"Il a été abattu par les forces antiaériennes abkhazes à 20 kilomètres au sud-ouest de Gali", localité du sud de l'Abkhazie, a affirmé la diplomatie russe dans un communiqué.
"Selon le ministère russe de la Défense et les autorités abkhazes, l'avion espion géorgien a pénétré dans la zone de sécurité à partir de la région de Gali", a ajouté le ministère russe des Affaires étrangères.
Moscou n'avait jusqu'ici pas totalement démenti les accusations d'"agression" lancées contre elle lundi par la Géorgie, laquelle assure qu'un avion de chasse russe a abattu son drone en tirant un missile.
Le président Vladimir Poutine avait en effet lundi seulement exprimé sa "perplexité" face à la présence d'un drone géorgien dans le ciel abkhaze.
La diplomatie russe insiste mardi sur le fait que ce simple survol est "une violation" de l'accord de paix de 1994, qui avait mis fin aux affrontements entre forces géorgiennes et indépendantistes en Abkhazie.
Elle confirme en outre une information des "autorités" abkhazes selon lesquelles ce drone de reconnaissance tactique est un Hermes 450 produit par la société israélienne Elbit Systems.
Après l'"inquiétude" exprimée lundi par Washington, l'Otan a demandé mardi à la Russie et à la Géorgie des "clarifications" sur les circonstances de cet incident.
"Un certain nombre de choses demandent des clarifications", a déclaré sans plus de précisions un responsable de l'Alliance sous couvert de l'anonymat. "Le plus vite cela sera fait, mieux ce sera", a-t-il souligné.
"Nous souhaitons la fin des tensions et le règlement des contentieux", a insisté ce responsable.
Selon lui, l'incident pourrait être évoqué mercredi aux Nations unies ou la semaine prochaine au cours d'une réunion des ambassadeurs des pays de l'Otan et de la Russie au siège de l'Alliance à Bruxelles.
Le tardif démenti russe intervient en effet à la veille d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à la demande de la Géorgie, qui accuse Moscou de faire le jeu des séparatistes avec sa récente décision de coopérer plus étroitement avec les régions pro-russes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
Pour la presse russe mardi, la Géorgie est l'unique responsable dans l'affaire du drone abattu, qui envenime la crise.
Selon le quotidien Izvestia notamment, "les autorités géorgiennes blâment une nouvelle fois la Russie pour tous leurs malheurs".
Ce journal proche des autorités rappelle le cafouillage des Géorgiens qui ont d'abord nié l'utilisation de drones dans l'espace aérien abkhaze, avant de reconnaître qu'il s'agissait d'un appareil "du ministère de l'Intérieur".
Le quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda va jusqu'à estimer que Tbilissi a inventé l'affaire du drone dans la foulée de l'annonce par le Kremlin de la levée des sanctions économiques contre les régions séparatistes.
Tbilissi "a programmé le MiG", écrit Komsomolskaïa Pravda, suggérant qu'un éventuel chasseur utilisé pour abattre le drone appartenait en fait à l'Otan.
Les ambitions atlantistes de la Géorgie irritent fortement la Russie, soucieuse de ne pas voir de F-16 de l'Otan décoller à partir de cette région clef du Caucase. Les affrontements entre Moscou et Tbilissi ont pour théâtre les régions séparatistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, deux territoires situés en Géorgie mais soutenus par la Russie.
Source: yahoo news
"Selon le ministère russe de la Défense et les autorités abkhazes, l'avion espion géorgien a pénétré dans la zone de sécurité à partir de la région de Gali", a ajouté le ministère russe des Affaires étrangères.
Moscou n'avait jusqu'ici pas totalement démenti les accusations d'"agression" lancées contre elle lundi par la Géorgie, laquelle assure qu'un avion de chasse russe a abattu son drone en tirant un missile.
Le président Vladimir Poutine avait en effet lundi seulement exprimé sa "perplexité" face à la présence d'un drone géorgien dans le ciel abkhaze.
La diplomatie russe insiste mardi sur le fait que ce simple survol est "une violation" de l'accord de paix de 1994, qui avait mis fin aux affrontements entre forces géorgiennes et indépendantistes en Abkhazie.
Elle confirme en outre une information des "autorités" abkhazes selon lesquelles ce drone de reconnaissance tactique est un Hermes 450 produit par la société israélienne Elbit Systems.
Après l'"inquiétude" exprimée lundi par Washington, l'Otan a demandé mardi à la Russie et à la Géorgie des "clarifications" sur les circonstances de cet incident.
"Un certain nombre de choses demandent des clarifications", a déclaré sans plus de précisions un responsable de l'Alliance sous couvert de l'anonymat. "Le plus vite cela sera fait, mieux ce sera", a-t-il souligné.
"Nous souhaitons la fin des tensions et le règlement des contentieux", a insisté ce responsable.
Selon lui, l'incident pourrait être évoqué mercredi aux Nations unies ou la semaine prochaine au cours d'une réunion des ambassadeurs des pays de l'Otan et de la Russie au siège de l'Alliance à Bruxelles.
Le tardif démenti russe intervient en effet à la veille d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à la demande de la Géorgie, qui accuse Moscou de faire le jeu des séparatistes avec sa récente décision de coopérer plus étroitement avec les régions pro-russes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
Pour la presse russe mardi, la Géorgie est l'unique responsable dans l'affaire du drone abattu, qui envenime la crise.
Selon le quotidien Izvestia notamment, "les autorités géorgiennes blâment une nouvelle fois la Russie pour tous leurs malheurs".
Ce journal proche des autorités rappelle le cafouillage des Géorgiens qui ont d'abord nié l'utilisation de drones dans l'espace aérien abkhaze, avant de reconnaître qu'il s'agissait d'un appareil "du ministère de l'Intérieur".
Le quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda va jusqu'à estimer que Tbilissi a inventé l'affaire du drone dans la foulée de l'annonce par le Kremlin de la levée des sanctions économiques contre les régions séparatistes.
Tbilissi "a programmé le MiG", écrit Komsomolskaïa Pravda, suggérant qu'un éventuel chasseur utilisé pour abattre le drone appartenait en fait à l'Otan.
Les ambitions atlantistes de la Géorgie irritent fortement la Russie, soucieuse de ne pas voir de F-16 de l'Otan décoller à partir de cette région clef du Caucase. Les affrontements entre Moscou et Tbilissi ont pour théâtre les régions séparatistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, deux territoires situés en Géorgie mais soutenus par la Russie.
Source: yahoo news