"Vers 22H26, (03H26 GMT jeudi), un croiseur de la classe Aegis, l'USS Lake Erie, a tiré un missile SM-3 tactique qui a frappé le satellite approximativement à 247 km au-dessus de l'Océan Pacifique alors qu'il se trouvait dans l'espace à plus de 11.265 km/h", a annoncé le département de la Défense dans un communiqué.
Si le succès du tir se confirme, Washington aura fait la démonstration au reste du monde de la capacité américaine à mener une "guerre des étoiles", bien que l'administration Bush se défende d'une telle intention.
La Chine a aussitôt réclamé jeudi aux Etats-Unis des informations sur la destruction du satellite, s'inquiétant des conséquences possibles de l'opération pour la sécurité spatiale.
"La Chine suit de près les possibles dommages à la sécurité de l'espace et aux pays concernés, créés par l'action américaine", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Liu Jianchao.
Peu après le tir, un haut responsable du Pentagone a précisé que le missile avait frappé le réservoir de carburant du satellite, ce qui était l'objectif affiché.
"Toutes les indications montrent que la mission a été un succès total. Le missile semble avoir détruit le réservoir. Nous aurons besoin d'un peu plus de temps pour confirmer l'étendue de la destruction, mais çà a l'air bon", a-t-il ajouté sous couvert de l'anonymat.
Les Etats-Unis avaient décidé la semaine dernière d'abattre ce satellite espion devenu incontrôlable avec un missile, en justifiant leur décision par la présence dans les réservoirs d'environ 450 kilos d'une substance hautement toxique, l'hydrazine.
Ce produit, qui sert à propulser le satellite en orbite, peut s'avérer potentiellement dangereux pour les populations civiles, si le réservoir qui le contient devait s'écraser intact, selon Washington.
En raison de la faible altitude du satellite au moment de l'interception, les premiers débris ont commencé à pénétrer immédiatement dans l'atmosphère, selon le département de la Défense. De nombreux astronomes amateurs ont scrutés le ciel pour essayer d'observe le phénomène.
"Quasiment tous les débris vont se consumer à leur entrée dans l'atmosphère dans les 24 à 48 heures et les débris restant devraient rentrer dans l'atmosphère dans les 40 jours", ajoute le communiqué.
Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a été informé mercredi soir du succès de l'opération à laquelle il avait donné plus tôt son feu vert, lors d'une téléconférence alors qu'il rejoignait Honolulu (Hawaï) par avion.
Mercredi matin, une météo marine défavorable semblait avoir compromis l'opération pour la journée, mais les conditions se sont finalement améliorées.
Les Etats-Unis ont expliqué avoir pour seule intention de protéger les populations des retombées mais ont été soupçonnés par certains, comme la Russie, d'avoir en réalité profité de l'occasion pour procéder à un test antimissile et démontrer sa capacité à détruire des satellites dans l'espace.
Les Etats-Unis s'étaient scandalisés lorsque la Chine avait abattu sans prévenir, en janvier 2007, un vieux satellite météo chinois avec un missile.
La fenêtre de tir dont disposait Washington pour détruire ce satellite, de la taille d'un bus, était comprise entre ce mercredi et le 29 février environ, avant son entrée dans l'atmosphère, et n'était que de "quelques secondes" par jour, avait expliqué mercredi un haut responsable militaire américain s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
Le Pentagone a attendu pour le début des opérations que la navette spatiale Atlantis se pose mercredi en Floride après une mission de près de deux semaines dans l'espace.
Yahoo.fr
Si le succès du tir se confirme, Washington aura fait la démonstration au reste du monde de la capacité américaine à mener une "guerre des étoiles", bien que l'administration Bush se défende d'une telle intention.
La Chine a aussitôt réclamé jeudi aux Etats-Unis des informations sur la destruction du satellite, s'inquiétant des conséquences possibles de l'opération pour la sécurité spatiale.
"La Chine suit de près les possibles dommages à la sécurité de l'espace et aux pays concernés, créés par l'action américaine", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Liu Jianchao.
Peu après le tir, un haut responsable du Pentagone a précisé que le missile avait frappé le réservoir de carburant du satellite, ce qui était l'objectif affiché.
"Toutes les indications montrent que la mission a été un succès total. Le missile semble avoir détruit le réservoir. Nous aurons besoin d'un peu plus de temps pour confirmer l'étendue de la destruction, mais çà a l'air bon", a-t-il ajouté sous couvert de l'anonymat.
Les Etats-Unis avaient décidé la semaine dernière d'abattre ce satellite espion devenu incontrôlable avec un missile, en justifiant leur décision par la présence dans les réservoirs d'environ 450 kilos d'une substance hautement toxique, l'hydrazine.
Ce produit, qui sert à propulser le satellite en orbite, peut s'avérer potentiellement dangereux pour les populations civiles, si le réservoir qui le contient devait s'écraser intact, selon Washington.
En raison de la faible altitude du satellite au moment de l'interception, les premiers débris ont commencé à pénétrer immédiatement dans l'atmosphère, selon le département de la Défense. De nombreux astronomes amateurs ont scrutés le ciel pour essayer d'observe le phénomène.
"Quasiment tous les débris vont se consumer à leur entrée dans l'atmosphère dans les 24 à 48 heures et les débris restant devraient rentrer dans l'atmosphère dans les 40 jours", ajoute le communiqué.
Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a été informé mercredi soir du succès de l'opération à laquelle il avait donné plus tôt son feu vert, lors d'une téléconférence alors qu'il rejoignait Honolulu (Hawaï) par avion.
Mercredi matin, une météo marine défavorable semblait avoir compromis l'opération pour la journée, mais les conditions se sont finalement améliorées.
Les Etats-Unis ont expliqué avoir pour seule intention de protéger les populations des retombées mais ont été soupçonnés par certains, comme la Russie, d'avoir en réalité profité de l'occasion pour procéder à un test antimissile et démontrer sa capacité à détruire des satellites dans l'espace.
Les Etats-Unis s'étaient scandalisés lorsque la Chine avait abattu sans prévenir, en janvier 2007, un vieux satellite météo chinois avec un missile.
La fenêtre de tir dont disposait Washington pour détruire ce satellite, de la taille d'un bus, était comprise entre ce mercredi et le 29 février environ, avant son entrée dans l'atmosphère, et n'était que de "quelques secondes" par jour, avait expliqué mercredi un haut responsable militaire américain s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
Le Pentagone a attendu pour le début des opérations que la navette spatiale Atlantis se pose mercredi en Floride après une mission de près de deux semaines dans l'espace.
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