Des comités électoraux locaux vont être mis en place pour veiller sur le processus électoral et s’opposer à toute tentative de détournement des suffrages des Sénégalais. La Conférence des leaders du Fss était en réunion hier, au domicile de Ameth Dansokho.
« A l’issue d’un débat large et approfondi, la Conférence des leaders a décidé à l’unanimité de participer aux prochaines élections régionales municipales et rurales prévues le 22 mars 2009 en formant une large coalition électorale dénommée « And Siggil Sénégaal ».
Les formations politiques réunies au sein du Front Siggil Senegaal (Fss) n’ont pas créé la surprise. Aux élections locales de mars prochain (si le scrutin n’est pas repoussé), elles ont décidé de marcher en rangs serrés, la main dans la main pour augmenter leurs chances de prendre le dessus face au Parti démocratique sénégalais (Pds, parti au pouvoir) et des ses alliés. Ces leaders de l’opposition dite significative avaient donné rendez-vous au Sénégalais hier, lundi 15 décembre, pour arrêter une positive. C’est connu : le Front Siggil Senegaal va en coalition et envisage même de ratisser large en intégrant dans ce schéma d’autres partis non-membres du Fss. Dans une déclaration lue après la rencontre, la Conférence des leaders parle de « coalition électorale la plus large et la plus représentative possible, afin « d’arracher la gestion de toutes les localités à la Coalition Sopi qui a fini de ruiner toutes les collectivités locales qu’elle gère ».
La Conférence des leaders Fss a demandé à tous ses partis membres de se concerter à la base pour constituer des listes de candidature et le consensus doit être la règle et non l’exception. Ces listes doivent être ouvertes aux « « candidats éventuels des partis de l’opposition, aux personnalités de la société civile et candidats indépendants, mais à l’exclusion de tout parti ou individus membre du PDS, de la CAP 21, et de la mouvance présidentielle en général ».
Des comités électoraux locaux seront mis en place de manière à permettre la prise en charge de « l’exécution des tâches de préparation et de contrôle du processus électoral, en particulier les mesures de lutte contre la fraude électorale ». D’ailleurs, une « lettre directive nationale sera transmise incessamment à tous les échelons pour indiquer les principes directeurs devant guider le travail unitaire et solidaire des comités électoraux du Front Siggil Senegaal ».
Un appel a été lancé à l’ensemble des militants et dirigeants des partis d’opposition et de la société civile à mettre en place sans délai ces comités électoraux. Ces derniers vont aussi constituer des sortes de structures de veille pour que les voix des citoyens ne soient détournées. Les partis membres du Fss ont pris l’engagement de mener « un combat sans concession pour protéger les élections », histoire de se dresser contre toutes « velléités de fraude », comme l’a précisé du reste, Cheick Sarr, le porte-parole du jour et secrétaire général du Parti « Niaxx Jariniou ». Il martèle : « Nous négligerons rien pour protéger le suffrage des Sénégalais. Les partis membres du Front Siggil Senegaal mèneront un combat sans concession aucune et ce pendant tout le processus électoral avec toutes les forces démocratiques de notre pays pour des élections transparentes et sincères qui respectent la volonté populaire ».
La Conférence des leaders a souligné les « irrégularités » constatées au cours des opérations de réinscriptions sur les listes, avec le transfert d’électeur. Pour elle, ces opérations « sont destinées aux citoyens résidents à titre principal dans les localités en question ». Et de rappeler qu « il est inacceptable pour le Front Siggil Sénégaal que des aventuriers qui n’ont rien à voir avec une localité y soient transférés pour venir fausser la volonté des vrais résidents de la localité dans le choix de leurs représentants ».
Les leaders du Front Siggil Senegaal ont tenté d’expliquer leur acte (le fait d’aller en coalition : « cette décision de participer aux prochaines élections locales a pour corollaire l’engagement solennel de l’ensemble des partis membres de poursuivre et d’amplifier le combat démocratique pour la régularité et la transparence desdites élections, notamment la mise en œuvre des recommandations de la CENA, et le respect de règles justes et équitables dans le découpage électoral et le mode de scrutin ».
