Concrètement, SMP Technologies reproche au dirigeant trotskiste d'avoir affirmé sur son blog, en juin 2007, que les pistolets à impulsions électriques Taser "auraient probablement déjà fait taire plus de 150 personnes aux USA", propos qu'il avait réitérés dans une interview au quotidien 20 minutes.
La société, qui l'a assigné en diffamation devant la 17e chambre civile de Paris à 14h00, lui réclame 50.000 euros de dommages et intérêts, soit la même somme qu'au Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'Homme (RAID-H), également poursuivi par SMP Technologies pour avoir "dénigré" le Taser et en avoir fait un engin de mort.
Cette dernière plainte devait être jugée vendredi dernier, mais la 17e chambre civile a annoncé qu'elle repoussait au 27 octobre la décision concernant RAID-H.
Initialement, celle-ci devait être rendue lundi à 13h30, soit trente minutes avant l'examen du dossier Besancenot. Les avocats de SMP Technologies ne pourront donc avoir connaissance des motivations de ce premier jugement pour réorienter leur argumentaire.
C'est "dans un but de santé publique" et pour dénoncer des "contrevérités" que la société SMP Technologies dit avoir "été contrainte et forcée de saisir le tribunal" devant lequel un médecin est notamment appelé à témoigner.
Dénonçant des "contrevérités", elle devrait tenter lundi de convaincre le tribunal que le Taser est bien "une technologie non mortelle révolutionnaire".
D'anecdotique, l'affaire prend une toute autre ampleur, compte tenu de la mise en examen d'Antoine Di Zazzo, patron de SMP Technologies, dans l'affaire d'espionnage présumée d'Olivier Besancenot.
Les deux affaires sont en effet étroitement imbriquées, M. Di Zazzo reconnaissant lui-même avoir engagé des détectives privés afin de lui "trouver l'adresse de Besancenot" pour lui adresser son assignation et aussi de "faire des vérifications sur le patrimoine" du leader de la LCR.
"Je savais que je risquais de me retrouver confronté à lui dans des face-à-face médiatiques et qu'il allait se lancer dans des tirades sur le capitalisme. Je voulais m'en servir comme d'un argument médiatique, pouvoir lui dire +comparons nos patrimoines+", a-t-il expliqué vendredi.
Il dément en revanche avoir demandé d'espionner les comptes d'Olivier Besancenot ou les allées et venues de sa compagne et de son fils.
Sept personnes en tout ont été mises en examen dans cette affaire: outre M. Di Zazzo, trois policiers, un douanier et deux détectives.
L'affaire avait débuté en mai révélant que la vie d'Olivier Besancenot avait été "épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée" entre octobre et janvier 2008. Le journal évoquait déjà un lien possible entre cette surveillance et SMP Technologies.
Source: Yahoo News
La société, qui l'a assigné en diffamation devant la 17e chambre civile de Paris à 14h00, lui réclame 50.000 euros de dommages et intérêts, soit la même somme qu'au Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'Homme (RAID-H), également poursuivi par SMP Technologies pour avoir "dénigré" le Taser et en avoir fait un engin de mort.
Cette dernière plainte devait être jugée vendredi dernier, mais la 17e chambre civile a annoncé qu'elle repoussait au 27 octobre la décision concernant RAID-H.
Initialement, celle-ci devait être rendue lundi à 13h30, soit trente minutes avant l'examen du dossier Besancenot. Les avocats de SMP Technologies ne pourront donc avoir connaissance des motivations de ce premier jugement pour réorienter leur argumentaire.
C'est "dans un but de santé publique" et pour dénoncer des "contrevérités" que la société SMP Technologies dit avoir "été contrainte et forcée de saisir le tribunal" devant lequel un médecin est notamment appelé à témoigner.
Dénonçant des "contrevérités", elle devrait tenter lundi de convaincre le tribunal que le Taser est bien "une technologie non mortelle révolutionnaire".
D'anecdotique, l'affaire prend une toute autre ampleur, compte tenu de la mise en examen d'Antoine Di Zazzo, patron de SMP Technologies, dans l'affaire d'espionnage présumée d'Olivier Besancenot.
Les deux affaires sont en effet étroitement imbriquées, M. Di Zazzo reconnaissant lui-même avoir engagé des détectives privés afin de lui "trouver l'adresse de Besancenot" pour lui adresser son assignation et aussi de "faire des vérifications sur le patrimoine" du leader de la LCR.
"Je savais que je risquais de me retrouver confronté à lui dans des face-à-face médiatiques et qu'il allait se lancer dans des tirades sur le capitalisme. Je voulais m'en servir comme d'un argument médiatique, pouvoir lui dire +comparons nos patrimoines+", a-t-il expliqué vendredi.
Il dément en revanche avoir demandé d'espionner les comptes d'Olivier Besancenot ou les allées et venues de sa compagne et de son fils.
Sept personnes en tout ont été mises en examen dans cette affaire: outre M. Di Zazzo, trois policiers, un douanier et deux détectives.
L'affaire avait débuté en mai révélant que la vie d'Olivier Besancenot avait été "épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée" entre octobre et janvier 2008. Le journal évoquait déjà un lien possible entre cette surveillance et SMP Technologies.
Source: Yahoo News
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