"L'asile politique sera accordé" au guérillero des forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) "sous réserve de vérification de sa situation judiciaire", a indiqué l'Elysée.
"Le président Sarkozy reste sur la même ligne. Pour aider à la libération d'otages, il avait dit qu'il accepterait d'accorder l'asile à des membres des Farc, ceci à deux conditions, qu'ils soient repentis, et qu'il ne soient pas sous le coup de procédures judiciaires où que ce soit dans le monde, notamment en Colombie et aux Etats-Unis", a-t-on par la suite précisé à l'Elysée.
Interrogé, le ministère des Affaires étrangères a affirmé que la France allait "étudier cette demande notamment dans le cadre des dispositions relatives à l'asile, en fonction des précisions que nous communiqueront les autorités colombiennes".
Le guérillero, "Isaza", alias Isaias, a pris la fuite avec l'ex-parlementaire Oscar Tulio Lizcano, dont il était le principal geôlier et qui a été libéré dimanche après huit ans aux mains de la guérilla colombienne.
Le président colombien Alvaro Uribe avait annoncé dimanche avoir "parlé, par l'entremise des ambassadeurs, avec le gouvernement français qui a indiqué qu'il acceptait de recevoir le guérillero des Farc qui a déserté il y a trois jours avec l'ex-parlementaire, détenu par la guérilla depuis le 4 août 2000".
La France, partisane d'une solution négociée au conflit qui oppose depuis plus de 40 ans la guérilla des Farc aux autorités colombiennes, avait évoqué fin décembre 2007 l'accueil de guérilleros prisonniers qui seraient remis en liberté par Bogota contre la libération d'otages.
Cette offre française a été formulée pendant la captivité de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, libérée début juillet par l'armée colombienne.
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Eric Chevallier a indiqué lundi que la France avait "à plusieurs reprises marqué (sa) disponibilité à accueillir au cas par cas d'anciens membres des FARC dans le cadre d'un échange humanitaire, sous réserve que leur situation judiciaire le permette".
Les Farc entendent échanger la trentaine d'otages dits "politiques" qu'ils détiennent contre quelque 500 guérilleros emprisonnés dans le cadre d'une solution négociée avec le gouvernement colombien.
Bogota a mis fin de fait, après la libération d'Ingrid Betancourt, à la médiation des deux émissaires envoyés par la France, l'Espagne et la Suisse, afin de faciliter un accord humanitaire entre Bogota et la guérilla.
Le gouvernement colombien avait fait état début octobre de négociations avec les Farc pour obtenir la libération de Tulio Lizcano, ce que la guérilla avait démenti.
Les Farc, en perte de vitesse selon l'armée, compteraient encore 9.000 combattants, actifs principalement dans le sud et le sud-ouest du pays.
Quelque 3.000 personnes sont otages en Colombie, dont entre 300 et 700 aux mains des Farc, les autres étant détenus par d'autres guérillas d'extrême gauche, des groupes paramilitaires et des bandes criminelles liées notamment au trafic de drogue.
Source: yahoo News
"Le président Sarkozy reste sur la même ligne. Pour aider à la libération d'otages, il avait dit qu'il accepterait d'accorder l'asile à des membres des Farc, ceci à deux conditions, qu'ils soient repentis, et qu'il ne soient pas sous le coup de procédures judiciaires où que ce soit dans le monde, notamment en Colombie et aux Etats-Unis", a-t-on par la suite précisé à l'Elysée.
Interrogé, le ministère des Affaires étrangères a affirmé que la France allait "étudier cette demande notamment dans le cadre des dispositions relatives à l'asile, en fonction des précisions que nous communiqueront les autorités colombiennes".
Le guérillero, "Isaza", alias Isaias, a pris la fuite avec l'ex-parlementaire Oscar Tulio Lizcano, dont il était le principal geôlier et qui a été libéré dimanche après huit ans aux mains de la guérilla colombienne.
Le président colombien Alvaro Uribe avait annoncé dimanche avoir "parlé, par l'entremise des ambassadeurs, avec le gouvernement français qui a indiqué qu'il acceptait de recevoir le guérillero des Farc qui a déserté il y a trois jours avec l'ex-parlementaire, détenu par la guérilla depuis le 4 août 2000".
La France, partisane d'une solution négociée au conflit qui oppose depuis plus de 40 ans la guérilla des Farc aux autorités colombiennes, avait évoqué fin décembre 2007 l'accueil de guérilleros prisonniers qui seraient remis en liberté par Bogota contre la libération d'otages.
Cette offre française a été formulée pendant la captivité de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, libérée début juillet par l'armée colombienne.
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Eric Chevallier a indiqué lundi que la France avait "à plusieurs reprises marqué (sa) disponibilité à accueillir au cas par cas d'anciens membres des FARC dans le cadre d'un échange humanitaire, sous réserve que leur situation judiciaire le permette".
Les Farc entendent échanger la trentaine d'otages dits "politiques" qu'ils détiennent contre quelque 500 guérilleros emprisonnés dans le cadre d'une solution négociée avec le gouvernement colombien.
Bogota a mis fin de fait, après la libération d'Ingrid Betancourt, à la médiation des deux émissaires envoyés par la France, l'Espagne et la Suisse, afin de faciliter un accord humanitaire entre Bogota et la guérilla.
Le gouvernement colombien avait fait état début octobre de négociations avec les Farc pour obtenir la libération de Tulio Lizcano, ce que la guérilla avait démenti.
Les Farc, en perte de vitesse selon l'armée, compteraient encore 9.000 combattants, actifs principalement dans le sud et le sud-ouest du pays.
Quelque 3.000 personnes sont otages en Colombie, dont entre 300 et 700 aux mains des Farc, les autres étant détenus par d'autres guérillas d'extrême gauche, des groupes paramilitaires et des bandes criminelles liées notamment au trafic de drogue.
Source: yahoo News
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