Pénalisé en outre par un dollar à un des plus bas contre l'euro, l'indice CAC 40, qui avait ouvert en baisse de 0,6%, perd 1,04% à 4.917,35 vers 14h.
L'indice est tiré vers le bas notamment par les pertes d'Axa, Total et BNP.
Le volume de transactions s'élève à 3,5 milliards d'euros, dont 2,8 milliards sur les seules valeurs de l'indice.
Londres recule de 0,971% et Francfort de 0,86%. Du côté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 cède 0,88% et l'EuroFirst 300 0,83%.
Bear Stearns note que la saison des résultats, qui arrive au milieu de gué, n'a pas donné lieu a des révisions drastiques de prévisions pour 2008 (estimations revues en baisse d'un peu plus de 1% jusqu'ici). Mais le broker s'attend à une deuxième vague.
"Nous continuons à croire qu'il aura avoir une deuxième vague significative de révisions en baisse en Europe", écrit-il. "La récente stabilisation d'indicateurs clé tels que l'indice Ifo allemand nous semble masquer les premiers signes tangibles de contagion du ralentissement de l'économie internationale."
Les futures sur indices américains sont en baisse de 0,15% à 0,56% en attendant les résultats de Freddie Mac, au lendemain de l'annonce de mesures de soutien aux deux géants du refinancement hypothécaires que sont Freddie Mac et Fannie Mae.
Les investisseurs attendent également la nouvelle audition du président de la Fed devant la Chambre des Réprésentants.
La veille, Ben Bernanke avait clairement estimé que le risque de ralentissement était élevé aux États-Unis et que la banque centrale ferait ce qu'il faut pour soutenir l'économie.
"Une nouvelle baisse des taux de la Fed va aider, mais ça ne rassure pas", commente un vendeur, pessimiste sur la conjoncture.
"La question que l'on se pose est de savoir quand est-ce que le marché va enfin purger et baisser encore de 10-15% afin de pouvoir repartir sur des bases plus solides", ajoute-t-il.
Sur le plan des indicateurs économiques, les investisseurs seront aussi attentifs à la publication des commandes de biens durables et aux ventes de maisons neuves de janvier (14h30).
Le dollar est toujours sous forte pression contre l'euro, qui continue de s'échanger dans la zone de 1,51 dollar après avoir touché jeudi un plus haut historique à 1,5142. Il se traite autour de 1,5096/98 contre 1,5116 hier soir.
Le baril de pétrole brut léger américain s'échange juste au-dessus de 100 dollars, après avoir dépassé les 102 dollars mercredi, la baisse du billet vert ayant propulsé les cours de la quasi-totalité des matières premières à des niveaux record et les statistiques pétrolières hebdomadaires (16h30).
Sur le plan sectoriel en Europe, l'agroalimentaire (+0,8%) est le seul indice à être dans le vert, tandis que les services financiers (-1,5%) et les chimiques (-1,6%) accusent les plus fortes baisses.
À Paris, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE s'adjuge plus de 4,7%, plus forte hausse du SRD, dopée en début d'après-midi par un article du Point selon lequel les dirigeants de BNP PARIBAS (-3,2%) "font le siège de l'Élysée et de Bercy dans l'espoir d'un feu vert à leur projet de reprise de la Socgen".
PERNOD RICARD gagne 4,4% après avoir annoncé une "hausse historique" de ses résultats semestriels et avoir une fois de plus relevé son objectif de croissance du résultat opérationnel courant pour l'ensemble de son exercice 2007-2008.
AXA (-2,8%) en revanche accuse l'une des plus fortes baisses du CAC après avoir publié des résultats 2007 globalement en ligne, avec des prévisions en demi-teinte.
CGG VERITAS perd 5% après des résultats jugés bons mais une inquiétude sur l'impact du ralentissement économique et sur la demande de pétrole et sur l'activité du groupe.
RHODIA chute de 15% après des résultats mitigés et surtout un "message prudent pour 2008" et SOITEC chute de plus de 17% après avoir averti d'une perte opérationnelle de l'ordre de 3% de son CA en 2007-2008 et lancé un message très prudent pour 2008-2009.
