Cette pétition, qui intervient dans un contexte de rapprochement diplomatique entre Ankara et Erevan après un siècle d'hostilité, est une "mauvaise" initiative "aux conséquences nuisibles", a déclaré le général Metin Gurak, porte-parole de l'état-major, lors d'une conférence de presse.
Mercredi, le Premier ministre Tayyip Erdogan s'en était pris à cette démarche entreprise par quelque 200 personnalités du monde intellectuel, dont des écrivains et des universitaires. Il avait estimé qu'elle n'avait d'autre objectif que "de provoquer des troubles et perturber la paix".
Mais le président Abdullah Gül a pris ses distances jeudi avec ces commentaires, en estimant que cette pétition était "une preuve de la présence d'une discussion démocratique en Turquie".
Gül, qui a été ministre des Affaires étrangères d'Erdogan avant d'être élu président avec son appui en juillet 2007, s'est rendu en septembre en Arménie à l'occasion d'un match de football, inaugurant une ère de réchauffement historique.
La Turquie reconnaît que des massacres ont eu lieu en 1915 mais les replace dans le contexte du premier conflit mondial et des exactions commises à l'époque des deux côtés.
Par le passé, plusieurs personnalités, dont le prix Nobel de littérature Orhan Pamuk, ont été poursuivies pour avoir parlé de génocide à ce propos.
"En conscience, je ne puis accepter l'indifférence, voire la dénégation affichées face à la Grande Catastrophe qui a frappé les Arméniens de l'Empire ottoman en 1915", dit la pétition ouverte à la signature de tous les Turcs.
"Je refuse cette injustice et, pour ma part, je partage les sentiments et la douleur de mes frères arméniens. Je leur demande pardon", ajoute le texte.
Le parti nationaliste d'opposition MHP a condamné ce texte, estimant que la Turquie n'a "pas de crime à se faire pardonner".
Source: Yahoo News
Mercredi, le Premier ministre Tayyip Erdogan s'en était pris à cette démarche entreprise par quelque 200 personnalités du monde intellectuel, dont des écrivains et des universitaires. Il avait estimé qu'elle n'avait d'autre objectif que "de provoquer des troubles et perturber la paix".
Mais le président Abdullah Gül a pris ses distances jeudi avec ces commentaires, en estimant que cette pétition était "une preuve de la présence d'une discussion démocratique en Turquie".
Gül, qui a été ministre des Affaires étrangères d'Erdogan avant d'être élu président avec son appui en juillet 2007, s'est rendu en septembre en Arménie à l'occasion d'un match de football, inaugurant une ère de réchauffement historique.
La Turquie reconnaît que des massacres ont eu lieu en 1915 mais les replace dans le contexte du premier conflit mondial et des exactions commises à l'époque des deux côtés.
Par le passé, plusieurs personnalités, dont le prix Nobel de littérature Orhan Pamuk, ont été poursuivies pour avoir parlé de génocide à ce propos.
"En conscience, je ne puis accepter l'indifférence, voire la dénégation affichées face à la Grande Catastrophe qui a frappé les Arméniens de l'Empire ottoman en 1915", dit la pétition ouverte à la signature de tous les Turcs.
"Je refuse cette injustice et, pour ma part, je partage les sentiments et la douleur de mes frères arméniens. Je leur demande pardon", ajoute le texte.
Le parti nationaliste d'opposition MHP a condamné ce texte, estimant que la Turquie n'a "pas de crime à se faire pardonner".
Source: Yahoo News
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