A travers sa banque centrale, le fonds souverain Libyan Investment Authority et la Libyan Foreign Bank, la Libye a annoncé jeudi soir être montée à 4,23% d'UniCredit, devenant ainsi son deuxième actionnaire, derrière la fondation Cassa di Risparmio di Verona, qui détient 5,009%.
Un investissement de près de 1,5 milliard d'euros, si l'on se base sur la capitalisation boursière d'UniCredit, salué par la Bourse, UniCredit clôturant vendredi en hausse de 7,75% à 2,32 euros, alors que le titre avait chuté de 13,08% jeudi.
La Libye est présente depuis plus de dix ans dans le capital d'UniCredit, mais sa part a été largement diluée au fur et à mesure des fusions qui ont donné naissance à la plus grosse banque italienne, et elle ne détenait plus que 0,89%, notamment à travers 0,56% de la Libyan Foreign Bank.
Approchés par UniCredit en vue de l'augmentation de capital annoncée début octobre pour renforcer les fonds propres de la banque, les investisseurs libyens, qui assurent être des "actionnaires de long terme", ont "accepté d'y participer jusqu'à un montant de 500 millions d'euros", ont-ils indiqué.
Mais ils n'ont pas souhaité attendre cette opération, qui doit être lancée en décembre ou en janvier, pour faire une montée en force dans le capital.
Cet investissement "démontre leur intérêt dans notre banque qu'ils considèrent comme une très bonne entreprise", s'est réjoui vendredi le patron exécutif d'UniCredit, Alessandro Profumo.
Il s'agit d'un investissement "amical et un siège au conseil d'administration n'est pas à l'ordre du jour", a indiqué un porte-parole, qui n'a pas souhaité révéler si la montée au capital avait été sollicitée par la banque.
UniCredit, qui traverse une passe délicate, a été contrainte d'annoncer début octobre une augmentation de capital de plus de 6 milliards d'euros et a révisé à la baisse ses objectifs.
Elle a en outre participé à l'opération de prêts de titres annoncée jeudi par la Banque d'Italie afin d'aider les banques à se refinancer, a reconnu vendredi M. Profumo.
La montée de la Libye dans UniCredit intervient alors que plusieurs grandes banques ont déjà bénéficié de l'arrivée dans leur capital d'Etats ou de fonds souverains du Moyen-Orient et d'Asie.
Credit Suisse a annoncé jeudi que Qatar Holding LLC allait lui injecter plus de 6 milliards d'euros d'argent frais. Aux Etats-Unis, l'émirat d'Abou Dhabi avait notamment renfloué en fin d'année dernière Citigroup.
Selon des chiffres du Fonds monétaire international (FMI) de mars, les fonds souverains ont injecté plus de 40 milliards de dollars dans des banques européennes et américaines depuis novembre 2007.
Forte de ses revenus pétroliers, la Libye, qui a récemment retiré tous ses avoirs dans les banques suisses en représailles à l'arrestation d'un des fils de Mouammar Kadhafi, dispose d'une énorme manne financière.
Le Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi avait déclaré récemment que son pays "devait tirer profit de l'effondrement du marché mondial".
Très présente dans l'économie italienne, elle a détenu une part importante dans le groupe automobile Fiat avant de passer sous les 2% et dispose de plus de 7% du célèbre club de football de la Juventus de Turin.
Les relations entre l'Italie et la Libye se sont récemment décrispées avec la signature fin août d'un accord historique visant à normaliser leurs relations au terme duquel Rome dédommagera Tripoli pour la période coloniale.
Source: Dabio
Un investissement de près de 1,5 milliard d'euros, si l'on se base sur la capitalisation boursière d'UniCredit, salué par la Bourse, UniCredit clôturant vendredi en hausse de 7,75% à 2,32 euros, alors que le titre avait chuté de 13,08% jeudi.
La Libye est présente depuis plus de dix ans dans le capital d'UniCredit, mais sa part a été largement diluée au fur et à mesure des fusions qui ont donné naissance à la plus grosse banque italienne, et elle ne détenait plus que 0,89%, notamment à travers 0,56% de la Libyan Foreign Bank.
Approchés par UniCredit en vue de l'augmentation de capital annoncée début octobre pour renforcer les fonds propres de la banque, les investisseurs libyens, qui assurent être des "actionnaires de long terme", ont "accepté d'y participer jusqu'à un montant de 500 millions d'euros", ont-ils indiqué.
Mais ils n'ont pas souhaité attendre cette opération, qui doit être lancée en décembre ou en janvier, pour faire une montée en force dans le capital.
Cet investissement "démontre leur intérêt dans notre banque qu'ils considèrent comme une très bonne entreprise", s'est réjoui vendredi le patron exécutif d'UniCredit, Alessandro Profumo.
Il s'agit d'un investissement "amical et un siège au conseil d'administration n'est pas à l'ordre du jour", a indiqué un porte-parole, qui n'a pas souhaité révéler si la montée au capital avait été sollicitée par la banque.
UniCredit, qui traverse une passe délicate, a été contrainte d'annoncer début octobre une augmentation de capital de plus de 6 milliards d'euros et a révisé à la baisse ses objectifs.
Elle a en outre participé à l'opération de prêts de titres annoncée jeudi par la Banque d'Italie afin d'aider les banques à se refinancer, a reconnu vendredi M. Profumo.
La montée de la Libye dans UniCredit intervient alors que plusieurs grandes banques ont déjà bénéficié de l'arrivée dans leur capital d'Etats ou de fonds souverains du Moyen-Orient et d'Asie.
Credit Suisse a annoncé jeudi que Qatar Holding LLC allait lui injecter plus de 6 milliards d'euros d'argent frais. Aux Etats-Unis, l'émirat d'Abou Dhabi avait notamment renfloué en fin d'année dernière Citigroup.
Selon des chiffres du Fonds monétaire international (FMI) de mars, les fonds souverains ont injecté plus de 40 milliards de dollars dans des banques européennes et américaines depuis novembre 2007.
Forte de ses revenus pétroliers, la Libye, qui a récemment retiré tous ses avoirs dans les banques suisses en représailles à l'arrestation d'un des fils de Mouammar Kadhafi, dispose d'une énorme manne financière.
Le Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi avait déclaré récemment que son pays "devait tirer profit de l'effondrement du marché mondial".
Très présente dans l'économie italienne, elle a détenu une part importante dans le groupe automobile Fiat avant de passer sous les 2% et dispose de plus de 7% du célèbre club de football de la Juventus de Turin.
Les relations entre l'Italie et la Libye se sont récemment décrispées avec la signature fin août d'un accord historique visant à normaliser leurs relations au terme duquel Rome dédommagera Tripoli pour la période coloniale.
Source: Dabio