Les troupes israéliennes se sont retirées du nord de la Bande de Gaza lundi peu avant l'aube au terme d'une profonde incursion en territoire palestinien destinée à faire cesser les tirs de roquettes et qui a fait plus d'une centaine de morts. L'aviation de l'Etat hébreu a néanmoins poursuivi ses bombardements pour la sixième journée consécutive, tandis que des militants palestiniens tiraient de nouvelles nouvelles roquettes contre Ashkelon (sud d'Israël).
L'opération a conduit le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à suspendre les pourparlers de paix avec l'Etat hébreu. Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a indiqué que ce retrait au sol n'était que temporaire et que l'offensive dans son ensemble se poursuivait.
"Nous agissons et nous continuerons d'agir d'une manière douloureuse et efficace qui apportera un maximum de résultats contre la terreur", a déclaré M. Olmert à des membres de son parti Kadima, tout en assurant être prêt à poursuivre les négociations avec les Palestiniens modérés. "Nous voulons poursuivre les négociations car l'alternative est également le règne du Hamas en Cisjordanie."
Après plusieurs accrochages avec les militants palestiniens et des arrestations dimanche, l'infanterie israélienne a commencé à se retirer peu après minuit. Pendant ce temps, des bombardements aériens israéliens ont coûté la vie à cinq personnes, toutes membres du Hamas, après avoir pris pour cibles des ateliers de fabrication d'armes, des entrepôts, des locaux du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) et des groupes de militants armés.
Aux premières heures du jour, les Palestiniens ont dénombré neuf raids israéliens séparés sur Gaza. L'une de ces frappes a atteint des bâtiments proches du bureau du Premier ministre du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qui ne se trouvait pas sur les lieux au moment de l'attaque. L'armée israélienne a précisé que l'avion visait des caches d'armes.
Quelques accrochages entre des soldats israéliens et de jeunes Palestiniens protestant contre l'opération à Gaza étaient signalés lundi en Cisjordanie. Un Palestinien de 17 ans a été abattu par un colon israélien près de Ramallah, selon la police et des responsables palestiniens.
Toutefois, cette vaste offensive n'a pas fait plier les hommes du Hamas qui ont continué lundi leurs barrages de roquettes sur le sud d'Israël, y compris Ashkelon. Trois projectiles sont tombés lundi matin sur cette ville de 120.000 habitants, sans faire de blessés, selon les secours israéliens.
Le ministre de la Défense Ehoud Barak a affirmé qu'une invasion de Gaza par les troupes israéliennes restait une option possible et qu'Israël essaierait de renverser le régime du Hamas. "Nous utiliserons la force pour changer la situation", a-t-il dit lors d'une réunion avec les responsables de la sécurité, selon un communiqué publié par son cabinet.
Face aux condamnations internationales, venues notamment du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, Israël a fait valoir son droit à se défendre, et même laissé entendre que ses interventions pourraient s'intensifier.
De son côté, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a décidé de suspendre les pourparlers de paix avec l'Etat hébreu, quitte à réduire les chances de succès de la mission de paix que doit effectuer la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, attendue mardi dans la région.
nouvelobs.com
L'opération a conduit le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à suspendre les pourparlers de paix avec l'Etat hébreu. Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a indiqué que ce retrait au sol n'était que temporaire et que l'offensive dans son ensemble se poursuivait.
"Nous agissons et nous continuerons d'agir d'une manière douloureuse et efficace qui apportera un maximum de résultats contre la terreur", a déclaré M. Olmert à des membres de son parti Kadima, tout en assurant être prêt à poursuivre les négociations avec les Palestiniens modérés. "Nous voulons poursuivre les négociations car l'alternative est également le règne du Hamas en Cisjordanie."
Après plusieurs accrochages avec les militants palestiniens et des arrestations dimanche, l'infanterie israélienne a commencé à se retirer peu après minuit. Pendant ce temps, des bombardements aériens israéliens ont coûté la vie à cinq personnes, toutes membres du Hamas, après avoir pris pour cibles des ateliers de fabrication d'armes, des entrepôts, des locaux du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) et des groupes de militants armés.
Aux premières heures du jour, les Palestiniens ont dénombré neuf raids israéliens séparés sur Gaza. L'une de ces frappes a atteint des bâtiments proches du bureau du Premier ministre du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qui ne se trouvait pas sur les lieux au moment de l'attaque. L'armée israélienne a précisé que l'avion visait des caches d'armes.
Quelques accrochages entre des soldats israéliens et de jeunes Palestiniens protestant contre l'opération à Gaza étaient signalés lundi en Cisjordanie. Un Palestinien de 17 ans a été abattu par un colon israélien près de Ramallah, selon la police et des responsables palestiniens.
Toutefois, cette vaste offensive n'a pas fait plier les hommes du Hamas qui ont continué lundi leurs barrages de roquettes sur le sud d'Israël, y compris Ashkelon. Trois projectiles sont tombés lundi matin sur cette ville de 120.000 habitants, sans faire de blessés, selon les secours israéliens.
Le ministre de la Défense Ehoud Barak a affirmé qu'une invasion de Gaza par les troupes israéliennes restait une option possible et qu'Israël essaierait de renverser le régime du Hamas. "Nous utiliserons la force pour changer la situation", a-t-il dit lors d'une réunion avec les responsables de la sécurité, selon un communiqué publié par son cabinet.
Face aux condamnations internationales, venues notamment du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, Israël a fait valoir son droit à se défendre, et même laissé entendre que ses interventions pourraient s'intensifier.
De son côté, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a décidé de suspendre les pourparlers de paix avec l'Etat hébreu, quitte à réduire les chances de succès de la mission de paix que doit effectuer la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, attendue mardi dans la région.
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