Précisions que « les symboles et couleurs de cette coalition seront précisés sous peu, de même que le code de conduite qui la régira ».
Source: Rewmi
« A l’issue d’un débat large et approfondi, la Conférence des leaders a décidé à l’unanimité de participer aux prochaines élections régionales municipales et rurales prévues le 22 mars 2009 en formant une large coalition électorale dénommée « And Siggil Sénégaal ».
Les formations politiques réunies au sein du Front Siggil Senegaal (Fss) n’ont pas créé la surprise. Aux élections locales de mars prochain (si le scrutin n’est pas repoussé), elles ont décidé de marcher en rangs serrés, la main dans la main pour augmenter leurs chances de prendre le dessus face au Parti démocratique sénégalais (Pds, parti au pouvoir) et des ses alliés. Ces leaders de l’opposition dite significative avaient donné rendez-vous au Sénégalais hier, lundi 15 décembre, pour arrêter une positive. C’est connu : le Front Siggil Senegaal va en coalition et envisage même de ratisser large en intégrant dans ce schéma d’autres partis non-membres du Fss. Dans une déclaration lue après la rencontre, la Conférence des leaders parle de « coalition électorale la plus large et la plus représentative possible, afin « d’arracher la gestion de toutes les localités à la Coalition Sopi qui a fini de ruiner toutes les collectivités locales qu’elle gère ».
La Conférence des leaders Fss a demandé à tous ses partis membres de se concerter à la base pour constituer des listes de candidature et le consensus doit être la règle et non l’exception. Ces listes doivent être ouvertes aux « « candidats éventuels des partis de l’opposition, aux personnalités de la société civile et candidats indépendants, mais à l’exclusion de tout parti ou individus membre du PDS, de la CAP 21, et de la mouvance présidentielle en général ».
Des comités électoraux locaux seront mis en place de manière à permettre la prise en charge de « l’exécution des tâches de préparation et de contrôle du processus électoral, en particulier les mesures de lutte contre la fraude électorale ». D’ailleurs, une « lettre directive nationale sera transmise incessamment à tous les échelons pour indiquer les principes directeurs devant guider le travail unitaire et solidaire des comités électoraux du Front Siggil Senegaal ».
Un appel a été lancé à l’ensemble des militants et dirigeants des partis d’opposition et de la société civile à mettre en place sans délai ces comités électoraux. Ces derniers vont aussi constituer des sortes de structures de veille pour que les voix des citoyens ne soient détournées. Les partis membres du Fss ont pris l’engagement de mener « un combat sans concession pour protéger les élections », histoire de se dresser contre toutes « velléités de fraude », comme l’a précisé du reste, Cheick Sarr, le porte-parole du jour et secrétaire général du Parti « Niaxx Jariniou ». Il martèle : « Nous négligerons rien pour protéger le suffrage des Sénégalais. Les partis membres du Front Siggil Senegaal mèneront un combat sans concession aucune et ce pendant tout le processus électoral avec toutes les forces démocratiques de notre pays pour des élections transparentes et sincères qui respectent la volonté populaire ».
La Conférence des leaders a souligné les « irrégularités » constatées au cours des opérations de réinscriptions sur les listes, avec le transfert d’électeur. Pour elle, ces opérations « sont destinées aux citoyens résidents à titre principal dans les localités en question ». Et de rappeler qu « il est inacceptable pour le Front Siggil Sénégaal que des aventuriers qui n’ont rien à voir avec une localité y soient transférés pour venir fausser la volonté des vrais résidents de la localité dans le choix de leurs représentants ».
Les leaders du Front Siggil Senegaal ont tenté d’expliquer leur acte (le fait d’aller en coalition : « cette décision de participer aux prochaines élections locales a pour corollaire l’engagement solennel de l’ensemble des partis membres de poursuivre et d’amplifier le combat démocratique pour la régularité et la transparence desdites élections, notamment la mise en œuvre des recommandations de la CENA, et le respect de règles justes et équitables dans le découpage électoral et le mode de scrutin ».
Précisions que « les symboles et couleurs de cette coalition seront précisés sous peu, de même que le code de conduite qui la régira ».
Source: Rewmi