Sur la semaine écoulée, l'indice CAC 40 a perdu 8,42% pour terminer à 2.988,01 points. Il n'avait plus clôturé sous les 3.000 points depuis le 21 novembre.
La semaine précédente, il avait enregistré la meilleure performance hebdomadaire de son histoire (+13,24%).
Vendredi, la chute a été particulièrement douloureuse, l'indice vedette dégringolant de 5,48%, dans un volume d'échanges limité de 3,546 milliards de dollars, victime des chiffres de l'emploi désastreux aux Etats-Unis.
Le taux de chômage aux Etats-Unis est ressorti à un plus haut depuis plus de 15 ans, à 6,7%. L'économie américaine a détruit 533.000 emplois en novembre, soit nettement plus que les attentes des analystes qui tablaient sur 325.000 suppressions d'emplois.
Les poids lourds du CAC 40 ont sérieusement flanché, BNP Paribas perdant 7,54% à 40,59 euros, EDF 9,46% à 37,26 euros, GDF Suez 6,12% à 27,37 euros et Total 8,87% à 35,65 euros.
"On constate une perte de repère absolue sur les marchés", a commenté Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities.
Après la sévère correction subie lundi (-5,59%), le marché a peiné à trouver une direction, désorienté par une forte volatilité et un faible volume d'activité.
"Le marché continue de se chercher car il sait que nous rentrons en récession et se demande toujours quand viendra le bout du tunnel", résume Arnaud Riverain, responsable de la recherche chez Arkéon Finance.
Très attendue, la baisse de 0,75 point du taux directeur de la BCE, à 2,5%, jeudi n'a pas eu d'effet sur un marché extrêmement fragilisé par des indicateurs économiques confirmant l'installation de la récession aux Etats-Unis et en Europe.
"La décision de la BCE est un non événement. Il faudra beaucoup plus pour retrouver une véritable tendance. C'est cette fameuse visibilité dont on ne cesse de parler depuis quelques mois qui nous fait défaut", constate M. Riverain.
Dans ce contexte, les marchés sont toujours victimes d'une volatilité exacerbée, "comme c'est souvent le cas en fin d'année", rappelle M. Riverain.
La période est en effet propice aux ajustements de portefeuille de la part de gérants qui essaient de sauver les meubles après une année cauchemardesque, ce qui peut expliquer les nombreuses oscillations en cours de séance.
Conséquence, "on ne devrait pas beaucoup s'écarter du plancher qui se dessine depuis le mois de novembre (...), avec toujours la volatilité élevée qui ponctue chaque progrès ou chaque recul vers la guérison", observe Jean-Paul Pierret, directeur de la stratégie chez Dexia.
Toute la question, à plus long terme, est de savoir quand le marché peut commencer à anticiper un redressement économique, pour voir revenir les acheteurs qui lui font défaut depuis le début de la crise.
Une reprise de l'activité économique se profile au mieux pour début 2010, selon la plupart des économistes, ce qui permettra au marché d'anticiper un rebond "6 à 9 mois plus tôt", soit au printemps 2009, estime M. Pierret. "La clé c'est de savoir si le consommateur américain peut recommencer à consommer", renchérit M. Riverain.
La semaine à venir sera plutôt calme en terme de publications.
Les investisseurs surveilleront principalement aux Etats-Unis les promesses de vente de logement, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage et le commerce extérieur pour octobre.
En zone euro, sont attendus la production industrielle allemande et le commerce extérieur pour octobre ainsi que l'indice ZEW pour décembre.
Source: Yahoo News
La semaine précédente, il avait enregistré la meilleure performance hebdomadaire de son histoire (+13,24%).
Vendredi, la chute a été particulièrement douloureuse, l'indice vedette dégringolant de 5,48%, dans un volume d'échanges limité de 3,546 milliards de dollars, victime des chiffres de l'emploi désastreux aux Etats-Unis.
Le taux de chômage aux Etats-Unis est ressorti à un plus haut depuis plus de 15 ans, à 6,7%. L'économie américaine a détruit 533.000 emplois en novembre, soit nettement plus que les attentes des analystes qui tablaient sur 325.000 suppressions d'emplois.
Les poids lourds du CAC 40 ont sérieusement flanché, BNP Paribas perdant 7,54% à 40,59 euros, EDF 9,46% à 37,26 euros, GDF Suez 6,12% à 27,37 euros et Total 8,87% à 35,65 euros.
"On constate une perte de repère absolue sur les marchés", a commenté Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities.
Après la sévère correction subie lundi (-5,59%), le marché a peiné à trouver une direction, désorienté par une forte volatilité et un faible volume d'activité.
"Le marché continue de se chercher car il sait que nous rentrons en récession et se demande toujours quand viendra le bout du tunnel", résume Arnaud Riverain, responsable de la recherche chez Arkéon Finance.
Très attendue, la baisse de 0,75 point du taux directeur de la BCE, à 2,5%, jeudi n'a pas eu d'effet sur un marché extrêmement fragilisé par des indicateurs économiques confirmant l'installation de la récession aux Etats-Unis et en Europe.
"La décision de la BCE est un non événement. Il faudra beaucoup plus pour retrouver une véritable tendance. C'est cette fameuse visibilité dont on ne cesse de parler depuis quelques mois qui nous fait défaut", constate M. Riverain.
Dans ce contexte, les marchés sont toujours victimes d'une volatilité exacerbée, "comme c'est souvent le cas en fin d'année", rappelle M. Riverain.
La période est en effet propice aux ajustements de portefeuille de la part de gérants qui essaient de sauver les meubles après une année cauchemardesque, ce qui peut expliquer les nombreuses oscillations en cours de séance.
Conséquence, "on ne devrait pas beaucoup s'écarter du plancher qui se dessine depuis le mois de novembre (...), avec toujours la volatilité élevée qui ponctue chaque progrès ou chaque recul vers la guérison", observe Jean-Paul Pierret, directeur de la stratégie chez Dexia.
Toute la question, à plus long terme, est de savoir quand le marché peut commencer à anticiper un redressement économique, pour voir revenir les acheteurs qui lui font défaut depuis le début de la crise.
Une reprise de l'activité économique se profile au mieux pour début 2010, selon la plupart des économistes, ce qui permettra au marché d'anticiper un rebond "6 à 9 mois plus tôt", soit au printemps 2009, estime M. Pierret. "La clé c'est de savoir si le consommateur américain peut recommencer à consommer", renchérit M. Riverain.
La semaine à venir sera plutôt calme en terme de publications.
Les investisseurs surveilleront principalement aux Etats-Unis les promesses de vente de logement, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage et le commerce extérieur pour octobre.
En zone euro, sont attendus la production industrielle allemande et le commerce extérieur pour octobre ainsi que l'indice ZEW pour décembre.
Source: Yahoo News