen : celui qui passait jusque-là pour la référence, l'interlocuteur naturel des rebelles marxistes colombiens, le Vénézuélien Hugo Chavez, a pris récemment ses distances avec eux : il a jugé leur combat anachronique et il a entrepris de se réconcilier avec le président colombien.
Source: RFI