Maintenant que l'économie s'enfonce à nouveau dans la récession et que les investisseurs abandonnent la livre sterling, une autre génération pourrait connaître ce traumatisme.
En 1976, le besoin public de financement s'élevait à 9 % du produit intérieur brut (PIB). Pour l'année budgétaire 2009-2010, les prévisions tablent sur un besoin égal à 8 % du PIB, un chiffre qui sera peut-être dépassé. En 1976, la livre avait perdu un tiers de sa valeur en moins de deux ans, pour tomber à 1,60 dollar ; elle vient de connaître une dépréciation de cet ordre vis-à-vis du dollar et de l'euro.
Même chose pour l'endettement. En 1976, le volume de crédit domestique progressait allégrement au rythme de 24 % par an. Depuis quelques années, le Royaume-Uni s'est abandonné à une orgie de dettes.
Mais il y a aussi des dissemblances notables entre les deux situations. En 1975, les salaires progressaient de 30 % par an. En 2008, ils augmentent de 3 %. La hausse des prix culminait à 25 %, dix fois son niveau actuel. Si l'inflation n'est pas un problème majeur, la balance commerciale en est un très sérieux. En 1976, le déficit courant atteignait 1,7 % du PIB. En 2008, il est deux fois plus important.
En contrepartie de l'aide du FMI, le Royaume-Uni avait accepté des conditions drastiques. Entre les années fiscales 1976-1977 et 1978-1979, le besoin public de financement devait être ramené à 5 % du PIB. La stratégie adoptée pour y arriver était de couper dans les dépenses publiques afin de museler l'inflation, d'encourager l'investissement sur le marché intérieur et de doper l'export. La crise avait jeté le discrédit sur le gouvernement travailliste, et permis à Margaret Thatcher d'être élue premier ministre trois ans plus tard. L'histoire pourrait bien se répéter pour l'actuel gouvernement.
Source: Yahoo News
En 1976, le besoin public de financement s'élevait à 9 % du produit intérieur brut (PIB). Pour l'année budgétaire 2009-2010, les prévisions tablent sur un besoin égal à 8 % du PIB, un chiffre qui sera peut-être dépassé. En 1976, la livre avait perdu un tiers de sa valeur en moins de deux ans, pour tomber à 1,60 dollar ; elle vient de connaître une dépréciation de cet ordre vis-à-vis du dollar et de l'euro.
Même chose pour l'endettement. En 1976, le volume de crédit domestique progressait allégrement au rythme de 24 % par an. Depuis quelques années, le Royaume-Uni s'est abandonné à une orgie de dettes.
Mais il y a aussi des dissemblances notables entre les deux situations. En 1975, les salaires progressaient de 30 % par an. En 2008, ils augmentent de 3 %. La hausse des prix culminait à 25 %, dix fois son niveau actuel. Si l'inflation n'est pas un problème majeur, la balance commerciale en est un très sérieux. En 1976, le déficit courant atteignait 1,7 % du PIB. En 2008, il est deux fois plus important.
En contrepartie de l'aide du FMI, le Royaume-Uni avait accepté des conditions drastiques. Entre les années fiscales 1976-1977 et 1978-1979, le besoin public de financement devait être ramené à 5 % du PIB. La stratégie adoptée pour y arriver était de couper dans les dépenses publiques afin de museler l'inflation, d'encourager l'investissement sur le marché intérieur et de doper l'export. La crise avait jeté le discrédit sur le gouvernement travailliste, et permis à Margaret Thatcher d'être élue premier ministre trois ans plus tard. L'histoire pourrait bien se répéter pour l'actuel gouvernement.
Source: Yahoo News
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