Le procureur de la Cour pénale internationale a requis l'arrestation du président soudanais Omar Hassan el-Bechir pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, a annoncé un document émis par le tribunal lundi 14 juillet.
Selon le procureur, des "forces et des agents" contrôlés par Bechir ont tué au moins 35.000 civils et causé la "mort lente" de 80.000 à 265.000 autres, contraints de fuir leurs foyers devant les combats.
"Bachir a commis, à travers d'autres personnes, un génocide contre les ethnies Fur, Masalit et Zaghawa au Darfour, en utilisant l'appareil d'Etat, les forces armées et les milices djandjaouides", énonce le document.
Le procureur demande également l'inculpation de Bechir pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, dont meurtres, extermination, déportation de 2,9 millions de civils, tortures et viols.
La saisie des biens de Bechir et le gel de ses avoirs ont également été requis.
Le Soudan a immédiatement réagi par la voix d'un porte-parole en affirmant ne pas reconnaître cette inculpation tout en se disant déterminé à poursuivre le processus de paix au Darfour.
Le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, a par ailleurs rapidement appelé Omar el-Béchir à "respecter" toute décision de la Cour pénale internationale.
"C'est une décision de la Cour pénale internationale que doit respecter le président Béchir". "Il doit prendre en compte les recommandations de la Cour et c'est tout", a-t-il ajouté.
Source: nouvel Observateur
Selon le procureur, des "forces et des agents" contrôlés par Bechir ont tué au moins 35.000 civils et causé la "mort lente" de 80.000 à 265.000 autres, contraints de fuir leurs foyers devant les combats.
"Bachir a commis, à travers d'autres personnes, un génocide contre les ethnies Fur, Masalit et Zaghawa au Darfour, en utilisant l'appareil d'Etat, les forces armées et les milices djandjaouides", énonce le document.
Le procureur demande également l'inculpation de Bechir pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, dont meurtres, extermination, déportation de 2,9 millions de civils, tortures et viols.
La saisie des biens de Bechir et le gel de ses avoirs ont également été requis.
Le Soudan a immédiatement réagi par la voix d'un porte-parole en affirmant ne pas reconnaître cette inculpation tout en se disant déterminé à poursuivre le processus de paix au Darfour.
Le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, a par ailleurs rapidement appelé Omar el-Béchir à "respecter" toute décision de la Cour pénale internationale.
"C'est une décision de la Cour pénale internationale que doit respecter le président Béchir". "Il doit prendre en compte les recommandations de la Cour et c'est tout", a-t-il ajouté.
Source: nouvel Observateur
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