Yahoo.fr
L'indice est tiré vers le bas notamment par les pertes d'Axa, Total et BNP.
Le volume de transactions s'élève à 3,5 milliards d'euros, dont 2,8 milliards sur les seules valeurs de l'indice.
Londres recule de 0,971% et Francfort de 0,86%. Du côté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 cède 0,88% et l'EuroFirst 300 0,83%.
Bear Stearns note que la saison des résultats, qui arrive au milieu de gué, n'a pas donné lieu a des révisions drastiques de prévisions pour 2008 (estimations revues en baisse d'un peu plus de 1% jusqu'ici). Mais le broker s'attend à une deuxième vague.
"Nous continuons à croire qu'il aura avoir une deuxième vague significative de révisions en baisse en Europe", écrit-il. "La récente stabilisation d'indicateurs clé tels que l'indice Ifo allemand nous semble masquer les premiers signes tangibles de contagion du ralentissement de l'économie internationale."
Les futures sur indices américains sont en baisse de 0,15% à 0,56% en attendant les résultats de Freddie Mac, au lendemain de l'annonce de mesures de soutien aux deux géants du refinancement hypothécaires que sont Freddie Mac et Fannie Mae.
Les investisseurs attendent également la nouvelle audition du président de la Fed devant la Chambre des Réprésentants.
La veille, Ben Bernanke avait clairement estimé que le risque de ralentissement était élevé aux États-Unis et que la banque centrale ferait ce qu'il faut pour soutenir l'économie.
"Une nouvelle baisse des taux de la Fed va aider, mais ça ne rassure pas", commente un vendeur, pessimiste sur la conjoncture.
"La question que l'on se pose est de savoir quand est-ce que le marché va enfin purger et baisser encore de 10-15% afin de pouvoir repartir sur des bases plus solides", ajoute-t-il.
Sur le plan des indicateurs économiques, les investisseurs seront aussi attentifs à la publication des commandes de biens durables et aux ventes de maisons neuves de janvier (14h30).
Le dollar est toujours sous forte pression contre l'euro, qui continue de s'échanger dans la zone de 1,51 dollar après avoir touché jeudi un plus haut historique à 1,5142. Il se traite autour de 1,5096/98 contre 1,5116 hier soir.
Le baril de pétrole brut léger américain s'échange juste au-dessus de 100 dollars, après avoir dépassé les 102 dollars mercredi, la baisse du billet vert ayant propulsé les cours de la quasi-totalité des matières premières à des niveaux record et les statistiques pétrolières hebdomadaires (16h30).
Sur le plan sectoriel en Europe, l'agroalimentaire (+0,8%) est le seul indice à être dans le vert, tandis que les services financiers (-1,5%) et les chimiques (-1,6%) accusent les plus fortes baisses.
À Paris, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE s'adjuge plus de 4,7%, plus forte hausse du SRD, dopée en début d'après-midi par un article du Point selon lequel les dirigeants de BNP PARIBAS (-3,2%) "font le siège de l'Élysée et de Bercy dans l'espoir d'un feu vert à leur projet de reprise de la Socgen".
PERNOD RICARD gagne 4,4% après avoir annoncé une "hausse historique" de ses résultats semestriels et avoir une fois de plus relevé son objectif de croissance du résultat opérationnel courant pour l'ensemble de son exercice 2007-2008.
AXA (-2,8%) en revanche accuse l'une des plus fortes baisses du CAC après avoir publié des résultats 2007 globalement en ligne, avec des prévisions en demi-teinte.
CGG VERITAS perd 5% après des résultats jugés bons mais une inquiétude sur l'impact du ralentissement économique et sur la demande de pétrole et sur l'activité du groupe.
RHODIA chute de 15% après des résultats mitigés et surtout un "message prudent pour 2008" et SOITEC chute de plus de 17% après avoir averti d'une perte opérationnelle de l'ordre de 3% de son CA en 2007-2008 et lancé un message très prudent pour 2008-2009.
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