En septembre, les prix avaient déjà baissé de 0,1% et étaient en hausse de 3% sur un an.
"Je constate que c'est la quatrième baisse consécutive, donc on est vraiment sur une tendance forte, récurrente", a réagi la ministre de l'Economie Christine Lagarde, qui "espère qu'on finira l'année" avec une inflation "nettement en dessous de 3%, et peut-être en dessous de 2,7%".
"Je pense qu'on a maintenant passé le cap de cette période pénible d'inflation qui était liée principalement à la hausse des matières premières, du prix du pétrole en particulier", a-t-elle dit.
Cette nouvelle baisse s'explique en effet par la forte diminution des prix de l'énergie, qui ont chuté de 3,7% après un recul de 0,4% au mois de septembre, selon l'Insee.
A la suite de la chute des cours du pétrole brut, les prix des produits pétroliers diminuent de 5,9%, tandis que les prix des carburants sont en recul de 5,6% et ceux des combustibles liquides de 8,7%, détaille l'Institut national de la statistique.
Mais ce recul est presque compensé par la hausse des prix des produits frais (+3,6%), des loyers, de l'eau et des services d'enlèvement des ordures ménagères (+1,3%), des services de santé (+0,8%), de transports et communications (+0,6%), des autres services (+0,1%) et de l'habillement-chaussures (+0,4%), souligne l'Insee.
Les prix des légumes frais progressent ainsi de +9,4%, note l'Insee.
Les prix des autres produits manufacturés diminuent légèrement (-0,1%) en raison notamment de la baisse des prix des automobiles neuves, ajoute l'Insee.
Les prix de l'alimentation hors produits frais et des produits de santé sont stables.
Pour Christine Lagarde, cette baisse des prix constitue "évidemment un facteur significatif de soutien du pouvoir d'achat".
"Avec une inflation qui descend de manière régulière depuis quatre mois et dont tout laisse penser que ça va continuer dans les deux mois qui viennent, ça devrait soutenir la consommation", a-t-elle estimé.
La baisse des prix est aujourd'hui "la seule bonne nouvelle" dans un environnement économique très sombre, juge de son côté Alexander Law, du cabinet Xerfi.
La publication vendredi par l'Insee des chiffres de la croissance au troisième trimestre devrait confirmer que la France est bien entrée en récession, même si le gouvernement refuse jusqu'à présent d'employer ce terme.
Source: Edicom
"Je constate que c'est la quatrième baisse consécutive, donc on est vraiment sur une tendance forte, récurrente", a réagi la ministre de l'Economie Christine Lagarde, qui "espère qu'on finira l'année" avec une inflation "nettement en dessous de 3%, et peut-être en dessous de 2,7%".
"Je pense qu'on a maintenant passé le cap de cette période pénible d'inflation qui était liée principalement à la hausse des matières premières, du prix du pétrole en particulier", a-t-elle dit.
Cette nouvelle baisse s'explique en effet par la forte diminution des prix de l'énergie, qui ont chuté de 3,7% après un recul de 0,4% au mois de septembre, selon l'Insee.
A la suite de la chute des cours du pétrole brut, les prix des produits pétroliers diminuent de 5,9%, tandis que les prix des carburants sont en recul de 5,6% et ceux des combustibles liquides de 8,7%, détaille l'Institut national de la statistique.
Mais ce recul est presque compensé par la hausse des prix des produits frais (+3,6%), des loyers, de l'eau et des services d'enlèvement des ordures ménagères (+1,3%), des services de santé (+0,8%), de transports et communications (+0,6%), des autres services (+0,1%) et de l'habillement-chaussures (+0,4%), souligne l'Insee.
Les prix des légumes frais progressent ainsi de +9,4%, note l'Insee.
Les prix des autres produits manufacturés diminuent légèrement (-0,1%) en raison notamment de la baisse des prix des automobiles neuves, ajoute l'Insee.
Les prix de l'alimentation hors produits frais et des produits de santé sont stables.
Pour Christine Lagarde, cette baisse des prix constitue "évidemment un facteur significatif de soutien du pouvoir d'achat".
"Avec une inflation qui descend de manière régulière depuis quatre mois et dont tout laisse penser que ça va continuer dans les deux mois qui viennent, ça devrait soutenir la consommation", a-t-elle estimé.
La baisse des prix est aujourd'hui "la seule bonne nouvelle" dans un environnement économique très sombre, juge de son côté Alexander Law, du cabinet Xerfi.
La publication vendredi par l'Insee des chiffres de la croissance au troisième trimestre devrait confirmer que la France est bien entrée en récession, même si le gouvernement refuse jusqu'à présent d'employer ce terme.
Source: Edicom