Taux de fécondité élevé, immigration soutenue, la démographie est plus dynamique aux Etats-Unis qu'en Europe malgré une espérance de vie plus faible outre-Atlantique, selon une étude de l'Institut national d'études démographiques (Ined) publiée mercredi.
D'ici 2050, l'Europe pourrait voir sa population repasser sous les 460 millions, alors que les Etats-Unis atteindraient 402 millions d'habitants, soit 100 millions de plus qu'aujourd'hui, selon des projections des Nations Unies.
Plusieurs facteurs expliquent ces évolutions. La natalité est bien plus forte aux Etats-Unis : 14 naissances pour 1.000 habitants, contre 10,5 dans l'Union.
Avec un taux de fécondité de 2,05 enfants par femme en moyenne (contre 1,52 dans l'UE), les Etats-Unis dépassent de nombreux pays du Sud et "font désormais partie de la minorité la plus féconde de l'humanité", souligne l'Ined.
Une pratique religieuse plus ancrée chez les Américains, des grossesses imprévues plus nombreuses qu'en Europe, ainsi qu'une importante minorité hispanique, avec ses 2,9 enfants par femme, contribuent à creuser l'écart.
Aux Etats-Unis, à cet accroissement naturel important, s'ajoute un accroissement migratoire substantiel alors qu'en Europe, "si la population continue de s'accroître, c'est uniquement grâce à la montée de l'immigration", estime l'Ined.
Dans les prochaines décennies, cette situation se généralisera à toute l'Europe, y compris en France : le nombre des décès excèdera celui des naissances avec l'arrivée des générations du baby-boom en première ligne des décès.
Pour autant, "le diagnostic d'un surcroît de vitalité en faveur de l'Amérique s'inverse" lorsqu'il s'agit de mortalité, précise l'Ined. Ainsi, en 2005, les Européennes vivent en moyenne près d'un an et demi de plus que les Américaines : 82 ans contre 80,4 ans. Chez les hommes, l'écart se limite à quelques mois : 75,8 ans contre 75,2 ans.
Or, en 1980, c'était l'inverse. Depuis, la progression de l'espérance de vie s'est nettement ralentie aux Etats-Unis. L'Ined l'explique ainsi : "les Etats-Unis ont beau être une nation-phare en matières d'innovations technologiques et médicales, tous les habitants n'en profitent pas au même degré et les inégalités sociales en matière de santé demeurent importantes".
L'étude souligne que 16% des Américains ne sont pas assurés et ont donc un accès difficile aux soins. Et l'obésité, facteur de risque de mortalité, est jusqu'ici bien plus répandue aux Etats-Unis qu'en Europe, en particulier chez les femmes.
Source: news.yahoo.com
D'ici 2050, l'Europe pourrait voir sa population repasser sous les 460 millions, alors que les Etats-Unis atteindraient 402 millions d'habitants, soit 100 millions de plus qu'aujourd'hui, selon des projections des Nations Unies.
Plusieurs facteurs expliquent ces évolutions. La natalité est bien plus forte aux Etats-Unis : 14 naissances pour 1.000 habitants, contre 10,5 dans l'Union.
Avec un taux de fécondité de 2,05 enfants par femme en moyenne (contre 1,52 dans l'UE), les Etats-Unis dépassent de nombreux pays du Sud et "font désormais partie de la minorité la plus féconde de l'humanité", souligne l'Ined.
Une pratique religieuse plus ancrée chez les Américains, des grossesses imprévues plus nombreuses qu'en Europe, ainsi qu'une importante minorité hispanique, avec ses 2,9 enfants par femme, contribuent à creuser l'écart.
Aux Etats-Unis, à cet accroissement naturel important, s'ajoute un accroissement migratoire substantiel alors qu'en Europe, "si la population continue de s'accroître, c'est uniquement grâce à la montée de l'immigration", estime l'Ined.
Dans les prochaines décennies, cette situation se généralisera à toute l'Europe, y compris en France : le nombre des décès excèdera celui des naissances avec l'arrivée des générations du baby-boom en première ligne des décès.
Pour autant, "le diagnostic d'un surcroît de vitalité en faveur de l'Amérique s'inverse" lorsqu'il s'agit de mortalité, précise l'Ined. Ainsi, en 2005, les Européennes vivent en moyenne près d'un an et demi de plus que les Américaines : 82 ans contre 80,4 ans. Chez les hommes, l'écart se limite à quelques mois : 75,8 ans contre 75,2 ans.
Or, en 1980, c'était l'inverse. Depuis, la progression de l'espérance de vie s'est nettement ralentie aux Etats-Unis. L'Ined l'explique ainsi : "les Etats-Unis ont beau être une nation-phare en matières d'innovations technologiques et médicales, tous les habitants n'en profitent pas au même degré et les inégalités sociales en matière de santé demeurent importantes".
L'étude souligne que 16% des Américains ne sont pas assurés et ont donc un accès difficile aux soins. Et l'obésité, facteur de risque de mortalité, est jusqu'ici bien plus répandue aux Etats-Unis qu'en Europe, en particulier chez les femmes.
Source: news.yahoo.com
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