La Constitution actuellement en vigueur, amendée en 1996, limite le nombre de mandats présidentiels à deux seulement.
"Il n'est pas crédible de changer de Constitution tous les dix ans. La révision de 1996 a ouvert les portes de la démocratie. Il faut considérer les Algériens comme des vrais électeurs qui choissent leur élus et non comme des sujets", a plaidé le président de la LADDH, Me Mustapha Bouchachi.
Pour cet avocat, qui a assuré la défense de plusieurs leaders islamistes, "la révision de la Constitution, notamment la suppression de la disposition limitant le nombre de mandats présidentiels à deux constituerait une régression".
Les partis de la coalition présidentielle, notamment le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et leurs satellites dans la société civile, mènent depuis des mois une campagne en faveur de cette révision.
En affichant ainsi son hostilité à la révision constitutionnelle, la LADDH se joint aux rares voix qui se sont exprimées publiquement contre ce projet du pouvoir en Algérie.
Me Bouchachi a par ailleurs dressé un tableau noir sur la situation des droits de l'Homme en Algérie, la qualifiant de "catastrophique".
"L'Algérie est classée parmi les derniers pays démocratiques dans le monde arabe et l'Afrique. Nous étions sur la bonne voie; maintenant nous constatons une régression dans les libertés et les droit de l'Homme", a-t-il déploré en dénonçant "le recours abusif" des autorités au bras judiciaire contre les syndicats autonomes.
nouvelobs.com
"Il n'est pas crédible de changer de Constitution tous les dix ans. La révision de 1996 a ouvert les portes de la démocratie. Il faut considérer les Algériens comme des vrais électeurs qui choissent leur élus et non comme des sujets", a plaidé le président de la LADDH, Me Mustapha Bouchachi.
Pour cet avocat, qui a assuré la défense de plusieurs leaders islamistes, "la révision de la Constitution, notamment la suppression de la disposition limitant le nombre de mandats présidentiels à deux constituerait une régression".
Les partis de la coalition présidentielle, notamment le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et leurs satellites dans la société civile, mènent depuis des mois une campagne en faveur de cette révision.
En affichant ainsi son hostilité à la révision constitutionnelle, la LADDH se joint aux rares voix qui se sont exprimées publiquement contre ce projet du pouvoir en Algérie.
Me Bouchachi a par ailleurs dressé un tableau noir sur la situation des droits de l'Homme en Algérie, la qualifiant de "catastrophique".
"L'Algérie est classée parmi les derniers pays démocratiques dans le monde arabe et l'Afrique. Nous étions sur la bonne voie; maintenant nous constatons une régression dans les libertés et les droit de l'Homme", a-t-il déploré en dénonçant "le recours abusif" des autorités au bras judiciaire contre les syndicats autonomes.
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