M. Bush, qui venait du Koweït, a été accueilli à l'aéroport par le roi Hamad Ben Issa al-Khalifa, qui a déroulé le tapis rouge pour cette première visite d'un président américain dans le petit royaume du Golfe, quartier général de la Ve Flotte américaine.
De strictes mesures de sécurité ont été prises à Manama, où ont été déployés de nombreux policiers et des forces spéciales.
"Cette visite va renforcer les relations entre les Etats-Unis et Bahreïn", a déclaré un commentateur de la télévision d'Etat qui couvrait l'arrivée de M. Bush, dont la visite est qualifiée d'"historique" par la presse locale.
Bahreïn, auquel Washington a accordé le statut d'"allié non-Otan majeur", est l'un des rares pays du Moyen-Orient à avoir conclu un accord de libre-échange avec les Etats-Unis.
Au Koweït, le président Bush avait déclaré samedi que l'espoir renaissait en Irak tout en appelant la Syrie à "réduire encore le flot de terroristes" qui s'y infiltrent et exhorté l'Iran à "cesser de soutenir les milices" qui attaquent les forces de la Coalition et les soldats irakiens.
"Il n'y a aucun doute dans mon esprit que nous allons réussir" en Irak, a lancé M. Bush dans une brève allocution prononcée devant quelque 1.500 soldats rassemblés au pied d'un immense drapeau américain au camp Arifjan, la principale base américaine au Koweït, par où passent les soldats allant en Irak ou en revenant.
Il a exhorté l'Iran à "cesser de soutenir les milices" qui attaquent les forces de la Coalition et les troupes irakiennes et a appelé la Syrie à "réduire encore plus le flot de terroristes" qui franchissent sa frontière avec l'Irak pour combattre les soldats américains et leur alliés irakiens.
Sa visite au camp Arifjan, au quatrième jour d'une tournée au Proche et Moyen-Orient qui l'a déjà conduit en Israël et en Cisjordanie, s'est produite presqu'un an jour pour jour après qu'il eut annoncé une nouvelle stratégie controversée pour empêcher l'Irak de sombrer dans la guerre civile.
M. Bush se prévaut aujourd'hui avec prudence de la réussite de ce plan, qui consistait essentiellement à envoyer environ 30.000 soldats supplémentaires en Irak.
Vendredi, M. Bush avait affirmé que la présence militaire américaine en Irak "pourrait facilement" se prolonger pendant 10 ans ou plus.
Au camp Arifjan, il s'est contenté de dire que l'engagement américain en Irak pour assurer la sécurité de ce pays irait "au-delà de sa présidence", qui s'achève en janvier 2009.
Ce discours de M. Bush a remis l'Irak sur le devant de la scène au cours d'une tournée destinée à promouvoir un accord de paix israélo-palestinien, mais aussi à contenir ce qu'il décrit comme la "menace" de l'Iran.
A ce propos, M. Bush a de nouveau accusé le régime de Téhéran d'attiser la violence en Irak et l'a sommé de mettre fin à ces ingérences, que l'Iran nie.
"Le rôle de l'Iran dans la violence a été dévoilé au grand jour. Nous détenons des agents iraniens et nous en apprenons plus sur la manière dont l'Iran soutient les groupes extrémistes", a-t-il dit.
L'Iran constitue le thème principal de la visite de M. Bush au Koweït et trois autres pays du Golfe: Bahrein, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite. Sa tournée s'achèvera mercredi en Egypte.
A Manama, il doit s'entretenir avec le roi de Bahreïn et visiter les installations de la Ve Flotte américaine.
Après Bahreïn, il doit se rendre dimanche aux Emirats arabes unis et lundi en Arabie saoudite, avant de terminer mercredi en Egypte sa tournée au Moyen-Orient.
Entamée mercredi dernier en Israël, elle est axée sur les perspectives de paix entre l'Etat hébreu et les Palestiniens et sur la "menace iranienne".
Edicom.ch
De strictes mesures de sécurité ont été prises à Manama, où ont été déployés de nombreux policiers et des forces spéciales.
"Cette visite va renforcer les relations entre les Etats-Unis et Bahreïn", a déclaré un commentateur de la télévision d'Etat qui couvrait l'arrivée de M. Bush, dont la visite est qualifiée d'"historique" par la presse locale.
Bahreïn, auquel Washington a accordé le statut d'"allié non-Otan majeur", est l'un des rares pays du Moyen-Orient à avoir conclu un accord de libre-échange avec les Etats-Unis.
Au Koweït, le président Bush avait déclaré samedi que l'espoir renaissait en Irak tout en appelant la Syrie à "réduire encore le flot de terroristes" qui s'y infiltrent et exhorté l'Iran à "cesser de soutenir les milices" qui attaquent les forces de la Coalition et les soldats irakiens.
"Il n'y a aucun doute dans mon esprit que nous allons réussir" en Irak, a lancé M. Bush dans une brève allocution prononcée devant quelque 1.500 soldats rassemblés au pied d'un immense drapeau américain au camp Arifjan, la principale base américaine au Koweït, par où passent les soldats allant en Irak ou en revenant.
Il a exhorté l'Iran à "cesser de soutenir les milices" qui attaquent les forces de la Coalition et les troupes irakiennes et a appelé la Syrie à "réduire encore plus le flot de terroristes" qui franchissent sa frontière avec l'Irak pour combattre les soldats américains et leur alliés irakiens.
Sa visite au camp Arifjan, au quatrième jour d'une tournée au Proche et Moyen-Orient qui l'a déjà conduit en Israël et en Cisjordanie, s'est produite presqu'un an jour pour jour après qu'il eut annoncé une nouvelle stratégie controversée pour empêcher l'Irak de sombrer dans la guerre civile.
M. Bush se prévaut aujourd'hui avec prudence de la réussite de ce plan, qui consistait essentiellement à envoyer environ 30.000 soldats supplémentaires en Irak.
Vendredi, M. Bush avait affirmé que la présence militaire américaine en Irak "pourrait facilement" se prolonger pendant 10 ans ou plus.
Au camp Arifjan, il s'est contenté de dire que l'engagement américain en Irak pour assurer la sécurité de ce pays irait "au-delà de sa présidence", qui s'achève en janvier 2009.
Ce discours de M. Bush a remis l'Irak sur le devant de la scène au cours d'une tournée destinée à promouvoir un accord de paix israélo-palestinien, mais aussi à contenir ce qu'il décrit comme la "menace" de l'Iran.
A ce propos, M. Bush a de nouveau accusé le régime de Téhéran d'attiser la violence en Irak et l'a sommé de mettre fin à ces ingérences, que l'Iran nie.
"Le rôle de l'Iran dans la violence a été dévoilé au grand jour. Nous détenons des agents iraniens et nous en apprenons plus sur la manière dont l'Iran soutient les groupes extrémistes", a-t-il dit.
L'Iran constitue le thème principal de la visite de M. Bush au Koweït et trois autres pays du Golfe: Bahrein, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite. Sa tournée s'achèvera mercredi en Egypte.
A Manama, il doit s'entretenir avec le roi de Bahreïn et visiter les installations de la Ve Flotte américaine.
Après Bahreïn, il doit se rendre dimanche aux Emirats arabes unis et lundi en Arabie saoudite, avant de terminer mercredi en Egypte sa tournée au Moyen-Orient.
Entamée mercredi dernier en Israël, elle est axée sur les perspectives de paix entre l'Etat hébreu et les Palestiniens et sur la "menace iranienne".
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