L'opération transfrontalière du 1er mars a été fatale à Raul Reyes et a déclenché une grave crise diplomatique entre la Colombie, l'Equateur et le Venezuela, avec déploiement de troupes aux frontières.
"S'ils ne l'avaient pas tué, elle aurait pu être libérée", a déclaré à la presse Juan Carlos Lecompte, qui doit être reçu mardi par la présidente chilienne Michelle Bachelet.
"Parce que, le 14 ou le 15 mars, ils auraient libéré douze autres otages, et ma femme aurait été parmi eux", a-t-il ajouté.
Raul Reyes était l'un des contacts de la France et d'autres pays qui tentent d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt et des autres "otages politiques" des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
Quelques jours après le raid de l'armée colombienne, le président équatorien, Rafael Correa, a révélé que son gouvernement avait été proche d'un accord avec les FARC en vue de la libération de douze otages, dont l'ex-candidate à la présidence colombienne en captivité depuis février 2002.
Juan Carlos Lecompte a ajouté espérer que le Vénézuélien Hugo Chavez reprenne son rôle de médiateur entre Bogota et les FARC. Le président vénézuélien, qui rejette le classement des FARC sur la liste des organisations terroristes des Etats-Unis, a participé activement à la libération cette année de six otages des rebelles, dont Clara Rojas, qui était la directrice de campagne de Betancourt lorsque les deux femmes ont été enlevées.
La France presse également la Colombie de négocier la libération de Betancourt, qui serait très affaiblie.
Lecompte devrait tenter de rallier la présidente chilienne au mouvement international qui se dessine en faveur d'un échange entre les "otages politiques" des FARC et le demi-millier de guérilléros actuellement détenus dans des prisons colombiennes.
Outre le Venezuela, l'Argentine plaide également en faveur de cette solution à la crise des otages.
"Nous avons réussi à internationaliser cette question. Puisque des pays tiers de la région se sont impliqués, le problème commence à s'éclaircir", a-t-il affirmé.
yahoo.com
"S'ils ne l'avaient pas tué, elle aurait pu être libérée", a déclaré à la presse Juan Carlos Lecompte, qui doit être reçu mardi par la présidente chilienne Michelle Bachelet.
"Parce que, le 14 ou le 15 mars, ils auraient libéré douze autres otages, et ma femme aurait été parmi eux", a-t-il ajouté.
Raul Reyes était l'un des contacts de la France et d'autres pays qui tentent d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt et des autres "otages politiques" des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
Quelques jours après le raid de l'armée colombienne, le président équatorien, Rafael Correa, a révélé que son gouvernement avait été proche d'un accord avec les FARC en vue de la libération de douze otages, dont l'ex-candidate à la présidence colombienne en captivité depuis février 2002.
Juan Carlos Lecompte a ajouté espérer que le Vénézuélien Hugo Chavez reprenne son rôle de médiateur entre Bogota et les FARC. Le président vénézuélien, qui rejette le classement des FARC sur la liste des organisations terroristes des Etats-Unis, a participé activement à la libération cette année de six otages des rebelles, dont Clara Rojas, qui était la directrice de campagne de Betancourt lorsque les deux femmes ont été enlevées.
La France presse également la Colombie de négocier la libération de Betancourt, qui serait très affaiblie.
Lecompte devrait tenter de rallier la présidente chilienne au mouvement international qui se dessine en faveur d'un échange entre les "otages politiques" des FARC et le demi-millier de guérilléros actuellement détenus dans des prisons colombiennes.
Outre le Venezuela, l'Argentine plaide également en faveur de cette solution à la crise des otages.
"Nous avons réussi à internationaliser cette question. Puisque des pays tiers de la région se sont impliqués, le problème commence à s'éclaircir", a-t-il affirmé.
yahoo.com
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises