"Je voulais du toucher, de la texture, des coupes, et un peu d'histoire", a expliqué à l'AFP le créateur irlandais Paul Costelloe, coutumier de l'ouverture de la London fashion week et qui a puisé dans l'univers de l'opéra et "le style des volumes bruts des années 40 et 60" pour ses créations.
Un jeu de construction au cordeau également présent chez Jean-Pierre Braganza qui a créé de l'origami en tissus avec des silhouettes futuristes hyper-structurées, des imbrications de matières et camaïeux de couleurs, d'imposantes épaulettes ou encore des coupes toutes en arrondis.
Au vu des premiers défilés, l'automne sera teinté de rouille, chocolat, bleu pétrole et rehaussé de fuchsia et rouge écarlate. Une palette qui convient à Biba qui a copié la nature pour ses robes en cascades de pétales de soie, et les toiles de Gustav Klimt et dessins fantastiques de Camille Rose Garcia pour ses broderies.
Près de 60 stylistes figurent dans le programme officiel (contre 15 en 1994) avec des créateurs ayant une résonance internationale comme Julien McDonald, Paul Smith, Luella ou Jasper Conran, mais également de nouveaux talents comme Gareth Pugh, Giles ou Bora Aksu.
Mais le sésame le plus recherché est celui de la collection Vivienne Westwood Red Label, prêt-à-porter féminin, présentée jeudi soir.
"Nous sommes de retour à la demande générale. Les ventes de toutes nos lignes augmentent et nous avons décidé que le Red Label, qui remporte un succès mondial et qui est si populaire au Royaume-Uni, devrait avoir son propre défilé", a déclaré Vivienne Westwood, 66 ans, dans un communiqué.
Evénement dans l'événement: le mannequin vedette britannique Kate Moss pourrait faire son retour sur un podium londonien pour défiler pour la "Reine du punk" devenue grande dame de la mode britannique après quatre décennies d'une créativité ponctuée de scandales.
La styliste à la crinière flamboyante a débuté sa carrière dans les années 1970 en habillant les Sex Pistols, groupe phare de la génération punk, alors qu'elle fréquentait leur manager Malcolm McLaren.
Autre défilé attendu, celui de Graeme Black vendredi matin, dernier jour des présentations. Diplômé de l'université d'Edimbourg en 1989, il a fait des croquis à Londres pour John Galliano et Zandra Rhodes avant de partir en 1993 en Italie intégrer les rangs des maisons Armani et plus récemment Ferragamo.
En 2005, il a créé sa griffe, révélée jusqu'alors à Milan. Son inspiration actuelle provient de "l'air frais et pur de ma jeunesse en Ecosse", a-t-il dit.
Cette édition devrait à nouveau être marquée par la polémique sur la santé des mannequins.
Un rapport commandé par le British fashion council (BFC) a émis en septembre 2007 des recommandations dont l'interdiction immédiate de défiler aux jeunes filles de moins de 16 ans et l'obligation de présenter un certificat médical de bonne santé dès septembre 2008.
Mais alors que Londres parvenait petit à petit à trouver sa place au milieu des grands rendez-vous de Paris, Milan et New York, les organisateurs craignent que ces contrôles ne dissuadent stylistes et jeunes filles d'y venir.
Selon la directrice générale du BFC Hilary Riva, les agences de mannequins "ont averti que toute action unilatérale de la London fashion week se traduira simplement par un refus des mannequins de travailler à Londres qui est déjà la moins attractive commercialement" des quatre Fashion week, a-t-elle écrit dans une lettre ouverte.
Plus de 70% des mannequins qui défilent à Londres arrivent de l'étranger, souvent quelques heures seulement avant de monter sur les podiums.
Un jeu de construction au cordeau également présent chez Jean-Pierre Braganza qui a créé de l'origami en tissus avec des silhouettes futuristes hyper-structurées, des imbrications de matières et camaïeux de couleurs, d'imposantes épaulettes ou encore des coupes toutes en arrondis.
Au vu des premiers défilés, l'automne sera teinté de rouille, chocolat, bleu pétrole et rehaussé de fuchsia et rouge écarlate. Une palette qui convient à Biba qui a copié la nature pour ses robes en cascades de pétales de soie, et les toiles de Gustav Klimt et dessins fantastiques de Camille Rose Garcia pour ses broderies.
Près de 60 stylistes figurent dans le programme officiel (contre 15 en 1994) avec des créateurs ayant une résonance internationale comme Julien McDonald, Paul Smith, Luella ou Jasper Conran, mais également de nouveaux talents comme Gareth Pugh, Giles ou Bora Aksu.
Mais le sésame le plus recherché est celui de la collection Vivienne Westwood Red Label, prêt-à-porter féminin, présentée jeudi soir.
"Nous sommes de retour à la demande générale. Les ventes de toutes nos lignes augmentent et nous avons décidé que le Red Label, qui remporte un succès mondial et qui est si populaire au Royaume-Uni, devrait avoir son propre défilé", a déclaré Vivienne Westwood, 66 ans, dans un communiqué.
Evénement dans l'événement: le mannequin vedette britannique Kate Moss pourrait faire son retour sur un podium londonien pour défiler pour la "Reine du punk" devenue grande dame de la mode britannique après quatre décennies d'une créativité ponctuée de scandales.
La styliste à la crinière flamboyante a débuté sa carrière dans les années 1970 en habillant les Sex Pistols, groupe phare de la génération punk, alors qu'elle fréquentait leur manager Malcolm McLaren.
Autre défilé attendu, celui de Graeme Black vendredi matin, dernier jour des présentations. Diplômé de l'université d'Edimbourg en 1989, il a fait des croquis à Londres pour John Galliano et Zandra Rhodes avant de partir en 1993 en Italie intégrer les rangs des maisons Armani et plus récemment Ferragamo.
En 2005, il a créé sa griffe, révélée jusqu'alors à Milan. Son inspiration actuelle provient de "l'air frais et pur de ma jeunesse en Ecosse", a-t-il dit.
Cette édition devrait à nouveau être marquée par la polémique sur la santé des mannequins.
Un rapport commandé par le British fashion council (BFC) a émis en septembre 2007 des recommandations dont l'interdiction immédiate de défiler aux jeunes filles de moins de 16 ans et l'obligation de présenter un certificat médical de bonne santé dès septembre 2008.
Mais alors que Londres parvenait petit à petit à trouver sa place au milieu des grands rendez-vous de Paris, Milan et New York, les organisateurs craignent que ces contrôles ne dissuadent stylistes et jeunes filles d'y venir.
Selon la directrice générale du BFC Hilary Riva, les agences de mannequins "ont averti que toute action unilatérale de la London fashion week se traduira simplement par un refus des mannequins de travailler à Londres qui est déjà la moins attractive commercialement" des quatre Fashion week, a-t-elle écrit dans une lettre ouverte.
Plus de 70% des mannequins qui défilent à Londres arrivent de l'étranger, souvent quelques heures seulement avant de monter sur les podiums.
A lire également:
-
Moby: l'ovni devenu vaisseaux mère
-
Annecy Animation Festival 2024 : Une Plongée Magique dans le Monde de l'Animation
-
Top 10 des Sites pour Découvrir les Expositions à Paris
-
Les Meilleures Expositions à Paris : Votre Guide Ultime de l'Art et de la Culture Parisienne
-
Les Expositions Incontournables à Paris en 2024 : Votre Guide Culturel